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Huguette présente. Les Himbas de Koakoland. Partie Nord-Ouest de la Namibie, le Kaokoland représente l'extrémité Nord du désert du namib. Nous sommes dans le Kaokoland; . Désert de Kaokoland. tout au Nord, le fleuve Kunene forme la frontière entre la Namibie et l'Angola .
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Huguette présente
Les Himbas de Koakoland
Partie Nord-Ouest de la Namibie, le Kaokoland représente l'extrémité Nord du désert du namib.
tout au Nord, le fleuve Kunene forme la frontière entre la Namibie et l'Angola
il constitueun espace sauvage dont certaines partiessont difficiles d'accès.
le Kaokoland est un territoire à l'éccart des grands itinéraires touristiques.
C'est sur l'une des dernières terres vierges du continent africain que vivent les Himbas, le Peuple Rouge.
Les huttes du village Himba sont faites de morceaux de bois recouvert d'une sorte de torchis composé de terre et de bouse de vache séchée.
Ils ont été pendant longtemps protégés de l'influence de la civilisation occidentale,
Chez les Himbas, les femmes transmettent les droits de propriété et d'héritage.
Elles sont enduites d’un mélange d’ocre et de graisse rouge, seins nus, couvertes de lourds bijoux de fer et vêtues d’un assortiment compliqué de jupettes en peau de chèvre,
Elles apprêtent avec soin leur chevelure ; la forme des tresses livre des informations quant à leur état civil.
Les femmes enduisent leur corps à l'aide d'onguents à base de beurre, de cendre et d'hématite (minerais de fer),
Les femmes Himba par pudeur ne doivent pas montrer leurs chevilles, elles les cachent avec des bijoux en fer, ce qui est amusant pour nous vu leur nudité.
Les Himbas utilisent un appuie-tête car ils ne doivent pas poser la tête sur le sol.
Un oryx, l'une des plus grandes catégories d'antilopes arbore ses longues cornes symétriques impressionnantes.
Tous les Himbas sont restés fidèles aux traditions animistes. Leurs croyances se caractérisent par le culte des ancêtres, qui, considérés comme toujours vivants mais sous une autre forme, continuent à s'intéresser aux affaires des mortels et servent de messagers entre leurs descendants et les dieux.
Il semble que la survie de ce peuple sera difficile. Un projet de barrage menace d'inonder les terres de pâturages et les tombes de leurs ancêtres. Les Himbas ne se font plus guère d’illusions. En 1994, M. Katjira Muniombara, un des sages du Kaokoland, disait déjà au premier ministre : « Tue si tu veux, mais ne fais pas semblant de demander la permission aux gens. Tue-les au moins proprement ! » A Windhoek, M. Paulinus Shilumba, le directeur de l’énergie, se veut rassurant : « Il n’est pas question d’utiliser la force, mais le barrage sera construit. De toute façon, les Himbas traditionnels vont disparaître progressivement. Le processus est déjà entamé. »
Septembre 2006 Images : du net Musique : Djembe Conception : Huguette Ambassadrice de la paix http://www.ppshuguette.com Huguette32@hotmail.com