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2. Testez vos connaissances. Les dpenses de consommation alimentaire reprsentent autour de:25 % des dpenses totales du mnage35 % des dpenses totales du mnage50 % des dpenses totales du mnageRponse B : 34 % selon l'enqute consommation de 1996 . 3. Testez vos connaissances. La dpense a
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1. L’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) Méthodologie générale
Le panier de produits
L’entretien de l’indice
2. 2 Testez vos connaissances Les dépenses de consommation alimentaire représentent autour de:
25 % des dépenses totales du ménage
35 % des dépenses totales du ménage
50 % des dépenses totales du ménage
Réponse B : 34 % selon l’enquête consommation de 1996
3. 3 Testez vos connaissances La dépense annuelle de consommation par ménage se situe au Burkina autour de
A 800 000 F
B 900 000 F
C 1 000 000 F
Réponse B
4. 4 Testez vos connaissances En 2008, l’augmentation des prix a été de :
3 %
5 %
10 %
Réponse C (10,7 %)
5. 5 Historique L’IHPC est né par la volonté des pays de l’UEMOA, qui suite à la dévaluation du FCFA, souhaitaient disposer d’un outil permettant la maîtrise des tensions inflationniste et la surveillance des critères de convergence économique.
A compter du 1er janvier 1998, l’ensemble des pays de l’UEMOA utilise donc une méthode qui assure que l’inflation est calculée de manière semblable et donc comparable d’un pays à l’autre.
6. 6 La base de l’indice L’IHPC est basé sur la consommation des ménages mesurée sur une échantillon de 1000 ménages dans chaque pays de l’UEMOA en 1996.
Elle fournit la part de la dépense d’un produit ou service dans le budget total d’un ménage.
Les dépenses sont regroupées par type, selon une classification unique pour tous les pays.
? Fiche technique
7. 7 L’IHPC est-il représentatif ? La consommation visée est celle de l’ensemble des ménages du Burkina, lors de l’enquête de base cette consommation (hors autoconsommation) est estimée à 136.529.637.574 sur un total des dépenses estimées à 150.145.090.718.
8. 8 Les dépenses non prises en comptes Il existe un certain nombre de dépenses non prises en compte par l’indice soit pour des raisons de difficulté de mesure, soit car ces dépenses ne correspondent pas à la définition de consommation (achat de biens durables):
les services d'assurance-maladie et d'assurance-accident,
les services subsidiaires de l'enseignement (cantine, hébergement, etc.),
les services d'action sociale,
Certains services relatifs au logement (assainissement, assurances),
certains services médicaux,
certains biens pour les loisirs et la culture (matériel de traitement de l'information, biens durables importants, horticulture et animaux d'agrément).
9. 9 Les postes de consommation Pour l’ensemble des pays, il existe 105 postes de consommation identiques.
C’est ce qui permet de rendre comparable les indices
Ce qui diffère d’un pays à l’autre est la part (le poids) de chaque poste dans la consommation des ménages
? Fiche technique
10. 10 Mise à jour des postes de consommation Si les postes de consommation sont fixes entre deux révisions de l’IHPC, il est par contre recommandé de mettre à jour les poids de ces postes.
Cela permet de maintenir la réalité de l’indice face aux changements d’habitude des consommateurs.
Il s’agit probablement d’une « critique » que l’on peut émettre à l’endroit de l’IHPC car les poids n’ont pas fait l’objet de mise à jour depuis l’origine
Cela suppose de disposer d’enquêtes consommation, ce défaut devrait bientôt corrigé.
11. Mise à jour des postes de consommation Toutefois, il ne faut pas oublier que la consommation au Burkina Faso est peu diversifiée :
En pondération, 11 postes concentrent pratiquement 50 % de la consommation. Ce qui signifie :
que l’indice est tiré, à la hausse ou à la baisse par un nombre limité de produit
Que des variations très fortes sur certaines fonctions n’ont pas de conséquence sur l’inflation
12. 12 Les produits Au total 319 produits font l’objet d’un relevé mensuel,
soit par achat et pesée lorsqu’il s’agit de produits non manufacturés;
Soit par relevé d’étiquette;
Soit par exploitation des bases tarifaires (eau, électricité, ..).
Comme chaque produit fait l’objet de plusieurs relevés, c’est environ 3000 prix qui sont collectés mensuellement.
13. 13 Les produits manquants La collecte des prix est effectuée mensuellement par le personnel de l’INSD, la principale difficulté qui doit être gérée à ce niveau concerne la disponibilité du produit.
Supposons que le produit relevé est la bouteille d’un litre d’huile d’arachide importée.
Pour de multiples raisons ce produit peut ne pas être présent dans le point de vente au moment de la collecte, soit de façon temporaire (rupture de stock), soit de façon définitive (arrêt des importations).
Il convient donc en permanence de gérer, l’apparition et la disparition du produit relevé
? Fiche technique
14. 14 La gestion de la qualité Chaque produit est défini de manière la plus précise possible afin d’éviter des hausses ou des baisses qui ne seraient dues qu’à la différence entre deux produits similaires. Dans la réalité, les produits (surtout transformés) sont en constante évolution:
Les exemples sont innombrables: changement de conditionnement, changement de composition, changement de type de service, changement de sources d’approvisionnement….
A titre d’exemple, l’introduction massive sur le marché des mobylettes d’origine chinoise a nécessité la prise en compte de cette « variété » en plus des deux déjà suivies (P 50, Yamaha Dame).
?Fiche technique
15. 15 La gestion de la qualité Ces problèmes de qualité sont souvent au cœur des débats concernant la qualité générale de l’indice des prix
A titre d’exemple, si la vente de pain est réglementée, c’est à dire que les dénominations correspondent à des poids fixes,
On relève donc le prix à l’unité: baguette de pain de 200g.
Si cette vente est déréglementée, il est donc nécessaire de peser l’article pour revenir à un prix/Kg.
La fiabilité d’un indice des prix repose en grande partie sur la capacité à modifier en « permanence » les articles suivis pour coller au plus près des évolutions du marché.
? Fiche technique
16. 16 Où sont relevés les prix ? Les prix sont relevés au niveau de la ville de Ouagadougou sur un échantillon de points de vente:
L'échantillonnage des points de vente n'est pas aléatoire, mais choisi.
Le choix des lieux d'enquête est raisonné : des quotas de points de vente sont établis par type, par implantation géographique, par importance présumée de la fréquentation des consommateurs.
Ces quotas sont obtenus à partir d'informations quantitatives (enquêtes sur les dépenses des ménages, autres sources statistiques) et d'informations de type qualitatif.
?Fiche technique
17. 17 Pourquoi uniquement Ouagadougou ? On pense, à tort, qu’il s’agit d’un choix uniquement dicté par des considérations pratiques et financières.
Si l’aspect financier n’est pas négligeable, ce choix repose aussi sur des hypothèses statistiques solides
La consommation des ménages est un phénomène essentiellement urbain : les ménages ruraux auto consomment ou consomment mais effectuent ces achats en ville.
Sur la somme totale des achats effectués, la majeure partie est faite à Ouagadougou (et dans quelques grands centres en région)
On suppose que Ouagadougou représente un bon échantillon pour mesurer une grandeur macroéconomique comme l’inflation.
Ceci ne signifie pas qu’il n’existe aucune différence de prix entre les régions du Burkina Faso
18. 18 Comment sont relevés les prix ? Les relevés de prix sont effectués par 4 enquêteurs les jours ouvrés.
Le problème principal réside dans l’appréciation des prix des produits vendu en unité non standards (ULM)
Le prix relevé est celui proposé par le vendeur, sans marchandage
Tous les produits vendus en ULM, sont pesés et retranscrits en unité standard (KG) Indiquer qu’il existe certainement des prix qui varient entre jours ouvrés et jours de fêteIndiquer qu’il existe certainement des prix qui varient entre jours ouvrés et jours de fête
19. 19 Le calcul de l’indice L’indice fournit une variation par rapport à un prix calculé pour une année de référence (Prix de base)
La période de base des indices harmonisés des pays de l'UEMOA est constituée par la période allant du 1er janvier 1996 au 31 décembre 1996.
Par la suite les indices sont calculés mensuellement par rapport à ce prix.
20. 20 Calcul des indices mensuels En général, le prix d’une variété est la moyenne des prix relevés au cours du mois.
Toutefois ces calculs peuvent être différents selon la nature des produits.
La variation mensuelle d'un indice du mois m d'un niveau donné est égale à :
Indice mois m - indice mois (m-1)
Indice mois (m-1)
21. 21 Calcul des différents indices Les calculs des variations des indices sont principalement utilisés pour faciliter l'analyse conjoncturelle. Ils sont effectués
• au niveau d'une variété,
• au niveau de chaque regroupement de la NCOA (poste, sous-groupe, groupe, fonction),
• au niveau de l'indice global,
• au niveau de chaque regroupement d'une nomenclature secondaire.
22. 22 La rénovation de l’IHPC La rénovation de l’IHPC est prévue dans l’ensemble des pays de l’UEMOA
L’enquête consommation a eu lieu en 2008 qui a permis de revoir les pondérations des variétés;
Par ailleurs la couverture de la consommation devrait être améliorée par création de nouveaux poste et de nouvelles variétés, ce qui signifie que l’indice représentera mieux la réalité de la consommation.
23. 23 Rénovation de l’IHPC Normalement la mise en œuvre du nouvel indice est prévu en 2010.
Cependant, le passage d’un indice à l’autre pose des problèmes de jonction. On parle du raccordement des indices.
Normalement les deux indices devraient être publiés de façon simultanée pendant un certain laps de temps pour permettre au utilisateurs de vérifier qu’ils indiquent bien les mêmes tendances.