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le colonel Bigeard patron du 3° RPC PARAS ALGERIE BIGEARD 03 PPS RATZEL PATRICIA CLIQUEZ A VOTRE RYTHME MUSIQUE
ALGERIE FELLAGAS
Bigeard va en Algérie à de multiples reprises, cette fois comme chef de corps du 3ème RPC, le Régiment Bigeard, appartenant à la non moins fameuse le' D.P. du général Jacques Massu. Après avoir dynamisé son régiment fait surtout d'appelés, fait adopter la fameuse casquette des lézards et la devise : «oser, être et durer », ce sont les opérations dans le massif de l'Edough à l'ouest de Bone, l'opération Eventail au nord d'El Milia, à l'ouest de Philippeville, surtout les opérations dans les Nementchas près de Tebessa, la participation à la bataille d'Alger avec la prise de Ben Mhidi puis les opérations Atlas dans la zone de Medea ; à Gounenda près de Blidah contre le chef Azzedine, puis ce sont encore la deuxième bataille d'Alger, les opérations en Kabylie, dans le grand Erg, autour de Colomb-Béchar, à Timimoun, puis sur le barrage, avant de prendre le commandement de l'Ecole de Philippeville, enfin l'affectation à Saïda
Il rend hommage au talent militaire de Giap et quand il retournera au Viet Nam, il dialoguera à Diên Biên Phu avec le colonel Viet Minh, Pham Xuan Phuong. En Algérie, il sait que le F.L.N. bénéficie de la complicité de la population algérienne et aussi hélas d'un certain nombre d'européens, certains par intérêt, la plupart par idéal... Il dialogue avec Ben Mhidi qu'il a fait prisonnier et n'admettra pas sa liquidation. C'est la raison pour laquelle il pense que la torture ne peut pas faire partie de nos méthodes, distinguant l'interrogatoire muselé d'une torture prolongée quasi-sadique. Il souffrira beaucoup des accusations absurdes, injustes, « insultantes » que l'on retrouvera dans une presse française trop complaisante à partir de 1980 et surtout après 2000.
Chef parachutiste, béret rouge, il revient souvent sur sa deuxième famille « Ma vie et ma raison d'être ; il évoque le saut, cette sensation indescriptible, unique, la mission du parachutiste qui dès qu'il est à terre, doit se protéger, creuser son trou... Un para comme le légionnaire romain va où on lui dit d'aller...
Il est surtout un commandant d'unité qui cherche à former des hommes, à les unir en esprit, à les préparer à approcher le combat. « Je reçois des types lourds et empruntés en sortant de chez moi, ils sont transformés, souples, félins, habiles, résistants » c'est cela la formation Bigeard. « Vous étiez avachis, mal rasés, mal habillés, vous êtes aujourd'hui souples, bronzés, frais », ceci nécessite de la part du chef une attention de tous les instants ou officiers, sous-officiers, hommes de troupe, tous sont logés à la même enseigne, à égalité dans l'entraînement : il faut « oser, être et durer ».
ALGERIE prisonnier ALN embarqué au bord d’un hélicoptère
Insurrection à Alger
Dès les premières heures du 28, des mesures sont prises pour remettre en marche • les grands services publics : • électricité, gaz, transports. • Pour y parvenir, il est nécessaire de neutraliser les piquets de grève, • ramener au travail les grévistes.
Les choses ne traînaient pas, aucun rideau de fer ne résistait à une traction exercée par un camion militaire ( le bon vieux G.M.C. ) démarrant en marche arrière.
Une division de quelque 10 000 hommes ne représente pas grand-chose, répartie sur une agglomération comme celle d'Alger. Il fallait maintenir un contrôle constant sur les activités les plus diverses intervenant dans la vie d'une grande cité, sans négliger toutefois l'aspect essentiel de la mission :
Bigeard, Massu, Trinquier Saint Michel Patron des Paras INTERROGATOIRE D‘UN FELLAGA
Ben M'Hidi, était membre du comité de coordination et d'exécution. • Il était un des chefs FLN en Oranie. • « Les succès » dans cette région, l'avaient désigné pour la gestion des attentats dans le département d'Alger. Un massacre de femmes et d’enfants en Oranie lui serait directement imputable. • C’est lui qui a voulu la grève insurrectionnelle du 28 janvier 1957. • Il voulait faire du département d’Alger, « un nouveau Dien-Bien-Phu » • L' échec de la grève, les coupes sombres provoquées par les arrestations, l'obligent à rester à Alger. • Les forces de l'ordre ont réussi à remonter la filière qu'il veut renforcer. • Il est arrêté le 16 Février 1957 par les parachutistes du Colonel Bigeard et les policiers de la DST. • Ils est directement responsable de la mort de dizaines d’Algérois, surtout de femmes et d’ enfants • lors des attentats à la bombes.
Depuis son arrestation, Ben M'Hidi Larbi, était gardé dans un cantonnement du 3° R.P.C. à la disposition des services de police ( D.S.T. ) et des services de renseignements du 2° bureau de la 10° région militaire d’Alger. Ils avaient obtenu de lui certains renseignements, et en attendaient d’autres. Il sera transféréle 3 mars 1957 à 23 heures à Maison-Carrée. Il sera supprimeravec l’accord des politiques de l’époques. Sa disparitioncomblera le vœu de notre Ministre de la guerre, M. Max Lejeune, il estimait que Ben M’Hidi Larbi avait suffisamment de sang sur les mains pour que son suicide soit souhaitable. Il me précisa : « Dites-vous bien que si l’avion de Ben Bella n’avait pas été piloté par un équipage français, il ne se serait jamais posé. »
Arrestation de Ben M'Hidi et de Hamida son agent de liaison en 1957
Du 20 janvier au 31 mars : • La 10° division parachutiste a arrêté • 1.827 membres du F.L.N. • Ces individus étaient : • membres de cellules : 267 • tueurs et terroristes : 253 • collecteurs de fonds : 322 • propagandistes et agents divers : 985 L'armement saisi comprenait : 87 bombes, 200 kg d'explosifs, 166 grenades. 812 armes ( pistolets, mitraillettes ). Parmi ces 1.827 membres du F.L.N. : environ deux cents ont perdu la vie dans l'exécution de leurs missions, au cours de combats corps à corps, de poursuites, d'évasions, d'accidents divers. Pendant ce premier trimestre 1957, en face de ces deux cents membres du FLN qui ont perdu la vie, il faut mettre les 168 assassinats d’Européens dans la Mitidja et surtout les 68 fermes abandonnées du fait de l’insécurité permanente dans les régions de l’Arba, Rivet, Alma, Maréchal Foch, Saint-pierre Saint-Paul Quant au bilan des pertes des forces de l'ordre, il est très léger, contrairement au films produit par Yasef Saadi, Pendant les trois premiers mois de 1957 : Le 1er R.C.P. a eu un officier blessé, le 1er R.E.P. un sous-officier et trois légionnaires blessés, le 28 R.P.C. deux tués dont un officier le lieutenant Guillaume, le 38 R.P.C. aucune perte. le 20 G.A.P. aucune perte.
De gauche à droite : Le général Massu, les colonels Perrin, Brothier, Mayer, JeanPierre, Romain-Desfossés
Le dimanche 9 juin, c'est la Pentecôte, • il est 18 ou 19 heures : • Le téléphone m'apprend qu'une bombe a éclaté au casino de la Corniche, • Le spectacle qui nous est offert n'a pu s'effacer de notre mémoire ! Toute une jeunesse joyeuse, venue danser au terme de ce beau jour de fête, • est massacrée. Le bilan est lourd : 9 morts, 85 blessés dont 39 femmes, 10 dans un état désespéré. Ce sont des Français de souche, en grande majorité du quartier populaire de Bab-El-Oued, beaucoup n'ont pas vingt-cinq ans ! La bombe a été déposée sous l'estrade, par un des plongeurs de l'établissement qui a pris la fuite et qui sera arrêté dans la soirée avenue Gandillot. . Le chef d'orchestre, Lucky Starway, est déchiqueté, ses musiciens tous grièvement atteints. La piste est balayée, les danseurs couchés pêle-mêle... Voilà comment se termine un bal innocent !
Le 11 juin 1957, • les obsèques des victimes sont l'occasion de violentes manifestations. Une grève inopinée est respectée par la population française de souche. • Après les obsèques des victimes du casino de la corniche, la foule exaspérée • se livre à des exactions : • cinq indigènes musulmans sont tués, dont deux terroristes. • un camion fonce sur la foule, une Européenne est tuée, 8 bléssés. • 200 magasins de musulmans sont saccagés, • 200 personnes sont arrêtées, il y a 49 blessés parmi les manifestants, dont 2 paras.