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RÉPUBLICA ARGENTINA

RÉPUBLICA ARGENTINA. RÉGIME POLITIQUE DE L’ARGENTINE Par YVON JOLICOEUR Professeur de Science politique Cégep régional de Lanaudière à l’Assomption. REPUBLICA ARGENTINA LA BANDERA. BANDERA DE LA REPUBLICA DE ARGENTINA.

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RÉPUBLICA ARGENTINA

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  1. RÉPUBLICA ARGENTINA RÉGIME POLITIQUE DE L’ARGENTINE Par YVON JOLICOEUR Professeur de Science politique Cégep régional de Lanaudière à l’Assomption

  2. REPUBLICA ARGENTINA LA BANDERA

  3. BANDERA DE LA REPUBLICA DE ARGENTINA • Officiellement adopté en 1816, le drapeau argentin fut conçu quelques années auparavant par le Général Manuel Belgrano en référence à la cocarde blanche et bleue arborée par les opposants au régime colonial espagnol. Une anecdote révèle que le général Belgrano aurait été inspiré en observant le ciel sur les rives du RIO PARANA. • Le "Soleil de Mai" placé au centre du drapeau officiel se rapporte à la nouvelle ère de liberté et rappelle le 25 mai 1810, date de déclaration de la guerre de libération nationale qui mena l'Argentine à l'indépendance; l'apparition du soleil sur la place de Buenos Aires y aurait été perçue par la foule comme un heureux présage.

  4. ARGENTINE, FICHE TECHNIQUE Sources utilisées: État du Monde en 2007 & Site Internet de l’Ambassade de France à Buenos Aires • Nom officiel de l’État : République argentine Superficie : 2,77 millions km² Population : 39 millions Capitale politique : Buenos Aires Villes principales : Rosario, Santa Fé, Mendoza, Córdoba Langue officielle : espagnol Monnaie : peso argentin Fête nationale : 25 mai • Espérance de vie : 75,7 ans

  5. ARGENTINE, FICHE TECHNIQUE (SUITE) • Taux d’alphabétisation : 97,1 % Religion (s) : catholique romaine 88%, protestante 2%, juive 2%, autres 4% Indice de développement humain (PNUD 2006) : 36ème / 177 (0,863) • PIB 2006 : 214 Mds USD (2001 : 268,8 Mds USD) PIB par habitant 2006 : 5 463 USD Taux de croissance PIB 2006 : + 8,5 % (2002 : -10,9%) Taux de chômage 2006 : 10,2 % Taux d’inflation 2006 : 9,8 % (2004 : 4,4 %) Solde budgétaire 2006 (excédent du gouvernement central) : 1,8 % PIB

  6. ARGENTINE, FICHE TECHNIQUE (SUITE) • Balance commerciale 2006 : 13,9 Mds USD Principaux clients 2006 : groupes régionaux : Mercosur (22%), Union Européenne (18%), ASEAN (16%), ALENA (13%) ; pays : Brésil (18%), Chili (9%), Etats-Unis (9%), Chine (8%) Principaux fournisseurs 2006 : groupes régionaux : Mercosur (38,5%), ALENA (17,5%), Union Européenne (17%), pays : Brésil (34%), Etats-Unis (12%), Chine (9%) Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB : secteur primaire : 8,5%  secteur secondaire : 35,9 %  secteur tertiaire : 55,6 %

  7. Principaux faits historiques de l’Argentine • L'Argentine précolombienne était peuplée de quelques tribus amérindiennes, principalement situées dans le nord du pays (près de la frontière brésilienne) : PEUPLE GUARANI. • En février 1516, le navigateur espagnol Juan Díaz de Solís débarqua, le premier, dans la région du Río de La Plata. • La véritable colonisation ne commença qu'en février 1536, avec l'arrivée d'un gouverneur militaire espagnol pour l'ensemble de la région, Pedro de Mendoza. • La même année fut fondée la ville de Buenos Aires. • Les Espagnols, déjà établis au Paraguay et au Pérou, commencèrent à peupler le territoire situé entre le fleuve Paraná et la rivière Paraguay.

  8. PEDRO DE MENDOZA • Conquistador espagnol du Río de La Plata et fondateur de Buenos Aires, Pedro de Mendoza est né à Guadix, Granada, en 1487 - il meurt en mer en 1537.

  9. Vice-royauté et guerre d’indépendance • En 1620, la région de La Plata fut rattachée à la vice-royauté du Pérou. En 1776, le territoire occupé par l'Argentine, la Bolivie, le Paraguay et l'Uruguay fut séparé du Pérou afin de constituer la vice-royauté du Río de La Plata, dont Buenos Aires devint la capitale. • En 1810, la population de Buenos Aires renversa le vice-roi. En 1813, les régions libérées de la vice-royauté furent subdivisées en 14 provinces. • Après plusieurs années de combats, les troupes espagnoles furent définitivement battues par Belgrano et José de San Martín.

  10. JOSE DE SAN MARTIN HÉROS DE LA GUERRE D’INDÉPENDANCE DE L’ARGENTINE

  11. Héros de la guerre d’indépendance de l’Argentine • Manuel Belgrano: Il fut un des principaux leaders de la guerre d'Indépendance et le créateur du drapeau de l'Argentine.Voir la Statue équestre, sur la Plaza de Mayo rendant hommage à Belgrano depuis 1873

  12. Buenos Aires, Plaza de MayoEL CABILDO • EL CABILDO (Siège du Conseil municipal de Buenos Aires). Il s’agit du lieu où fut signé l’acte d’indépendance de l’Argentine en l’an 1810. Ce bâtiment est un symbole de la lutte pour l’indépendance du peuple argentin.

  13. Valeurs idéologiques de l’indépendance de l’Argentine • Les principes idéologiques véhiculés par le siècle des Lumières et de la révolution française (idéaux de la France républicaine). • Incarnation de ces valeurs par MARIANNE* * Voir à bien identifier Marianne au Congreso Nacional de Buenos Aires

  14. MARIANNE • Marianne est la figure allégorique de la République française. • Sous l'apparence d'une femme coiffée d'un bonnet phrygien, Marianne incarne la République française et représente par là-même les valeurs républicaines françaises contenues dans la devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ». Marianne est la représentation symbolique de la mère patrie fougueuse, guerrière, pacifique, nourricière et protectrice. Laïque, fille des Lumières, c'est la beauté faite femme.

  15. Révolution américaine • Autre fondement idéologique de la guerre d’indépendance argentine: les idéaux de la révolution américaine (notions de Liberté individuelle et de propriété privée). • Le modèle politique de la jeune république des États-Unis d’Amérique : régime politique présidentiel

  16. Indépendance de l’Argentine • L'indépendance des Provinces unies d'Amérique du Sud (qui allaient devenir les Provinces unies du Río de La Plata) fut proclamée le 9 juillet 1816. • En 1829, le général Juan Manuel de Rosas, un riche caudillo, s'imposa comme gouverneur de la province de Buenos-Aires. Fort du soutien populaire, il étendit son autorité aux Provinces unies, qui furent baptisées Confédération argentine. Tout en prêchant le fédéralisme, il imposa, jusqu'en 1852, un régime dictatorial.

  17. Historique (suite) • L'unification du pays s'accompagna d'un renouveau de l'économie. L'immigration fut favorisée et l'arrivée de plusieurs millions d'immigrants, en majorité des Italiens, permit une meilleure exploitation des ressources agricoles de la Pampa. Le développement des chemins de fer, à la fin du XIXe siècle, fut également déterminant. • Hipólito Yrigoyen (12 juillet1852 - 3 juillet1933), homme politique argentin, deux fois président de son pays du 12 octobre1916 au 12 octobre1922 et du 12 octobre1928 au 6 septembre1930.Le 6 septembre1930, il fut déposé par le premier coup d'état de l'époque constitutionnelle du pays.

  18. Historique (suite) • La raison du renversement d’ Hipólito Yrigoyen : il s’agissait d’un radical progressiste, qui avait voulu s'opposer à la toute puissance des propriétaires fonciers (l’oligarchie terrienne). Noter que ces derniers avaient l’appui de l’armée argentine. • Ce fut le prélude à toute une longue série de coups de forces de la part de l'armée argentine. • En 1943, un groupe d'officiers nationalistes, dirigé par le général Arturo Rawson, s'empara du pouvoir. Parmi les meneurs de ce coup d'État militaire, apparut le colonel Juan Domingo Perón.

  19. Juan Perón • Le 24 février 1943 Perón prit la tête d'une junte militaire pour renverser le président Ramírez. • Perón, qui devint une figure symbolique de l'Argentine, fit campagne auprès de la classe ouvrière la plus défavorisée, les descamisados ("sans-chemise") et promit le partage des terres, des salaires plus élevés et l'introduction d'une sécurité sociale. Il remporta largement l'élection du 24 février 1946, avec 56% des voix.

  20. JUAN & EVA PERÓN

  21. Historique (suite) • En septembre 1955, Juan Perón est renversé par un putsch militaire. Toutefois, malgré l’interdiction, le parti péroniste demeure assez populaire. Lors des élections générales de février 1958, Frondizi remporta la présidence, avec le soutien des péronistes et des communistes. • Les militaires reprirent le pouvoir dès 1966. • En 1972, le pays se trouva de plus en plus déchiré par la violence, avec des grèves, des émeutes étudiantes et des activités terroristes. L'économie allait connaître également une nouvelle crise.

  22. 1973 • 1973: victoire du péroniste Hector J. Cámpora. Noter que sous son règne, l’Argentine connaît une période d’agitations sociales et politiques. Des divisions idéologiques au sein du parti péroniste (courants modérés versus une aile plus radicale) contribuèrent à exacerber les conflits. • Le 20 juin 1973, retour de Perón à Buenos Aires, une émeute fit environ 380 victimes.

  23. Historique (suite) • Suite à la démission de Cámpora, Perón fut réélu à la présidence avec 61% des voix. Sa troisième épouse, Isabel Perón, fut élue vice-présidente. • 1er juillet 1974, mort de Juan Perón; sa femme lui succéda • À la suite de crises ministérielles répétées et d'une rébellion avortée, en décembre 1975, une junte militaire, conduite par le général de corps d'armée Jorge Rafael Videla s'empara du pouvoir, le 24 mars 1976.

  24. Dictature militaire 1976 • La junte prononça la dissolution du Congrès, l’abolition des droits civiques tout en imposant la loi martiale et gouverna par décrets. • Une répression très dure s'engagea contre les mouvements d'opposition de gauche et se manifesta par des exécutions, la torture et des disparitions. • En 1977, la Commission argentine des droits de l'Homme, à Genève, accusa le régime de 2 300 assassinats politiques, quelque 10 000 arrestations et la disparition de 20 000 à 30 000 personnes, dont un grand nombre furent assassinées par la junte militaire et enterrées sans sépulture.

  25. Dictatures militaires et la guerre des îles Malouines (Malvinas) • Videla fut remplacé à la présidence, en mars 1981, par le maréchal Roberto Viola, lui-même destitué, en décembre 1981, par le commandant en chef de l'armée, le général Leopoldo Galtieri. • En 1982, celui-ci ordonna aux troupes argentines d'envahir les îles Malouines, une possession britannique (appelées Islas Malvinas, en espagnol), revendiquée depuis longtemps par l'Argentine. Mais la Grande-Bretagne envoya une force militaire d'intervention dans l'océan Atlantique sud qui, au bout de trois mois, battit l'armée argentine et reprit possession des îles. Galtieri, alors discrédité, fut remplacé par le général de division Reynaldo Bignone.

  26. La fin de la dictature argentine • Raul Alfonsín, le candidat radical, remporta l'élection présidentielle d'octobre 1983, la première jamais organisée depuis dix ans. • La nation renoua alors avec la démocratie : les forces armées furent réorganisées; les anciens chefs militaires et politiques furent accusés de violations des droits de l'Homme et envoyés devant les tribunaux. • Le gouvernement lança, en 1985, un plan de rigueur budgétaire. La dette extérieure fut restructurée, des réformes fiscales (y compris une nouvelle monnaie) furent introduites. Cependant, l'inflation ne fut pas contenue et, en mai 1989, le candidat péroniste, Carlos Saul Menem, fut élu président.

  27. Vie politique de 1989 à 2003 • Carlos Saúl Menem1989 - 1995 Front justicialiste d'unité populaire • Carlos Sául Menem1995 1999 Parti justicialiste • Fernando de la Rúa Bruno1999 - 2001 L'Alliance pour le travail, la justice et l'éducation • Federico Ramón Puerta 2001 2001 Parti justicialiste • Adolfo Rodríguez Saá Páez Montero2001Parti justicialiste • Eduardo Óscar Camaño 2002 Parti justicialiste • Eduardo Alberto Duhalde Maldonado2002 - 2003Parti justicialiste

  28. Présidence depuis 2003 • Néstor Carlos Kirchner 2003 - 2007 décembre Front pour la victoire • Cristina Fernandez de Kirchner, élue en décembre2007 décembre Front pour la victoire

  29. L’idéologie politique du parti péroniste • De la droite à la gauche. Noter que c’est le président en fonction (et son équipe ministérielle), qui donne l’orientation idéologique du parti. • Présentement, sous l’administration des Kirchner, c’est la gauche idéologique modérée.

  30. ARGENTINE NATURE DU RÉGIME POLITIQUE • État de droit • République • Régime présidentiel • Fédéralisme

  31. ÉTAT DE DROIT • Constitution de la République d’Argentine • La Constitution de l'Argentine est l'une des sources primaires du droit argentin. La première version fut écrite en 1853 par l'assemblée constitutionnelle réunie à Santa Fe, et la base de la doctrine fut inspirée de la Constitution des États-Unis d'Amérique. • Elle fut réformée à plusieurs reprises : 1860, 1866, 1898, 1949, 1957et enfin a sa forme actuelle depuis 1994.

  32. RÉPUBLIQUE • L’Argentine est une république depuis la création de son État (proclamation de son indépendance le 9 juillet 1816, ainsi qu’en 1853 par l’établissement d’un système de gouvernement fédéral similaire à celui des États-Unis d'Amérique).

  33. RÉGIME PRÉSIDENTIEL • Régime présidentiel : le Président est le chef de l’Etat et du gouvernement. Il est élu pour quatre ans au suffrage universel direct. Son mandat est renouvelable une fois. La dernière élection présidentielle a eu lieu le 28 octobre 2007.

  34. Présidence actuelle : • Cristina Fernandez de Kirchner, épouse de l’ancien président Nestor Kirchner, a été élue le 28 octobre 2007, dès le premier tour, avec 44,8%, à la Présidence de la Nation. • Elle a distancé Elisa Carrio (22,9%) et Roberto Lavagna (16,9%), les deux chefs des partis d’opposition. • La cérémonie d’investiture de la nouvelle présidente s’est tenue le 10 décembre 2007.

  35. CHRISTINA FERNANDEZ DE KIRCHNER

  36. FÉDÉRALISME • Système fédéral : composé du District fédéral de Buenos Aires (la capitale) et de 23 provinces. • Le District fédéral de Buenos Aires et les 23 provinces sont dirigés par un GOUVERNEUR qui est élu au suffrage universel direct pour un mandat de 4 ans.

  37. FÉDÉRALISME ARGENTIN (SUITE) • C’est le Gouverneur qui nomme ses Secrétaires d’État , formant le pouvoir exécutif provincial. • Le pouvoir législatif provincial relève d’Assemblées régionales. • La Constitution réserve au pouvoir central les principales compétences de la nation (affaires extérieures, défense, monnaie, crédit) et la sécurité sociale.

  38. FÉDÉRALISME (SUITE) • L’essentiel des impôts est directement acheminé au pouvoir central et redistribué aux provinces et aux municipalités qui pourvoient aux biens et services publics.

  39. INSTITUTIONS POLITIQUES FÉDÉRALES • Pouvoir législatif : CONGRESO NACIONAL

  40. CONGRESO NACIONAL POUVOIR LÉGISLATIF • Structure bicamérale, composée de deux Chambres d’assemblées. • Une Chambre des députés (chambre basse) composée de 257 membres, élus au suffrage universel direct, dont le mandat est de 4 ans et dont la moitié se renouvelle aux deux ans.

  41. CONGRESO NACIONAL (SUITE) • Un Sénat (chambre haute) composé de 72 sénateurs, qui sont élus au suffrage universel direct, pour un mandat de 6 ans. Noter que le Sénat se renouvelle par tiers tous les 2 ans. • Les sénateurs sont élus dans la province qu’ils représentent. • 3 sièges du sénat sont alloués à chacune des 23 provinces ainsi qu’au District fédéral de Buenos Aires.

  42. CONGRESO NACIONAL (SUITE) • La moitié de la Chambre des députés et un tiers du Sénat ont été renouvelés le 28 octobre 2007.

  43. POUVOIR EXÉCUTIF • PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE, située au PALACIO DEL GOBIERNO - CASA ROSADA (PLAZA DE MAYO / MICROCENTRO)

  44. CASA ROSADA

  45. CASA ROSADA • La Casa Rosada (en français Maison Rose) est le siège du Pouvoir Exécutif d'Argentine. • Selon la tradition, la couleur rose est due au désir de Sarmiento* de représenter symboliquement la fusion des partis qui se livrèrent à des guerres civiles cruelles durant la première moitié du XIXe siècle, en mélangeant la couleur blanche représentative des unitaires et le rouge des fédéralistes. La légende, cependant, paraît improbable : les unitaires s'identifiaient généralement par la couleur bleue.

  46. CASA ROSADA (suite) • *Domingo Faustino Sarmiento (né à San Juan en Argentine, le 15 février 1811 - décédé à Asunción au Paraguay, le 11 septembre 1888), politicien et écrivain argentin, président de la République argentine du 12 octobre1868 au 12 octobre1874.

  47. POUVOIR D’ARBITRAGE • Pouvoir judiciaire : La Cour suprême coiffe l’ensemble du système judiciaire. • Ses membres sont confirmés par un vote du Sénat aux deux tiers.

  48. L’OPPOSITION POLITIQUE EN ARGENTINE • L’opposition est très divisée et la scène politique peine à se recomposer après la quasi disparition, lors de la crise de 2002, du bipartisme traditionnel (péronistes et radicaux). Il n’existe pas, pour le moment, d’opposant capable de faire de l’ombre au chef de l’Etat. Réf. FRANCE DIPLOMATIE • http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/argentine_490/presentation-argentine_926/index.html

  49. Plaza de Mayo l’âme de Buenos Aires

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