500 likes | 1.09k Views
Les points abords. Rappels sur les antidiabtiquesLeons des tudes rcentes Emploi prudent des traitements intensifsModulation des objectifsScurite CV des antidiabtiques Stratgie thrapeutique d'addition Surveillance glycmique Dfinitions du diabte Dpistage . Rappels sur les ant
E N D
1. Actualités dans les traitements du diabète de type 2
2. Les points abordés Rappels sur les antidiabétiques
Leçons des études récentes
Emploi prudent des traitements intensifs
Modulation des objectifs
Sécurite CV des antidiabétiques
Stratégie thérapeutique d’addition
Surveillance glycémique
Définitions du diabète
Dépistage
3. Rappels sur les antidiabétiques
4. Rappel : ADO pourvoyeurs d’hypoglycémies
Sulfamides :Diamicron, Amarel, Glibenese, Daonil
Glinides : Novonorm
Stimulation de l’insulinosécrétion, indépendante du niveau de glycémie
Modulation de la posologie : repas, activité, glycémies, association à l’insuline ou aux analogues de GLP1, insuffisance rénale
Sécurité d’emploi :
Surveillance capillaire minimale
Appropriation des consignes de resucrage
5. ADO pourvoyeurs d’hypoglycémies - Problème spécifique lié la fixation sur les récepteurs cardiaques :
suppression du préconditionnement ischémique (glibenclamide : interférence avec les canaux potassiques )
privilégier glimépiride (absence d’effet démontré) et gliclazide qui n’ont pas d’effet délètère après épisode coronarien aigu
- CI rénale
6. ADO sans risque hypoglycémique Molécules associées à une prise de poids
glitazones : pioglitazone
Effets 2aires : prise de poids, rétention hydrique, augmentation de fréquence de l’insuffisance cardiaque, fractures
Rosiglitazone : surrisque coronarien débattu
CI : insuffisance cardiaque
Molécules neutres vis à vis du poids
metformine
- inhibiteurs des glucosidases
inhibiteurs de la DPP4 : gliptines
Molécules associées à une perte de poids
- analogues de GLP1
7. Les incrétines et incrétino-mimétiques Incrétines : hormones intestinales
GLP1 : cellules L (iléon et colon)
GIP: cellules K intestinales
Effet incrétine
70% sécrétion de l’insuline : prise orale
Facteurs de régulation
Nutriments
SN autonome/neuromédiateurs
8. Les incrétines -suite Dégradation : par la DPP4
DPP4 : protéase sérique ubiquitaire liée à la membrane ou soluble
Rapide inactivation (inf 2 min)
Fonction essentielle du GLP1 : stimulation de la sécrétion d’insuline glucose -dépendante
9. Les effets biologiques du GLP1 Effets principaux: pancréatiques
Augmentation de la biosynthèse de l’Insuline
Diminution de la sécrétion de glucagon
Ralentissement de la vidange gastrique
Effets cérébraux
Action satiétogène : Diminution de l’appétit
10. Les incrétino-mimétiques Analogues de GLP1 :
Résistants à la dégradation par la DPP4
Propriétés analogues à l’hormone native
C « pharmacologiques »
Exenatide : Byetta ( 2 injections de 5 puis 10 ug sc /j)
Liraglutide : Victoza (1injection par j :0,6 puis 1,2 mg)
Inhibiteurs de la DPP4 : gliptines
Retardent la dégradation des incrétines endogènes
Augmentent les C endogènes de GLP1 natif(?4-6),
Administration orale : une prise par jour
Sitagliptine : Januvia
Vildagliptine : Galvus Saxagliptine : Onglyza
11. Les effets thérapeutiques des analogues de GLP1 Effets sur les cellules beta pancréatiques :
Stimulation de la sécrétion d ‘Insuline glucose - dépendante
Stimulation de la biosynthèse d’Insuline
Restauration de la 1ere phase d’insulinosécrétion
Augmentation des réserves insulinosécrétoires
12. Les effets thérapeutiques des analogues de GLP1 Effets sur les cellules alphapancréatiques :
Inhibition de la sécrétion de glucagon, glucose-dépendante
Effet tonique inhibiteur
13. Efficacité des Analogues de GLP1 : études de phase 3
Diminution de l’Hba1c : similaire /ADO de référence
Amélioration du profil glycémique nycthéméral : Diminution des glycémies à jeun et post-prandiales
Originalité : Diminution du poids (- 2 à 4 kg ) , Effet satiétogène
14. Analogues de GLP1: effets indésirables Nausées : (48 % des cas)
Hypoglycémies (si SULF, dont la dose doit être diminuée ) : 25%
Diarrhées : 15 %
Développement d’Anticorps : 40 % (exenatide)
Risque de malabsorption des médicaments
15. Les analogues versus gliptines Les analogues de GLP1:
Gain un peu supérieur d’Hba1c
Perte de poids significative et soutenue
Formes injectables
Fréquence des effets indésirables digestifs
Les inhibiteurs de DPP4 :
Excellente tolérance
Quasi-absence d’hypoglycémie
Absence de CI ou d’interaction significative
Prise par voie orale
Neutralité pondérale
Risque lié à l’action sur d’autres substrats ?
16. Les interrogations Durabilité des effets?
Niveau de preuve des effets trophiques pancréatiques ?
Absence de données d’efficacité sur la prévention à long terme cardio-vasculaire
17. La place des analogues de GLP1
En cas d’échec d’une bithérapie par ADO
Remboursement : trithérapie avec SU et METF
Alternative :
Aux glitazones ( association METF /SULF )
Aux sulfamides ( association METF/TZD )
À l’insuline (association ADO)
Liraglutide : en bithérapie avec la METF
Choix : fondé sur la physio-pathologie
18. La place des gliptines Plus précoce
En association à la metformine
Inhibiteurs de DPP4 : TUEURS de sulfamides ?
19. Quelques leçons des études récentes sur les traitements intensifiés
20. Première leçon Bénéfice durable du bon contrôle sur le risque de complications dégénératives
Diabétiques de type 1 (maintien après 4 ans du bénéfice acquis malgré la progression de la maladie et l ’exposition à des niveaux gl +élevés
Diabétiques de type 2
intérêt d’une intervention précoce au cours des premières années d’évolution
-Facilité relative
-Intensification progr, pour éviter les longues périodes hyperg
-Recours plus précoce aux bithérapies, trithérapies et insulinothérapie
21. Deuxième leçon Dangerosité de l’hypoglycémie
Paradoxe : HBa1c basse / mortalité accrue
Trithérapies ,Quadrithérapie, Insulinothérapie
« stratégie globale inadéquate ??«
Sujets ayant une longue durée d’évolution diabétique
Sujets porteurs de MCV avérées
Fréquence des hypoglycémies : faible niveau d’étude
Rôle exact des hypoglycémies occultes : à élucider
22. Dangerosité de l’hypoglycémie
Hypoglycémies nocturnes : allongement du QT, diverses arythmies
? Nécessité d’une intensification très progressive des traitements sur plusieurs mois
Nécessité de définition d’objectifs intermédiaires raisonnables
Priorité : limitation du risque hypoglycémique
chez les sujets à risque CV
23. La sécurité CV des anti-diabétiques
24. La sécurité CV des antidiabétiques Hypoglycémiants et risque ischémique
Absence de bénéfice démontré du tt intensif de l’hyperglycémie
Absence de preuve formelle d’un bénéfice coronarien à long terme de l’INS
METF : est associée à une réduction du risque CV
PIOG : diminue le risque de nouvel IDM et d’AVC en prévention 2aire , mais augmente le risque d’I cardiaque
25. La sécurite CV Hypoglycémiants et risque ischémique
ROSIG:
n’a pas démontré de bénéfice CV en prévention 1aire (record)
Surrisque coronarien : débattu
Nouveaux AD : évaluation en cours
ADO et insuffisance cardiaque
GLIT : multiplient par 1,5 à 2 le risque d’H pour IC, mais n’augmentent pas la mortalite cv
METF : est le seul AD associé à une réduction du risque d’IC
26. La sécurité CV ADO et insuffisance cardiaque
METF :
est le seul AD associé à une réduction du risque d’IC,
est associée à un meilleur pronostic vital en cas d’IC
Attention : données épidémiologiques nécessitant une confirmation
27. Individualisation des objectifs
28. Individualisation des objectifs Objectif habituel d’HBA1C inf à 7%
Majorité des patients
Diabète récent
Absence de MCV
Diabète débuté à un âge jeune
Objectif : + strict , en l’absence de risque hypoglycémique significatif ou d’autres effets indésirables
29. Individualisation des objectifs Objectifs moins stricts :
Atcd d’hypoglycémie sévère
Espérance de vie limitée
Complications micro-macroangiopathiques avancées
Diabète de longue durée, pour lesquels les objectifs standard sont difficiles à atteindre
30. La stratégie thérapeutique d’addition
31. La stratégie d’addition HBA1C inf 6 %
Régime seul
HBA1c entre 6 % et 6,5%
Metformine
HBA1c entre 6,5 et 7 %
Metformine
+Inhibiteurs de la ddp4 ?
tolérance, effet complémentaire /metf
effet modéré : - 0, 7 % (hb initiale : 8 %)
+Acarbose ?
32. La stratégie d’addition HBA1c sup 7 %
Trithérapies orales
Pioglitazone
Effet sur les TG et la progression de l’athérome
Prise de poids, rétention
Gain de 1,2 %
Sulfamides :
Classe puissante
Hypoglycémies prolongées
Alternative : analogues de GLP1
Absence de risque hypoglycémique
Perte de poids
Forme injectable
Gain : exenatide - 0,79 % , liraglutide : -1,12 (hb initiale 8 %+-)
33. La stratégie d’addition Si échec : Insulinothérapie
Glycemie a jeun élevée : insuline lente
Mec : défreination de la production hép de glucose
Titration progressive
Risque hypoglycémique nocturne
Absence d’effet sur les glycémies postprandiales
Dose élevée : fréquence du cancer augmentée ?
Renforcement prandial :
Analogues rapides : repas hyperglycémiant, tous
Alternative : analogues de GLP 1??
34. L’autosurveillance glycémique
35. La surveillance glycémique : HAS Limitée à certains patients , en fonction des situations
Inscrite dans une démarche d’éducation
Ne doit pas être généralisée
Ne doit pas être une mesure passive, n’entrainant pas de conséquences thérapeut immédiates
Est un élément clé du traitement de certains diabétiques
36. La surveillance glycémique : HAS Intérêt :
Détection d’une dérive glycémique
Choix thérapeutique
Importance de l’explication des enjeux
fréquence
fixation des horaires,
objectifs glycémiques
décisions thérapeutiques à prendre
37. Insulinotherapie en cours
4 /j: schéma intensif sinon 2-4 /j
Insulinothérapie prévue
2-4/j
Traitement par insulinosécréteurs
2 par semaine à 2 par j
Traitement n’atteignant pas l’objectif
2/ sem à 2/J
Définition des objectifs
Avant les repas : 70 à 120 mg, - PP : inf 180 mg
38. Données récentes sur la surveillance Bénéfice :
HBA1C : sup 8 %
Adaptation du traitement en fonction des résultats
Méta-analyse récente (10 etudes randomisées):
Gain de 0,21 %
ASG passive : source de dépression et d’angoisse
39. Données sur la surveillance Chez les diabétiques agés :
Intérêt du renforcement (évènement intercurrent , traitement pouvant retentir sur l’équilibre )
Intervention d’une tierce personne en cas de perte d’autonomie
Non observance :
Importance de la motivation: intérêt du médecin et de l’équipe soignante
40. Données sur la surveillance Nécessité d’évaluation de l’exactitude clinique des systèmes de mesure de la glycémie capillaire
41. Nouveaux critères de définition du diabète
42. Critères de définition Propositions ADA :
Glycémie à jeun à deux reprises
Sup 1,10 gr : hyperglycémie a jeun
Sup 1,26 gr : diabète
HGPO (0-2 h )
Valeurs seuils : 1,10 -1,40 gr
Valeurs diagn : 1,40-2 gr
Glycémie random sup 2 gr, avec sp
HBA1C
Valeurs borne : 5,7% et 6,5%
Inf 5,7 % : non diab, - entre 5,7 et 6,5 % : haut risque
Sup 6,5 % : diabète
43. Critères de définition Arguments avancés pour utiliser l’HBA1c
Marqueur qui intègre le ° d’exposition au glucose
Absence d’influence de l’horaire du prélèvement (phénomène de l’aube)
Absence de nécessite du jeûne, stabilité /chimique
HGPO : faible reproductibilité, intolérance , influence de la vidange gastrique
Objections
HBA1C : critère spécifique mais peu sensible
Absence de réel seuil , en dessous duquel le risque de diabète est nul
44. Critères de définition Objections
Précision de la glycémie :+-2%, HB :4-5%
?moins bon coef de variation
utilité pour les enquètes epidemiol ?
Glycémie 2h HGPO : association avec les évènements CV
Résultats contradictoires rendus possibles par l’association glycémie a jeun / HBa1c
Limites de validité
45. Le dépistage
46. Etude ADDITION Deux enjeux :
Dépister les patients diabétiques de type 2
Comparer une prise en charge intensive /convent .
Etude d’intervention randomisée
Durée : 5,3 ans
3 pays : danemark, pays-bas, RU
Environ 3000 patients inclus
Diagnostic : gl capill, gl veineuses, puis HBA1
Stratégie intensive : CHD, arrêt du tabac, HBA1c inf 7 %, PA inf 13/8;5, CT inf 5 mmoll , asp si anti-HTA
47. Etude ADDITION Cas : 60 ans, IMC : 31, HBa1c : 6,6 %, PAS 15 mm, fumeurs : 27 %, IDM: 6 %, ualb : 18 %
Critère de jugement : décès CV+IDM, AVC non mortels, revascularisations et amputations
Médts :
Antihta :40%, versus 70-80 % fin d’étude
Statine :10%, versus 70-80 %
Antidiabétiques : 55 à 64 % en fin d’étude
Résultats : absence de différence sign. , absence de surcroît de mortalité dans le groupe traité intensivement
TX d’évènements survenus : plus faible que celui prédit dans les 2 groupes , traduisant une amélioration constante de la santé des diabétiques
Hypoth 1 : groupe conventionnel « trop bien soigné « ?
Hypoth 2 : faisabilité du dépistage et de la prise en charge
48. Le dépistage : ANAES 1/ Un dépistage opportuniste
- Au cours d’une consultation pour un autre motif
- Sujet de + de 45 ans présentant :
Origine non caucasienne /migrant
Marqueurs du syndrome métabolique
IMC sup 28 kg/m2
HTA
HDL inf 0,35 g, et /ou Tg sup 2gr, et /ou dyslipidémie traitée
49. Le dépistage Un dépistage opportuniste - suite
Sujet de + de 45 an présentant :
ATCD de diabète familal
ATCD de diabète gestationnel ou enfants de de PN sup 4 kg
ATCD de diabète temporairement induit
En cas de résultat négatif :
Test tous les 3 ans
Test annuel si hypergl a jeun
Test plus rapproché si plusieurs marqueurs
50. Le dépistage 2 / Un dépistage communautaire
Sujet de + de 45 ans en situation de précarité
Modalités :
Glycémie a jeun veineuse
Mesure de la glycémie capillaire
Mesure + de 2 h après le repas : 1, 20 gr
Mesure - de 2 h après le repas : 1,50 gr
Confirmation : glycémie veineuse
3 / Un dépistage simultané des autres FRCV
51. Références Correspondances en Metabolismes, Hormones, Diabètes et Nutrition : 11/2010
Dossier : securite CV des antidiabetiques
Medecine des maladies Métaboliques :
Supplement 1Vol 4: 09/2010: autosurveillance Glycemique
Diabetologie pratique :n 28: 09/2010
Réalités en nutrition et en diabétologie n 24 : 02/2010 (G Slama : p 24)