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Mme BOUCHEZ Professeur de Français M. CHATEAUREYNAUD Ecrivain. CLASSE DE 4A RECUEIL DE NOUVELLES PRIX VEDRARIAS. Collège Jean Moulin 7 allée des Dauphines 91370 Verrières le Buisson. 13 Décembre 2008. LE TRAGIQUE MALENTENDU
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Mme BOUCHEZ Professeur de Français M. CHATEAUREYNAUDEcrivain CLASSE DE 4ARECUEIL DE NOUVELLESPRIX VEDRARIAS Collège Jean Moulin 7 allée des Dauphines 91370 Verrières le Buisson 13 Décembre 2008
LE TRAGIQUE MALENTENDU Alexis, un jeune homme de vingt cinq ans qui était brun et avait les cheveux courts, était petit mais pas trop et était plutôt mince. Il travaillait en Corse à Ajaccio dans un magasin de vêtements dont il était propriétaire. Son magasin était placé en bord de mer. Ce jour-là, les affaires marchaient bien. Alexis sentait la douce fraîcheur du matin portée par un léger vent. Cette journée se présentait sous les meilleurs auspices. Un peu plus tard, un client se présenta. Il parlait mal le français. Alexis finit par comprendre que le client voulait connaître son nom. Il lui donna son nom et l’homme lui prédit un malheur le lendemain matin. Alexis ne s’inquiétait pas trop. Après une longue et bonne journée, il ferma son magasin. En rentrant chez lui, à pied comme il n’habitait pas très loin, il aperçut des enfants qui jouaient joyeusement. Arrivé devant sa maison, il découvrit planter dans sa porte, un couteau ensanglanté, et lut, inscrit en lettres de sang : « Je sais qui tu es ! » Pris de peur, il entra chez lui. Rien ne semblait suspect, il décida de se rendre au commissariat de police le lendemain. Le lendemain matin, il ouvrit le journal auquel il était abonné et lut un article intitulé : « Alexis, ennemi juré des trafiquants [...] » L’article était illustré d’une photo qui lui ressemblait beaucoup. A ce moment-là, il comprit et s’habilla pour partir au commissariat de police. Lorsqu’il ouvrit la porte de sa maison, un individu l’attendait avec un pistolet. Alexis voulut refermer la porte mais trop tard, l’individu tira et Alexis s’effondra.
L'enfant Mystérieux Par une belle soirée d'été, Laure, Alice et Jérémy se promenaient dans la forêt de Vincy où ils avaient planté leur tente quelques jours auparavant. La nuit était particulièrement douce et ils en avaient profité pour s'aventurer un peu plus loin de leur campement. Soudain le regard de Laure fut attiré par une lumière clignotante. Elle se retourna et appela Alice et Jérémy qui flânaient derrière elle : " Regardez cette étrange lumière ! Allons voir ce que cela peut être, répondit Jérémy. Ils s'avancèrent lentement en direction de la lumière et distinguèrent dans la pénombre, la silhouette d'une vieille voiture. Elle était assez ancienne, blanche et en bon état. Lorsqu'ils s'en approchèrent, les phares s'éteignirent brusquement. Jérémy alluma sa lampe torche et inspecta l'intérieur de la voiture. Sur la banquette arrière, il distingua une forme. C'était un enfant qui avait à peu près six ans. Il tenait ses genoux dans ses bras et l'on ne voyait de lui que ses cheveux bonds. Lorsqu'il leva la tête, Jérémy découvrit son petit visage couvert de boue. Ses grands yeux bleus et sa peau très pâle. Ses vêtements étaient troués et abîmés. Il regarda Jérémy et tendit ses bras vers lui. Jérémy ouvrit la porte de la voiture et le prit dans ses bras. Le petit garçon se blottit. Il tremblait "Que fais-tu tout seul dans cette forêt?" lui demanda Jérémy. L'enfant ne répondit pas. Ils le ramenèrent au campement, le lavèrent, l'habillèrent et le couchèrent. Puis, ils bavardèrent autour du feu de camp. Tout à coup, ils entendirent des gémissements qui venaient de la forêt. Tremblants de peur, ils se serrèrent les uns contre les autres dans la tente. Puis, finalement s'endormirent. Le lendemain, lorsqu'ils se réveillèrent l'enfant avait disparu. Ils s'habillèrent rapidement et retournèrent à l'endroit où ils l’avaient trouvé. La voiture avait disparu elle aussi, il n'en restait aucune trace comme si elle n'avait jamais existé. Ils décidèrent d'aller à la gendarmerie signaler ce qui s'était passé dans la nuit. Ils racontèrent aux gendarmes leur découverte. A ce moment, les gendarmes allèrent chercher plusieurs photos de petits garçons qui avaient disparu dans la forêt de Vincy. Laure, Alice et Jérémy posèrent leur doigt sur une photo et tous les trois en même temps s'exclamèrent : " Mais c'est lui ! " C’était la photo d'un enfant disparu vingt ans plus tôt.
La chasse au DragonIl était une fois, un roi, riche et célèbre qui possédait de nombreux domaines dont une forêt où vivait un dragon terrifiant qui faisait fuir tous les villageois des alentours. Ce roi avait une magnifique jeune fille à marier. Il voulait le prince le plus courageux pour sa fille. Alors il organisa une chasse au dragon. Celui qui réussirait à tuer le dragon gagnerait la main de sa fille. Beaucoup de prétendants désiraient la main de la belle princesse. Paul, un jeune homme de taille moyenne, blond aux cheveux bouclés, aux yeux bleu océan d’une magnifique beauté, était un paysan pauvre. Jamais la princesse ne l’épouserait. Cependant Paul n’était pas comme les autres, il était intelligent, et d’une très grande force. Il avait toutes les chances de tuer le dragon. Le matin de la chasse au dragon, tous les chevaliers de la région se réunirent. On entendit le coup de sifflet annonçant le départ et tous partirent au galop sur leurs chevaux, sauf Paul qui était à pied. Une fois à l’intérieur, les autres chevaliers attaquèrent le dragon et en très peu de temps ils moururent tous. Alors Paul s’attaqua au monstre. Au bout d’une longue bataille, le dragon épuisé était sur le point de se faire tuer. Alors il supplia Paul de l’épargner. Paul de bon cœur accepta de ne pas le tuer mais à condition que le dragon deviennent gentil et n’effraye plus les villageois. Après ce pacte, le dragon fit partie de la cour royale. Le mariage de Paul et de la princesse fut splendide.Ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux.
La pièce d’or Florian, un petit garçon de 13 ans, habitait à la Chaume en Vendée dans une petite résidence. Il était brun avec des yeux marron et un regard doux.Une semaine auparavant, dans la maison abandonnée en face de chez lui quelque chose d’extraordinaire s’était produit. Ce soir-là, la porte de cette maison était ouverte. Florian aperçut, depuis la fenêtre de sa chambre, l’entrée illuminée. Intrigué il s’habilla de vêtements chauds et quitta sa chambre. Il ouvrit délicatement la porte d’entrée pour ne pas réveiller ses parents et sortit. Dehors, un lampadaire brillait faiblement. Le vent soufflait et les feuilles tourbillonnaient.Florian prit son courage à deux mains et entra dans la maison abandonnée. La poussière recouvrait les meubles. Sur le sol de la cuisine, il y avait des assiettes cassées. Soudain, il entendit un bruit au premier étage. Il monta les escaliers la peur au ventre. Là-haut, la porte d’une des pièces était ouverte. Il entra et fut ébloui par une vive lumière. Il se sentit aspiré, pris dans un tourbillon de lumière.Florian se retrouva au bord de l’évanouissement, dans un monde différent. Tout était confus, blanc, doux, léger comme du coton. Autour de lui, l’épais brouillard se dissipa peu à peu. Un petit garçon s’approcha :N’aie pas peur, dit-il, je ne vais pas te faire de mal, je m’appelle Edouard.Le petit garçon prit Florian par la main et l’emmena devant une haute et grande machine avec au milieu un gros levier bleu et à côté, une petite fente :Tu vois cette machine ? Elle te permettra de rentrer chez toi mais… le problème, c’est qu’il faut une pièce d’or. Seule cette pièce peut activer le mécanisme et elle nous a été volée. Pour la retrouver, il faut aller dans la maison d’un vieil homme, dans ma ville.
Après une journée de recherches, Florian découvrit une petite maison différente des autres. Il s’en approcha et regarda par la fenêtre : un vieux monsieur dormait dans un fauteuil. Près de lui, sur une étagère, une pièce d’or !Florian tout heureux, entra dans la maison. La porte se referma brusquement derrière lui. Le vieil homme se réveilla :Qu’est-ce que tu fais là ? demanda le vieil homme en l’attrapant par les bras.L’enfant se débattit. Le vieil homme finit par le jeter un peu sonné dans une cage qu’il ferma à clé. Il mit la clé dans sa poche et quitta sa maison. Tout à coup, Edouard apparut dans la cage. Florian lui dit :Comment as-tu fait pour arriver là ?C’est un secret, répondit-il.Edouard prononça une formule magique. La cage s’ouvrit. Les deux garçons en sortirent. Avant de partir de la maison du vieil homme, Florian s’empara de la pièce d’or et retourna avec Edouard à l’endroit de leur première rencontre. Ils se dirent adieu devant la machine. Florian mit la pièce dans le monnayeur. Un tourbillon de lumière l’emporta. Il se retrouva dans son lit abasourdi.
LA PORTE DE L’ENFERC’était un grand jour pour David. Ce jour-là, il avait décidé de visiter le château de son oncle. Ce dernier était décédé deux mois auparavant et lui avait laissé son château en héritage. Malgré la pluie qui tombait, David prit sa voiture et se rendit au château. Les chemins pour s’y rendre étaient étroits et boueux. Le brouillard se levait et des coups de tonnerre grondaient. Bientôt il ne vit plus rien. L’obscurité l’inquiétait au point qu’il en claquait des dents. Tout à coup, la voiture heurta quelque chose et s’arrêta net. Il descendit pour voir ce qu’il se passait. Il tomba sur une lourde pierre. Sur celle-ci était gravé l’inscription suivante : « GUILLERMET JEAN CLAUDE MORT LE 31 OCTOBRE 1987». C’était le nom de son oncle qui, il y a peu, lui était encore inconnu. A coté de cette pierre, il en vit d’autres identiques. Il était dans un cimetière. Malgré sa peur, il décida de continuer sa route. Il arriva enfin au château, trempé et épuisé de sa longue et pénible marche. En y entrant, il découvrit un long couloir, sinistre et sombre. Des bruits incessants résonnaient dans le couloir. Il arriva dans une grande salle. Le parquet grinçait, les toiles d’araignée pendaient au plafond et les volets s’ouvraient et se refermaient sans cesse. La pièce était sombre, malgré les grandes flammes qui dansaient dans la cheminée. Soudain les bruits qui venaient du couloir recommencèrent. Mais cette fois ils étaient beaucoup plus forts. Puis le sol trembla. Et tout à coup, le feu s’éteignit. Il réussit à localiser le bruit : il venait du grenier. Il monta prudemment les escaliers en s’éclairant avec la lumière de sa lampe de poche. Plus il gravissait les marches, plus les bruits s’intensifiaient. En haut de l’escalier interminable, il aperçut une porte. Le bruit venait de là. Il en était persuadé. Il hésita à l’ouvrir. Et après une longue réflexion, il l’entrouvrit avec lenteur et précautions. Il n’arriva pas à éviter le piège : Une flèche qu’il avait actionnée en ouvrant la porte, se planta dans son ventre. Bizarrement il ne ressentit aucune douleur. Paniqué, il regarda autour de lui et aperçut une silhouette aux yeux rouges. Puis il distingua un homme avec une tête rouge, des cornes noires. Il avait une cape noire et un trident dans sa main .En regardant de plus près il remarqua que l’homme ne touchait pas le sol. Il poussa d’abord un rire ressemblant au bruit qu’il avait entendu. Puis il lui dit une d’une voix rauque et stridente : « BIENVENUE EN ENFER »
LA QUETE DU DRAGONJe m’appelle Max et au jour d’aujourd’hui j’ai quatre-vingt-trois ans. Dans ma jeunesse je faisais partie d’un groupe de chasseurs appelé « L’Elite ».A cette époque, j’avais pris une décision: je jurai de ramener le cadavre du dragon qui terrorisait le village depuis des centaines d’années. Vers midi, après m’être équipé de ma lance, de mon bouclier et de mon épée, je m‘élançai dans ma périlleuse quête.Je marchai de longues heures à travers l‘épaisse forêt appelée « Forêt de la Mort ». Le soir, alors que le soleil avait complètement disparu, je découvris un château entouré de douves. Le pont-levis était baissé. J’entrai et m’installai dans la plus confortable des chambres du château.Vers une heure du matin, j’entendis s’ouvrir la porte de la tour où je logeais. Je me levai prudemment et allai à la rencontre de mon visiteur. Je fus surpris de voir Jack, mon ami, qui faisait lui aussi partie de l’Elite. En s’avançant sur le sentier principal de la forêt de la mort, il avait aperçu de la lumière dans la tour du château et était venu voir ce qui s’y passait. Il me proposa son aide. Je lui répondis que ce ne serait pas nécessaire. Mais je me souvins alors de ce que m’avait dit mon maître: « Accepte toujours l’aide qui t’est proposée même si elle te semble inutile. ». J’acceptai alors la proposition de Jack.A l’aube, nous partîmes à la recherche du dragon. Nous traversâmes des forêts, des montagnes enneigées, de profonds ravins et bien d’autres obstacles encore. Le cinquième jour, vers midi, nous aperçûmes enfin, au loin dans le ciel, la monstrueuse bête. Elle était énorme. Sa tête était recouverte de pointes acérées, ses dents pointues telles des lances luisaient du sang de ses victimes. Son corps était enveloppé d’une armure d’écailles rouge foncé. Sa queue, elle aussi protégée par des écailles, formait, en son extrémité, une flèche prête à vous transpercer.Nous lançâmes notre assaut. Ce fut un combat magnifique. Nos épées se brisaient sur la carapace de la bête, nos boucliers volaient en éclats sous les coups du puissant monstre. Après un long combat, nous nous retrouvâmes en position de faiblesse. Nos coups étaient sans effet sur les écailles de l’animal. Lors d’une de mes attaques, je remarquai une faille dans cette armure : le ventre n’en était pas recouvert. Nous reprîmes le combat. Nous assénâmes de terribles coups dans le ventre et les pattes de la bête si bien qu’elle finit par tomber. Nous l’achevâmes et lui coupâmes la tête.Le lendemain, nous revînmes au village, traînant derrière nous la tête du dragon. En récompense de notre exploit, le roi nous invita à venir vivre à sa cour. Peu de temps après, il me nomma seigneur de la province. Jack fut nommé garde du corps royal et épousa la fille du roi.Voilà, c’est mon histoire et je peux vous assurer qu’elle est rigoureusement vrai.
L’apprenti bûcheron Il était une fois un apprenti bûcheron nommé Haludis à la chevelure blonde et aux magnifiques yeux verts. Un jour pendant qu’il se baladait dans la forêt en quête d’arbres à couper, il découvrit un arbre avec une magnifique écorce et d’énormes branches. Le jeune bûcheron murmura : « Je vais couper cet arbre: Une petite voix s’éleva alors : « Ecoute, bûcheron, arrête un peu le bras ; Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas. Alors le jeune bûcheron se dit: « Je deviens fou ! Ce n’est pas possible ! » Le jeune apprenti bûcheron se rendit aussitôt chez son maître. Son maître était un homme honorable qui était pris pour un fou car on disait qu’il pouvait parler aux arbres. Le jeune homme lui expliqua la situation. Son maître lui dit : « Montre-moi cet arbre, je pense avoir compris. Il t’a supplié de le laisser en vie. » Après être arrivé près de l’arbre, le maître lui expliqua pourquoi l’arbre l’avait supplié. Aussitôt le jeune apprenti eut l’impression que l’arbre avait l’air réconforté. Quelque mois plus tard, Haludis retourna près de cet arbre fabuleux. Le jeune homme vit que son arbre avait un peu grandi. Soudain Haludis aperçut de la fumée. Elle semblait provenir de la maison où habitait son maître. Haludis. Il courut le plus vite qu’il pouvait pour aller voir ce qu’était cette fumée. Il vit son maître allongé près de sa maison complètement brûlée. Il était brûlé au visage. Le jeune apprenti décida de mettre son maître à l’abri. Il l’emmena près de l’arbre magnifique et partit en ville achetée des médicaments. A son retour, il retrouva son maitre guéri. Haludis regarda l’arbre et s’exclama « MERCI D’AVOIR SOIGNE MON MAÎTRE » Depuis ce jour Haludis allait souvent voir l’arbre mais il n’en parla jamais à personne
L’arbre en or Il y a 700 ans, une sorcière planta un gigantesque arbre en or. Cet arbre figeait toute personne qui, au grand jour, tenterait de s’approcher de son château. Le 31 octobre 1836, Jacques, se promenait dans la forêt. C’était un jeune homme grand et musclé au teint foncé . Il était issu d’une famille nombreuse et très pauvre : quatre enfants, deux frères et une sœur. Ce n’était pas réellement sa sœur. Jacques et sa mère l’avaient trouvée dans les bois, il s’agissait d’une enfant abandonnée. Soudain Jacques aperçut l’entrée d’un château qui se situait à la sortie d’un bois. Il s’avança lentement et secoua la clochette accrochée au portail. Il attendit quelques instants mais personne n’ouvrit. Il tenta alors une deuxième fois, en vain. Il poussa le lourd portail de la demeure et se glissa dans un vaste parc. Il marcha doucement dans l’herbe et aperçut un magnifique arbre doté de mille feuilles d’or. Au second plan, se trouvait le château. Il était sombre avec quelques fenêtres brisées, mais c’est l’arbre qui attirait toute l’attention de Jacques. Il le contempla avec admiration, s’approcha , prêt à le toucher quand soudain un corbeau surgit, son croassement effraya le garçon qui s’enfuit vers son village. Il pénétra dans son petit hameau. C’était un village composé d’habitations très pauvres. Les villageois lavaient leur linge au ruisseau pendant que d’autres mendiaient assis par terre. Il vit sa mère sortir de chez elle, en courant vers lui. -Où étais-tu ? demanda-elle essoufflée. -Dans la forêt, et j’ai découvert quelque chose d’extraordinaire ! -De quoi s’agit-il Jacques ? -D’un arbre en or, maman. Sur le moment, elle ne le crut pas. Il insista, la prit par le bras et l’emmena au château afin de lui prouver qu’il disait vrai. Ils arrivèrent tous deux devant le grand portail. Jacques le poussa, sa mère se tenait derrière lui. Elle aperçut immédiatement l’arbre. Emerveillée, elle s’en approcha, en fit le tour, le toucha et instantanément se figea. -Tu t’imagines maman ce que nous pourrions faire avec tout cet or ? Mais sa mère ne répondit pas. -Maman, maman ? dit Jacques.
Pris de panique, il la secoua, hurla son nom mais elle était comme gelée. Il décida alors d’aller chercher des secours au village. Il courut à travers le bois, trébucha sur un tronc d’arbre mort, se releva, courut encore et arriva enfin chez lui. Toute la famille était réunie autour du feu de cheminée. Il se précipita vers eux et hurla que leur mère était en danger. Sans attendre, ils se levèrent et suivirent Jacques. André, le père de Jacques appela les hommes du village et leur ordonna de prendre les armes. Arrivé sur les lieux, Jacques leur donna quelques explications et tous entrèrent dans le parc. Où est-elle ? demanda André. A la grande surprise de Jacques, elle avait disparu ! C’était la nuit, l’arbre dormait et ne brillait pas. Ils décidèrent d’entrer dans le château. Arrivés dans le hall d’entrée, les villageois s’éparpillèrent dans toutes les pièces en appelant la mère deJacques. Soudain, un des villageois cria qu’il avait trouvé une statue ressemblant trait pour trait à son grand père disparu dix ans plus tôt. Plus tard, plusieurs personnes reconnurent un être cher qui avait disparu dans d’étranges circonstances. Tous existaient sous forme d’œuvres d’art exposées dans la grande pièce principale du château . Jacques s’aperçut que Géraldine, sa petite sœur ne cherchait pas, ne montrait aucune inquiétude. Fixant la statue de sa mère, Géraldine posa sa main dessus, lui redonnant la vie. -Comment as-tu fais cela ? -Je m’appelle Maria-Tonia. J’ai 750 ans. Ce château m’appartient. Je fige toute personne s’approchant de l’arbre d’or afin de récupérer leur vie et de prolonger la mienne. Aujourd’hui, le 31 octobre 1836, il est écrit que l’arbre doit mourir et que je dois disparaître. Adieu Jacques ! L’horloge sonna douze coups et Géraldine disparut alors. Toutes les statues reprirent vie ! De grandes fêtes eurent lieu pour fêter le retour des aînés au village. Depuis ce jour, Jacques vient chaque année se promener sur ce lieu étrange et ne manque pas de raconter son histoire à ses enfants.
L’ARBRE Un soir d’automne, je me promenais dans la forêt, lorsque je découvris à trois pas de moi, un arbre étrange, différent des autres, au tronc tordu que l’on pouvait reconnaître parmi des milliers et qui ne possédait que trois branches feuillues. Un filet de lumière s’échappait de son tronc. Intrigué, je m’en rapprochai pour comprendre d’où venait cette lumière. Tout à coup, j’entendis des voix qui appelaient à l’aide. Surpris, je reculai brusquement. L’instant d’après, je me rapprochai à nouveau de l’arbre, mais je n’entendis plus les voix. Puis, la lumière s’éteignit. Je ramassai alors une grosse poignée de châtaignes sous un grand châtaignier, tous près de l’arbre étrange, et les trouai l’une après l’autre à l’aide d’un bâton pointu. Ensuite, je plantai le bâton au pied de l’arbre et rentrai en semant les châtaignes une à une, tous les dix mètres, jusqu’à chez moi pour pouvoir retrouver le grand arbre le lendemain. Le lendemain matin, je me levai, pris mon petit déjeuner en pensant au soir précédent. Je me demandais ce qui pouvait se cacher dans cet arbre si mystérieux. Sans plus attendre, je pris mon manteau, mon sac et partis pour la forêt. Apercevant une grosse châtaigne, je la soulevai, elle était trouée. Je la mis dans mon sac et continuai mon chemin. Je fis cela pendant un certain temps lorsque je découvris le bâton que j’avais planté la veille au soir au pied du grand arbre. L’arbre avait disparu. Je rentrai donc chez moi, et regardai les informations à la télévision. Ce matin-là, un homme avait été tué dans une forêt, près d’un arbre étrange. Bouche bée, je reconnus tout de suite sur l’écran, l’arbre au tronc tordu. Curieux, je retournai dans la forêt. Au bout d’un moment, je retrouvai le bâton que j’avais planté au pied de l’arbre. L’arbre avait réapparu. Pourquoi cet arbre avait-il disparu, puis réapparu? Pourquoi un homme avait-il été tué près de cet arbre le matin même ? Je ne comprenais pas. Alors, je m’assis au pied de l’arbre et réfléchis. Au bout d’un temps, je remarquai que l’arbre possédait maintenant quatre branches. Soudain, je sentis quelque chose dans mon dos. Je me retournai mais ne vis rien. Quand je me retournai, l’arbre n’était plus là, mais je l’aperçus à l’horizon. Je me levai et marchai dans sa direction. La nuit était tombée. Ma curiosité prit le dessus, et sans me poser de question, je continuai ma route. Quand je l’eus rejoint, je posai mes mains sur le tronc et je sentis sous mon index un petit trou. Je me penchai et regardai à l’intérieur. Tout à coup, ce fut le trou noir. Je ne voyais plus rien. Au bout d’un moment, je me réveillai. Ma vue était troublée mais je me levai et rentrai. Arrivé chez moi, je me jetai sur mon canapé et regardai de nouveau les informations. Une nouvelle personne avait été tuée. Au début, on ne voyait à l’écran que l’arbre à côté duquel un homme était mort. Je reconnus de nouveau l’arbre au tronc tordu. Cette fois, il n’avait plus quatre branches, mais cinq. On vit ensuite la personne décédée. Avec un regard d’effroi, je vis mon corps. J’étais mort !…
Le château et le T-rex Un après midi, comme je me promenais dans une belle forêt. Je réalisai que j’étais perdu. J’essayai de retrouver mon chemin. Soudain, je vis devant moi deux sentiers. Je pris celui de droit. J’aperçus, alors, au loin un château. Je me dirigeai de ce coté. Arrivé devant une porte, je frappai. Elle s’ouvrit. J’entrai, une force étrange semblait m’attirer vers le premier étage. Une belle voix douce venait de l’extérieur. Je redescendis pour aller voir, mais quand j’ouvris la porte d’entrée, des êtres affreux apparurent. Ils étaient livides, avec de toutes petites mains blanches. Je m’enfuis. On aurait dit que les montres étaient prisonniers. Je me retrouvai à l’extérieur devant la porte. J’entendis à nouveau cette belle voix douce qui m’avait charmée dans le château. Cette fois-ci elle appelait à l’aide ! Il fallait que je trouve d’où elle venait. Je fis le tour du château. Je découvris une haute porte. Un bouton attira mon attention. Intriqué, j’appuyai dessus. La porte s’ouvrit. j’entrai dans une forêt très sombre, inquiétante. Un énorme t-rex gardait ses œufs. Une très jolie jeune femme me dit : «Pars vite, il va revenir, tu vas lui servir de repas » j’entrais dans le nid et j’écartai les œufs, je pris la main de la fille, puis je sortis hors du nid. Les œufs commençaient à éclore. Nous nous mîmes à courir. Nous nous arrêtâmes près d’un arbre. Je demandai à la jeune fille, comment elle s’appelait : « Océane ! me répondit elle » Je tombai amoureux d’elle. Nous n’avions plus le temps de parler. Le t-rex nous poursuivait avec ses petits. Nous nous enfuîmes, jusqu'à la porte, et la franchîmes avant que le tyrex et ses petits n’aient le temps de nous rattraper. Finalement nous retrouvâmes notre chemin Quelques mois plus tard, j’épousai la jeune fille. Nous devînmes parents de deux enfants magnifiques, une fille qui s’appelait Tiphanie et un garçon Sunny junior. Nous vécûmes heureux et eûmes beaucoup d’enfants.
Le château du mystère Un jour, Raphael, Marie et moi avions décidé de visiter un château aux alentours de ma maison. Nous partîmes dans la matinée. Arrivés devant le château, il nous sembla qu'il était abandonné : des vitres étaient cassées, on ne voyait aucune lumière et la porte d'entrée était entrouverte. Nous entrâmes dans le château et visitâmes des salles. Dans l'une d'entre elles, il y avait une grande cheminée en briques qui sûrement n'avait pas été utilisée depuis des années. Puis nous arrivâmes devant une grande porte en bois. Un panneau en interdisait l'entrée. Marie dévorée de curiosité resta devant la porte, Raphael et moi continuâmes la visite. Marie décida d'ouvrir cette porte. Alors une lumière en jaillit. Marie hurla et tomba évanouie sur le sol. En entendant son cri, nous nous précipitâmes vers elle et la transportâmes dehors. Dix minutes plus tard, elle reprit connaissance. Elle se plaignait d'avoir mal aux yeux. En effet, ils étaient rouges et comme desséchés. Elle nous réclama son sac. Il devait être resté devant la porte. Raphael et moi repartîmes le chercher. Quand nous y arrivâmes, il y avait une odeur horrible. Et pour cause, trois cadavres gisaient par terre. Effrayés, nous courûmes dehors. Nous constatâmes que Marie n'était plus là. Nous la recherchâmes partout, dans les buissons, sous les arbres mais nous ne vîmes aucune trace d'elle. Elle avait disparu. Raphaël et moi décidâmes de repartir vérifier dans le château. Nous parcourûmes toutes les salles, jusqu'à la grande porte en bois. Un bruit nous fit sursauter de peur. La porte s'entrouvrit et nous vîmes Marie gisant par terre parmi les cadavres. Terrifiés, choqués, nous restâmes bouche-bée devant cette vision atroce. " Comment Marie était-elle arrivée là?". Ce que Marie ignorait mais et que nous apprîmes plus tard, c'est que le château était hanté. Quiconque entrait seul dans la pièce interdite vendait son âme à l'ancien propriétaire, mort depuis plus de deux siècles.
Le dragon chercheur d’or Charles, un jeune homme, roulait en forêt dans une voiture avec son dragon chercheur d’or. Il s’arrêta net devant une grotte. Il y pénétra suivi de son dragon. Quelque chose attirait l’animal. Il reniflait les parois et donnait des coups queue. Soudain, des roches s’écroulèrent derrière lui. Il repoussa à plus tard le moment de dégager la sortie, tant il était pressé de rechercher l’or. Ils s’engagèrent plus profondément dans la grotte. Il alluma sa lampe de poche et marchèrent un moment. Le jeune homme aperçut devant lui un gouffre dans lequel il lança une pierre. Il estima alors que le gouffre mesurait au moins 400 mètres de profondeur. Mais il était intrépide. Il monta sur le dos de son dragon. Celui-ci déploya ses ailes, et ils descendirent dans le gouffre. Tout au fond, ils découvrirent trois longs tunnels. Ils s’engagèrent dans l’un deux se fiant à l’odorat du dragon. Le dragon était tout excité à l’idée de trouver de l’or. Au bout d’un moment, ils arrivèrent au bout du tunnel. C était une impasse. Charles pensait que son dragon s’était trompé. Mais le compagnon de Charles se mit à creuser avec ses griffes acérées comme s’il sentait la bonne odeur de l’or. Tout à coup, le dragon se heurta à une plaque dure. La lumière filtrait à travers la plaque. Le dragon creusa encore plus vite. Soudain la plaque s’écroula, une lumière éblouissante les aveugla. Elle provenait d’une grande salle pleine de pièces et de lingots entassés. Charles comprit qu’ils étaient devant une chambre forte. Mais il n’était pas un voleur. Il se contenta d’un petit lingot en souvenir. Et ils repartirent en sens inverse.
Le Jeune Dragonnier Un jeune garçon prénommé Rick habitait une ferme avec ses parents. Ils étaient très pauvres. Rick était mince, brun, pas très fort, grand et il avait les yeux verts. Un jour, non loin de là, un marchand de dragons s’aperçut que ses dragons s’étaient tous échappés. Le lendemain, Rick, qui allait chercher du bois dans la forêt voisine, trouva un dragon. Le jeune homme et le dragon se regardèrent. Bizarrement l’animal ne s’enfuyait pas. Rick s’approcha de lui, le caressa et, par instinct, monta dessus. L’animal n’eut d’abord aucune réaction. Puis, au bout d’un moment, il commença à courir et s’envola avec Rick sur son dos. Personne n’entendit plus parler d’eux. De son côté, Rick arriva dans un monde magique. Là, il fit connaissance avec des personnes qui l’acceptèrent dans leur maison. Rick dressa son dragon en toute tranquillité dans un petit village du monde magique. Le monde magique était vaste et il abritait de nombreuses créatures fantastiques. Mais un jour, le village où résidait Rick fut attaqué par un satyre maléfique nommé Lurzan Putrepoing. Rick prit de frayeur monta sur son dragon et partit. Un an plus tard, dans le monde des mortels, une silhouette apparut dans le ciel. C’était un dragon bleu chevauché par un jeune homme. L’animal se posa devant la ferme des parents de Rick. Le jeune homme descendit du reptile. C’était Rick : après une longue année passée à apprivoiser son dragon dans le monde magique, il voulait absolument revoir ses parents. Il avait grandi, mais son visage n’avait pas beaucoup changé. Son dragon semblait dressé à présent. Rick pénétra dans la cour de ferme ; il examina sa maison. Elle n’avait pas changé du tout. Il entra dans la maison et appela : « Père, Mère, je suis de retour ! ». Ses parents, qui pensaient qu’il avait disparu pour toujours, accoururent dans l’entrée, ils reconnurent leur fils et l’enlacèrent à tour de rôle. Après avoir rassuré ses parents, il leur dit pourtant qu’il devait repartir pour débarrasser le monde magique du démoniaque Lurzan Putrepoing. Rick et ses parents sortirent à l’extérieur. Rick chevaucha son dragon et partit sans se retourner tandis que ses parents, pleurant à chaudes larmes, lui faisaient des signes de la main. Arrivé dans le monde magique, Rick et son dragon s’arrêtèrent devant une auberge où ils se reposèrent. Lurzan Putrepoing résidait seul dans une grotte. Ce lieu était nommé Mortholme. Le lendemain, Rick et son compagnon partirent pour Mortholme. Quand ils parvinrent à la grotte, il pleuvait. Rick pénétra le premier dans l’endroit obscur. Il était suivi par son animal qui avait un peu peur. Le dragon se rapprocha de son maître. Rick alluma une torche : il tomba nez à nez avec Lurzan le maléfique. Le satyre dit d’une voie grave : « Que viens-tu faire dans mon antre ? Je viens chercher ta tête, monstre ! », répondit Rick. Un combat acharné débuta : Rick avec ses poings, le dragon avec ses pattes et Lurzan avec ses cornes. Rick attrapa les cornes de Lurzan et il tira de toutes ses forces. La magie de la présence de son dragon à ses côtés agit enfin : le cou du satyre ne put tenir. Rick arracha la tête de Lurzan. Après avoir accompli cet acte héroïque, Rick à nouveau sur le dos de son dragon, repartit chez lui. Rick revint définitivement à la ferme, et il resta vivre avec ses parents. Il relâcha le dragon avec qui il s’était pourtant lié fortement durant ces deux longues années. Il en avait assez de voyager, il préférait sa famille. Après la mort de ses parents, il écrivit son aventure et il connut un grand succès.
L’œuf doré Olivier était un nain. Il avait une cinquantaine d’années, les yeux bleus , les cheveux longs et blancs, il était mince. Il avait des rides et il portait une boucle d’oreille dorée à l’oreille gauche. Il vivait dans la forêt en compagnie de son dragon Rolux qu’il avait trouvé dans une forêt lorsqu’il était petit. Un jour, Olivier décida d’aller faire un tour avec son dragon. Il le sella et partit. Pendant qu’il volait dans les airs, la selle se détacha et tomba. Heureusement qu’il était bien accroché au cou de Rolux car il serait tombé lui aussi. Il parvint malgré tout à atterrir sur une plaine et commença à rechercher sa selle dans la forêt. Il se perdit. Au moment où il commençait à être fatigué, il découvrit un immense château entouré d’un jardin. Tout autour, les plantes étaient en or. Il entra dans le château. Dans le hall, il y avait beaucoup de meubles dont un qui lui plut particulièrement : une armoire en chêne. Alors qu’il contemplait l’armoire, la porte s’ouvrit tout à coup. Une lumière en jaillit et engloutit Olivier. Il arriva dans un monde où ne vivait aucun être humain. Il était au temps des dinosaures. Il y avait toutes sortes de dinosaures et de plantes mystérieuses. Il se demandait comment il était arrivé là. Il marcha pour essayer de découvrir un moyen de sortir d’ici mais il ne trouva rien. Au bout de quelques jours de marche et de découverte de nombreuses espèces de dinosaures, il trouva un œuf doré. Il le prit et le mit dans sa poche discrètement. Il se dit qu’il pourrait le ramener chez lui s’il trouvait un moyen de sortir d’ici pour le faire éclore et avoir un animal de plus. Soudain, un frisson parcourut son corps, il vit une grotte sombre. Il y entra et découvrit, au fond, une porte dans une paroi rocheuse. Cette porte, s’ouvrit tout doucement et engloutit Olivier comme quelques jours auparavant. Il se retrouva en plein ciel, sur son propre dragon qui avait récupéré la selle qu’il avait perdue. Il rentra chez lui et couva l’œuf doré qu’il avait trouvé. Après quelques semaines, un bébé dragon doré naquit. Quand il devint adulte, il s’accoupla avec Rolux et eurent beaucoup de bébés dragons. Ils fondèrent une belle et grande famille de dragons autour d’Olivier.
Un étrange rêve ou une étrange réalité ? Les mécaniciens vérifièrent que tout était en bon état de fonctionnement. Ils poussèrent la voiture jusqu’à la ligne de départ. Alain était un redoutable pilote et aussi le grand favori de la course. Son entraîneur s’approcha et lui dit : « Prêt pour une nouvelle victoire champion ? Oui lui répondit Alain ». Soudain le starter se plaça devant les voitures pour donner le départ. L’entraîneur qui discutait avec Alain recula, et l’encouragea une dernière fois. Le départ fut donné et les voitures partirent à toute allure. Le jeune pilote se faufila jusqu’ à la première place. Maintenant, rien ne pouvait plus l’arrêter. Enfin c’est ce qu’il croyait jusqu’ au moment où il perdit le contrôle de sa voiture. Il sortit de la route et s’évanouit. En se réveillant, il reconnut l’immense forêt, qui jouxtait le circuit. Il s’étonna que personne ne vienne lui porter secours. Il décida alors de regagner le circuit en suivant les traces de pneus de sa voiture. Tout en marchant il se demanda comment cet accident avait pu arriver. Pendant qu’il était dans ses pensées, il trébucha contre une racine et tomba à terre. Il se releva et découvrit avec surprise une porte dans un tronc d’arbre ! Il recula par surprise, puis il s’avança à nouveau par curiosité vers la porte qui s’ouvrit soudain. Alors, il disparut dans un tourbillon de poussières. Alain réapparut dans une nouvelle forêt. Il prit un chemin et vit au loin la silhouette d’un homme. Ce dernier vint le percuter quelques instants plus tard. C’était un vieil homme, pauvrement vêtu. Il lui dit : «Vite cache-toi derrière cet arbre ? » L’inconnu et Alain se baissèrent. Deux léopards apparurent soudain. Cela était étrange, car aucun léopard ne vivait là. De, plus ils étaient vêtus d’habits rouges et armés d’une épée. Ils semblaient chercher quelque chose. Alain demanda : - « Que cherchent-ils ? - Moi, lui répondit l’homme. - Pourquoi ? - Je n’ai pas le temps de t’expliquer. » Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase car les léopards les avaient repérés. L’homme dit à Alain de rester derrière lui. .Le combat commença. L’homme leva ses bras en l’air et prononça des phrases. A cet instant des éclairs jaillirent de ses mains et tuèrent un des léopards. L’autre esquiva le rayon de lumière et blessa Alain. Il saignait. L’homme fit sortir de ses mains des éclairs encore plus puissants. Le léopard, cette fois-ci, n’esquiva pas son attaque. Alain qui sentait la fatigue s’allongea au pied d’un arbre. Avant de s’endormir, il vit l’homme disparaître. Il se réveilla dans un hôpital. Il se demanda s’il venait de rêver car il sentait une douleur à la main mais il ne saignait pas.
Charlotte C’était une journée presque comme les autres pour Charlotte. Après avoir déjeuné, elle fit une sieste, puis sortit en fin d’après-midi. Elle monta dans sa voiture et partit visiter la maison qu’elle avait héritée de son père. Charlotte fut surprise de voir que cette maison était abandonnée. Les volets étaient fermés mais curieusement la porte était entrouverte. Elle était consternée que l’héritage de son père se résume en une ruine. Son père avait eu un coup de cœur pour cet endroit mais n’avait pas eu le temps de faire des travaux avant de mourir. Elle décida d’entrer et poussa la porte. La maison sentait le renfermé, le parquet grinçait. Elle entra dans le hall. Il était sombre. Elle ouvrit les volets à moitié cassés. Un grand escalier menait à l’étage. Des toiles d’araignées tapissaient les marches. Charlotte le monta, marche après marche. Ses pas résonnaient dans un silence inquiétant. Dans le couloir, de grandes bibliothèques ornaient les murs. Elle décida de remettre à plus tard l’exploration des pièces. Charlotte redescendit. Elle chercha la cuisine. Cette pièce était très ancienne. Une odeur de nourriture hantait la pièce. Quelqu’un vivait-il dans la maison ? Elle était inquiète et partit vers le salon. Tous les meubles étaient cassés. Le soir allait tomber, Charlotte décida de dormir dans sa voiture car le sentiment d’une présence l’inquiétait. Elle observa sa maison à travers les vitres de sa voiture. Ne voyant personne, elle ressortit enveloppée d’un pull et s’approcha de la maison. Elle aperçut alors par une fenêtre entrouverte une silhouette qui se déplaçait dans la maison. Il y avait un homme, grand, brun, sale, mal vêtu qui avait la peau sur les os. Elle pensa qu’il valait mieux qu’elle retourne dans sa voiture afin que l’individu ne la découvre pas. Le lendemain matin, elle se leva et entra discrètement dans la maison. L’homme était endormi sur le canapé. Soudain il se réveilla et aperçut Charlotte devant lui. Il eut un mouvement de recul puis l’attrapa. Charlotte essaya de fuir, en vain. L’inconnu sortit son pistolet et tira. Le corps de Charlotte était allongé, couvert de sang. L’homme la regarda et dit : « Et une de plus ! » Quelques jours plus tard, la Une du journal local, indiquait que la police venait d’arrêter un tueur en série. Cet individu était bien le meurtrier de Charlotte.
LE REVE D'UN ENFANT Un jeune homme appelé Louis qui habitait dans la région parisienne rêvait de partir à la guerre que plus tard nous appellerions la guerre 14/18. Chaque jour, il écoutait la radio pour se tenir informé du front. Quand on lui parlait de la guerre, il disait " comme ce doit être bien d’aller à la guerre". A ses yeux, la guerre était un jeu. Il ne comprenait pas qu'à la guerre, on tirait avec de vraies armes, pas comme ces joujoux qu'on trouvait sur le marché. Le 15 décembre 1916, Louis fêta son 14 ième anniversaire, l'âge pour partir à la guerre. Un après-midi d'hiver, il alla s'inscrire à la mairie afin de partir combattre pour sa patrie. Son rêve se réalisait enfin. Le lendemain, le camion de l'armée l'attendait. Il monta dedans, on lui donna son paquetage : son arme, des grenades et un uniforme plein de sang et de boue. Déjà sa vision de la guerre commençait à changer. En approchant du front, les soldats entendaient les obus frapper. Le bruit devenait de plus en plus fort. Soudain, la conductrice stoppa net. Un officier les attendait. Ses médailles et ses barrettes laissaient penser que c'était un maréchal. Il s'appelait Berébant. Celui-ci conduisit Louis et d'autres volontaires dans les tranchées. Arrivé dans la tranchée, Louis comprit que son rêve était devenu cauchemar avec la boue et les rats qui passaient entre ses jambes. Il entendait les blessés appeler leur maman. Il fut convoqué par le maréchal qui lui dit que le lendemain à l'aube, il sortirait prendre la tranchée allemande. Le jour se coucha mais les obus et les coups de feu continuèrent. Louis n'arriva pas à fermer l’oeil de la nuit. Vers 6 heures un soldat cria " debout ! ". Louis prit son fusil. A peine le temps de manger, le sifflet du maréchal retentit. Cela signifiait le départ pour l'assaut de la tranchée allemande. Tout le monde se mit à courir. Une fois arrivés dans la tranchée, les soldats virent très vite qu'une mitrailleuse les attendait. Dix soldats tombèrent. Louis se jeta par terre. Il vit l'arme de deux casques ennemis. Il savait où pointer son arme. Il leva la tête et tira au hasard. Raté… Il tira une deuxième fois et celle-ci fut la bonne. Tout fier de lui, il s'empressa de se lever malgré les cris des autres soldats " Non petit, reste là !... » Un coup de feu retentit. Il avait oublié le deuxième soldat allemand. Il regarda sa poitrine et vit le sang qui en sortait. Il tomba dans la boue, mort.
Sacha Sacha, un jeune homme vivait dans Paris et rêvait de devenir créateur de gadgets. Mais il était un peu niais comme son professeur Chen. Pour l'instant il était en apprentissage. Ce jour-là, il devait aller chez le professeur Chen. Il faisait assez beau. Malgré, quelques nuages, le ciel était toujours aussi bleu. Il rentra dans la maison du professeur Chen. Il n'était pas là. Il alla dans le garage où le professeur Chen travaillait souvent. Il découvrit une grande armoire métallique qui n'était pas là auparavant. Au centre de l'armoire, il aperçut un gros bouton rouge parmi d'autres petits boutons. Sacha examina l'armoire. Sa grande curiosité l'amena à appuyer sur le bouton rouge. Alors Sacha fut transporté au pied d'un château. Il découvrit des personnes vêtues comme des chevaliers : des hommes vêtus avec des collants. Les filles portaient des robes longues. Sacha s'exclama en rigolant "C’est un bal masqué !". Deux chevaliers le prirent violemment et lui dirent qu'il n'était pas invité. Quelques minutes après, le ventre de Sacha cria famine. Il leur demanda :"Quand est-ce qu'on mange Mac Donald ? » Ils lui apportèrent une purée assez étrange. Il faisait très froid. Sacha n'arrivait pas à dormir. Il réfléchit en se disant " Pourquoi ces hommes et ces femmes sont-ils vêtus si bizarrement ? Ils parlent d’une drôle de manière." Et soudain il dit " Je suis au Moyen-Âge ! "
« Scène » de crime Un soir un jeune homme au physique ordinaire, de taille moyenne, brun aux cheveux courts et aux petits yeux bleus malicieux, avec un air extrêmement espiègle et prétentieux, se promenait dans la forêt. Le temps était nuageux et les arbres dansaient au gré du vent. Soudain, il fut surpris par l’orage. La forêt s’assombrit. Il courut en direction d’un château abandonné pour s’y réfugier. Trempé, il arriva au château et entra. A première vue, l’intérieur n’était très rassurant. Le château était sombre, des toiles d’araignées pendaient par endroits. Par moment, un courant d’air pénétrait à travers les vitres brisées et faisait frissonner l’homme. Les meubles et les tapisseries paraissaient intacts sous la poussière. L’homme ouvrit au hasard une armoire pour voir ce qu’il y avait dedans. Il découvrit, terrifié, emballé dans du plastique transparent, une forme qui ressemblait fort à un cadavre. L’homme sentit son cœur s’accélérer. Son visage devint très pâle. Il s’assit, sortit son téléphone portable pour appeler la police. Mais il n’y avait pas de réseau. Il se déplaça pour tenter de capter. Il poussa une porte, entra dans une autre pièce et se trouva face à une scène de crime. Deux corps étaient allongés au centre de la pièce, tous deux atteints d’une balle entre les deux yeux. Y avait-il un tueur en séries dans les parages ? L’homme sortit, épouvanté et s’enferma dans une autre pièce. Quelques minutes plus tard, il entendit du bruit. Quelqu’un entra alors en sifflotant. L’inconnu ne prêta aucune attention aux cadavres et se dirigea vers le jeune homme. Là, il lui demanda : - Et bien mon bon monsieur, que vous arrive-t-il ? - Les…les cadavres, vous ne les avez pas vus ? - Quels cadavres ? - Ceux qui sont dans la pièce d’à côté. - Ah ! Ceux là ! Mais ce sont des mannequins, s’écria l’inconnu. - Comment ça ?s’exclama l’homme. - Et bien, voyez-vous en ce moment je tourne un film d’horreur. J’ai besoin de quelques mannequins. Ils sont très réalistes, n’est-ce pas ! s’exclama fièrement le réalisateur. Le jeune homme soulagé, comprit enfin son erreur, puis éclata de rire.
Mon ami Rox Quand j’étais enfant, j’allais souvent en vacances chez mon grand-père. Dans la chambre où je dormais, il y avait une armoire étrange. J’étais le seul à connaître le monde qui se cachait derrière : ses dragons apprivoisés, ses châteaux en or et toutes ses créatures fantastiques. À huit ans, je partis passer l’été chez mon grand-père. Arrivé là-bas, je me précipitai dans ma chambre et pénétrai dans cette armoire. Je vis une belle selle de cuir marron et un mors solide. Je les pris et allai dans la forêt aux arbres bleus pour apprivoiser un dragon. À l’orée de la forêt, je vis un dragon bleu, aux doux yeux verts. Il était attentif à mes mouvements. Je le domptai et l’appelai Rox. Je lui fabriquai une grande cage afin qu’il ne s’enfuie pas. Chaque été, j’allais le voir et m’entraînais à le monter. À quinze ans, je le montais déjà très bien. Un jour, comme je me promenais avec mon dragon dans la forêt, je remarquai une pancarte clouée sur un arbre. Elle annonçait une grande course de dragons. Le vainqueur gagnerait dix millions de zynos. Cela représentait à peu près cinq millions d’euros. Le grand prix devait avoir lieu la semaine suivante, je m’entraînai très dur et prolongeai mes vacances chez mon grand-père en trouvant une excuse. La veille de la compétition, je me reposai pour être en forme. Le lendemain, je me levai très tôt pour participer au grand-prix. À part la finale qui se disputait à trois, toutes les courses étaient des duels. Je gagnai sept duels et en perdis un mais je parvins quand même en finale. Sur la ligne de départ, figuraient Bulbi le petit gobelin vert comme son dragon, et Cranefor le sorcier noir avec son dragon rouge. La finale se déroulait dans un sombre canyon. Bulbi le connaissait par cœur car c’était le même depuis une vingtaine d’années et il était arrivé premier à tous les grands prix depuis sept ans. Mais cette fois, grâce à sa magie noire, Cranefor avait changé les panneaux. Le circuit n’était donc plus dans le même sens. Bulbi qui pensait le connaître par cœur se perdit très vite car il n’avait pas regardé les panneaux. Mais moi qui ne connaissais pas l’ancien circuit, je suivais les panneaux et les indications des spectateurs qui m’encourageaient du haut du canyon. Au troisième et dernier tour, je commençais à connaître le circuit et je rattrapai Cranefor, petit à petit. Nous étions côte à côte. Son dragon me donnait des coups d’ailes mais je les esquivais. En voulant me jeter un sort, Cranefor perdit l’équilibre et tomba. Je restai seul en course. Quand je franchis la ligne d’arrivée, tout le monde m’acclama et me félicita. Le lendemain, les larmes aux yeux, je relâchai mon dragon dans la forêt aux arbres bleus car je savais que je ne pourrais plus m’en occuper. J’allais à la banque du monde irréel pour changer ma récompense en euros, que je mis sur mon compte en banque. Quand mes parents s’en aperçurent, je leur dis que j’avais gagné cet argent avec un ticket à gratter pour ne pas leur révéler le secret du monde de l’armoire.