1 / 23

Y a t-il des indications à l’épuration extrarénale en toxicologie ?

Y a t-il des indications à l’épuration extrarénale en toxicologie ?. DESC réanimation médicale CASTANIER Matthias Marseille. oui. Introduction. Schreiner et al en 1955 : Première intoxication traitée par hémodialyse Nombreuses techniques proposées depuis

jennica
Download Presentation

Y a t-il des indications à l’épuration extrarénale en toxicologie ?

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Y a t-il des indications à l’épuration extrarénale en toxicologie ? DESC réanimation médicale CASTANIER Matthias Marseille

  2. oui

  3. Introduction • Schreiner et al en 1955 : Première intoxication traitée par hémodialyse Nombreuses techniques proposées depuis Enthousiasme

  4. Mais Données théoriques ≠ Efficacité toxicocinétique et toxicodynamique

  5. La technique d’épuration doit • Augmenter l’élimination du toxique • Raccourcir la durée d’évolution ou la gravité de l’intoxication • Corriger les troubles métaboliques liés à la dégradation du toxique

  6. Efficacité toxicocinétique Toxicocinétique • Volume de distribution et concentration plasmatique C.Plasm = Q.Tox Vd • Clairancecorporelle totale • Clairance d’épuration • Quantité épurée

  7. Propriétés physicochimiques du toxique et technique employée • Hémodialyse: Diffusion, membrane semi perméable, PM < 600 DA, hydrosolubles • Hémofiltration: Filtration par gradient de pression, MSP, d’eau « plasmatique » et de molécules dissoutes < 40000 DA • Plasmaphérèse / exsanguinotransfusion hémoperfusion

  8. Efficacité toxicocinétique Toxicocinétique • Volume de distribution et concentration plasmatique C.Plasm = Q.Tox Vd • Clairancecorporelle totale • Clairance d’épuration • Quantité épurée

  9. Au total : L’EER d’un toxique est appréciable si le Vd est faible < 2 -3 l/kg, le taux de liaison protéique et la clairance d’épuration réellement supérieure à la clairance totale*[3][4]

  10. Facteurs inhérents à la technique : Débit sanguin maximum, saturation cartouche, volume de diurèse... • Diffusion du secteur profond vers le secteur vasculaire Ainsiune clairance totale >100 ml/min exclu le toxique d’une EER

  11. Peu de toxiques peuvent bénéficier d’EER

  12. Efficacité toxicodynamique • Diminution de la gravité et/ou de la durée de l’intoxication ou de prévention • Corrélation nécessaire entre gravité / C.plasmatique / C.organes cibles • Distinction toxiques fonctionnels et toxiques lésionnels

  13. Efficacité en termes de morbi/mortalité • Alternatives thérapeutiques: traitement symptomatique et antidotique • Risques de la technique: invasive, héparinisation

  14. Gravité de l’intoxication Clinique : T fonctionnels Concentration : T lésionnels ou mixtes [5] - Complications - Désordres métaboliques - Insuffisance rénale

  15. Indications certaines • Methanol • Ethylène glycol • Lithium

  16. Methanol Ethylène glycol 144 intoxications 54 50 % gueries 57 % 25 % sequelles 26 % 25 % décédés 17 %

  17. Indications possibles • Acide acétylsalicylique [6] • Autres alcools et glycols • Acide 2-4 dichlorophénoxy • Procaïnamide • Acide borique et brates

  18. Indications inutiles ou non prouvées • Paraquat • Métaux • Cardiotropes

  19. Les autres techniques • Dialyse péritonéale • Exsanguinotransfusion et plasmaphérèse • Hémoperfusion Phénobarbital / Théophylline / Méprobamate • Hémofiltration Pas d’indication prouvée en toxicologie

  20. Conclusion • Peu de toxiques justifient le recours à une épuration extrarénale • Techniques invasives qui doivent être réservées à des intoxications graves • Efficacité biologique ne veut pas dire amélioration du pronostic

  21. Bibliographie [1] Jaeger A, Intoxications aiguës. Elsevier 1999 [2] Grenier-vanheste S,Droy JM,Intoxications aiguës en réanimation [3] Pond et al. Med J Aust 1991 [4] Garella et al. Kidney Int 1988 [5] Jaeger et al. Acta Clin Belge 1990 [6] Jacobsen et al. Hum Toxicol 1988

More Related