l ’Organisation du Contrôle de Gestion: Place et finalités

1. l ’Organisation du Contrôle de Gestion: Place et finalités

2. I II III IV V . Introduction . Mission . Structure . Profil . Conclusion

3. I. Introduction L ’organisation de toute fonction consiste à Définir : • Ses rôles et responsabilités • Sa position dans l ’organigramme • Sa structure • Son effectif • Les missions de chaque niveau de structure • Leurs relations fonctionnelles • Les critères de qualification des responsables • Et enfin leurs critères de performance

4. IV. Profil (Connaissances) 1.Formation Supérieure • Qu’elle soit Technique, Commerciale, Comptable ou Administrative • Complétée par une formation spéciale en contrôle de gestion 2.Connaissances Indispensables • Connaissance de l ’entreprise et de son environnement, sans avoir fait obligatoirement un séjour prolongé en usine, dans les services commerciaux…, il devra bien connaître les problèmes sui se posent dans les différents secteurs • Connaissances comptables ( générale et analytique) • Connaissances financières (problèmes de financement, trésorerie…) • Connaissances de la technique budgétaire qui est simple, mais ne s ’improvise pas.

5. IV. Profil (Qualités) 1.Contact humain • C ’est vraiment la qualité primordiale, car il ne s ’agit pas seulement de mettre en route une belle mécanique, mais d ’intégrer à la vie même de l ’entreprise 2.Autorité morale • C ’est la seule que peut posséder le contrôleur de gestion, qui est souvent dépourvu de toute autorité hiérarchique. Il est indispensable qu’il soit admis comme interlocuteur valable par tous les responsables 3.Faculté d ’adaptation à des problèmes variés • le contrôleur de gestion devra savoir se mettre à la place des responsables pour pressentir leurs besoins (qu’ils seront souvent incapables de définir), tous en restant à sa place (c ’est à dire en n ’empiétant pas dans les responsabilités des autres 4.Etat de synthèse • Aussi nécessaire que l ’esprit d ’analyse

6. IV. Profil (Qualités) 5.Persévérance • Ce même obstination, dans un travail parfois décourageant, et qui réclame beaucoup d’efforts pour porter des fruits 6.Esprit critique • qui consiste à ne pas prendre comme argent comptant les « impressions » des uns ou des autres, mais à toucher, rechercher des faits. Il ne faut pas non plus tomber dans le perfectionnisme, et le bon sens doit servir de garde-fou 7.Objectivité et indépendance • Au sein des tensions et querelles internes existant dans toute entreprise 8.Esprit de Décision • S ’il s ’attend d ’avoir tous les éléments pour conclure une étude ou boucler un budget, le contrôleur ne fera jamais rien. Il doit savoir parfois se contenter d ’ordres de grandeur et travailler avec des matériaux imparfaits

7. V. Conclusion Parmi les clés de succès de tout système de contrôle de gestion, son organisation adaptée à l ’activité dans laquelle elle s ’implante en respectant les normes de la fonction garantissant son bon fonctionnement. Le contrôle de gestion étant une fonction d ’amélioration des performances doit acquérir sa dépendance pour son évaluation soit logique et réelle. Pour cela, sa mission doit intégrer la planification à tous les horizons, la budgétisation de toutes les opérations et le reporting de toute l ’activité. Ceci repose sur les systèmes d ’organisation et d ’information performants et dont le contrôle de gestion constitue l ’animateur de sa conception et de son maintenance La répartition des tâches entre ses départements doit permettre une meilleure réactivité des centres de décision, le suivi de réalisation des stratégies, projets, budgets et performances. Ainsi, le contrôleur de gestion doit être un bon communicateur, négociateur et conciliateur