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18ème rapport annuel de L’OBSERVATOIRE DE L’ENDETTEMENT DES MENAGES

18ème rapport annuel de L’OBSERVATOIRE DE L’ENDETTEMENT DES MENAGES. présenté par le professeur Michel Mouillart - Mercredi 12 avril 2006 -. Accueil de Monsieur Pierre Cortesse, Président du Conseil Scientifique de l’Observatoire, ancien Vice-Président du Conseil National de la Concurrence.

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18ème rapport annuel de L’OBSERVATOIRE DE L’ENDETTEMENT DES MENAGES

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Presentation Transcript


  1. 18ème rapport annuel deL’OBSERVATOIRE DE L’ENDETTEMENTDES MENAGES présenté par le professeur Michel Mouillart - Mercredi 12 avril 2006 -

  2. Accueil de Monsieur Pierre Cortesse,Président du Conseil Scientifique de l’Observatoire,ancien Vice-Président du Conseil National de la Concurrence Présentation du professeur Michel Mouillart : 1. 2005, une reprise qui s’amplifie 2. Des évolutions toujours lisibles et cohérentes 3. Quelques observations supplémentaires

  3. Les évolutions de ces dernières années En 2005, le mouvement d’augmentation du taux de détention de crédit s’est considérablement amplifié : il s’établit à 52,6 %, revenant à un point haut. Entre 2001 et 2003, le taux de détention des crédits par les ménages avait baissé de 52,8 à 49,7 % sous l’effet de la dégradation de leur environnement et de la montée des incertitudes. L’évolution s’était inversée en 2004 : dans un contexte économique et professionnel incertain, le taux global des crédits était cependant remonté à 50,2 %.

  4. Les faits marquants en 2005 Unrelèvement dans des proportions comparables de l’usage de toutes les formes de crédits, immobiliers et trésorerie ... alors que la fréquence d’utilisation du découvert bancaire se stabilise à un haut niveau (24,4 % des ménages fin 2005). La remontée du taux de détention des crédits de trésorerie est remarquable : 34,5 % des ménages étaient endettés à ce titre fin 2005, soit un des taux les plus élevés observés jusqu’à présent ; cela exprime le regain des projets de consommation (biens durables, automobiles …), mais aussi un recours accru au crédit pour faire face aux dépenses de la vie courante, alors que la situation financière des ménages s’est encore dégradée

  5. 1. 2005, UNE REPRISE QUI S’AMPLIFIE

  6. Évolution de la diffusion de l’endettement :plus de ménages endettés à la fin 2005 et un des taux les plus élevés de ces quinze dernières années. %

  7. Cette augmentation s’explique par un recours accru à l’ensemble des formes de crédits :en 2005, les ménages ont réalisé plus largement leurs projets immobiliers et de consommation grâce au crédit. %

  8. Pour autant, l’appréciation portée par les ménages sur le poids de leurs charges d’endettement ne s’est pas vraiment altérée :14,1 % considèrent que leur poids est « trop ou beaucoup trop élevé » à la fin 2005, contre 12,9 % en 2001 ;51,4 % le considèrent alors « supportable ou très supportable ».

  9. Amplification du recours au crédit chez les moins de 30 ans.Toutes les formes de crédit progressent, mais sans dégradation notable de leur rapport à l’endettement. Les jeunes sont ainsi les plus endettés de la population. %

  10. Amplification de la diffusion de l’endettement chez les plus de 65 ans, du fait du regain des projets de consommation notamment. %

  11. 2. DES EVOLUTIONS TOUJOURS LISIBLES ET COHERENTES

  12. Les ménages, mêmes endettés, apprécient de façon rationnelle l’évolution de leur situation financière. Les courbes sont symétriques : l’évolution de la part des ménages endettés dont la situation financière se dégrade est calquée sur celle de l’environnement de l’ensemble des ménages.

  13. Aussi, pour les mois à venir, les intentions de souscrire un crédit de trésorerie remontent (un regain des projets de consommation) et celles concernant un crédit immobilier progressent encore (des conditions du crédit toujours bonnes). % % • A l’avenir, 4.8 % de l’ensemble des ménages envisagent de souscrire un crédit de trésorerie, et 2,1 % des ménages non endettés (2,7 % en 2004). • 6 % de l’ensemble des ménages envisagent de souscrire un crédit immobilier; • et 5,3 % des ménages non endettés (5 % en 2004).

  14. Ceux qui envisagent de souscrire des crédits immobiliers (1/2) : • Ce sont des jeunes ménages : 44,6 % ont entre 25 et 34 ans (alors que cette tranche d’âge représente 17,4 % de l’ensemble des ménages). • Pour 28,2 % ils sont célibataires et pour 20,5 % vivant maritalement (contre respectivement 18,6 et 10,4 % dans l’ensemble de la population)donc plus souvent sans enfant. • Ils se retrouvent sur l’ensemble du territoire,mais ils appartiennent à des PCS plus qualifiées que la moyenne : 25,7 % de cadres et de professions libérales (contre 10,9 %) et 23,4 % de professions intermédiaires (contre 13,6 %).

  15. Ceux qui envisagent de souscrire des crédits immobiliers (2/2) : Ce sont des ménages qui ne sont pas endettés pour 42,0 % d’entre eux- ou, si cela n’est pas le cas pour 28,6 %, ils ne finançaient jusqu’alors que des projets de consommation précis. • Leur situation financière s’est nettement moins dégradée récemment que celle des autres ménages (25,4 % contre 38,2 %). Ils estiment que leur budget est suffisant et ils sont à l’aise pour 69,9 % (55,1 % pour les seuls ménages endettés et 57,4 % pour l’ensemble des ménages).

  16. Le taux de détention des crédits immobiliers devrait donc poursuivre sa remontée en 2006 : les projets semblent toujours aussi solides Compte tenu de la proportion de ceux qui ont un projet d’emprunt immobilier en 2006, on peut s’attendre à une activité soutenue de ce type de crédit

  17. Ceux qui envisagent de souscrire des crédits de trésorerie (1/2) : • Ce sont aussi plus souvent des jeunes ménages : 23,2 % ont entre 25 et 34 ans (alors qu’ils représentent 17,4 % de l’ensemble des ménages). • Pour 20.8 % ils sont célibataires et pour 15,8 % vivant maritalement (contre 18,6 et 10,4 % dans l’ensemble de la population)donc plus souvent sans enfant. • Ces ménages se retrouvent sur l’ensemble du territoire et dans toutes les PCS.

  18. Ceux qui envisagent de souscrire des crédits de trésorerie (2/2) : • Lorsqu’ils sont endettés, ces ménages le sont comme les autres. D’ailleurs, seuls 20,5 % d’entre eux ne sont pas endettés. • Leur situation financière s’est en revanche nettement plusdégradée récemment que celle des autres ménages (45,2 % contre 38,2 %). • Ils estiment pourtant que leur budget est suffisant et ils sont à l’aise dans des proportions comparables à celles des autres (51,9 % contre 55,1 % pour les seuls ménages endettés et 57,4 % pour l’ensemble des ménages). • Ils s’endettent parce que les dettes sont nécessaires pour les uns et pour réaliser des projets de consommation pour les autres.

  19. 3. QUELQUES OBSERVATIONS SUPPLEMENTAIRES

  20. Une plus faible proportion de ménages fragilesen dépit de la dégradation des situations financières et d’un recours aux crédits de trésorerie moins facile à supporter % Le recours plus intense au crédit ne s’est pas traduit par une augmentation de la part des ménages fragiles.

  21. Ménages fragiles, quelques situations spécifiques (1/2) : • En 2005, 15,1 % des ménages fragiles sont des jeunes ménages contre 28,3 % en 1997. • 18,1% des ménages fragiles ont plus de 65 ans contre 6,6 % en 1997. • La baisse de la part des accédants à la propriété se confirme :23,6 % en 2005 pour 31,9 % en 1997. • Au delà de cela, les caractéristiques socio démographiques des ménages fragiles sont très stables : plus souvent locataires, relevant de PCS moins qualifiées...

  22. Ménages fragiles, quelques situations spécifiques (2/2) : • 13,5 % sont « non endettés » : ils représentent alors 1 % des ménages non endettés. • 86,5 sont « endettés » : ils représentent alors 6,9 % des ménages endettés. • 66,4 % n’ont que des crédits de trésorerie, • 19,3 % des crédits immobiliers et des crédits de trésorerie, • 14,3 % que des crédits immobiliers. • Pour l’avenir, 8,5 % envisagent la souscription de nouveaux crédits de trésorerie (4,7 % en 1997).

  23. En conclusion L’année 2005 confirme le mouvement de reprise observé en 2004. Toutes les formes de crédits ont été mobilisées par les ménages pour réaliser leurs projets immobiliers ou de consommation.Si les ménages ont le sentiment que leur situation financière s’est dégradée, ils sont cependant encore « confiants » dans leurs budgets : l’appréciation globale portée sur le poids des charges de remboursement est toujours satisfaisante pour une majorité d’entre eux.Les ménages sont plus nombreux que par le passé à envisager la souscription de nouveaux emprunts. 2006 devrait donc connaître une nouvelle progression de la part des ménages endettés.

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