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Lilymage présente. La Charente-Maritime en liberté. La tour de Broue est le seul vestige d'un château-fort du XIe siècle établi sur un puissant promontoire (la colline du Puy) dominant l'ancien golfe de Brouage, et situé sur le territoire de la commune de Saint-Sornin, en Charente-Maritime.
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La Charente-Maritime en liberté
La tour de Broue est le seul vestige d'un château-fort du XIe siècle établi sur un puissant promontoire (la colline du Puy) dominant l'ancien golfe de Brouage, et situé sur le territoire de la commune de Saint-Sornin, en Charente-Maritime. Ce donjon quadrangulaire de 25 mètres de haut est classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1925. Il doit sa sauvegarde à « l'association des amis de Saint-Sornin » qui finança en partie une campagne de consolidation entre 1993 et 1997. Aujourd'hui mis en valeur, des sentiers de promenade, une aire de pique-nique et un musée ont été aménagés à proximité. Un sentier balisé de grande randonnée, le GR 360, passe à proximité du site.
La Tour de Broue Un château devait exister, à cet endroit, depuis le début du XIe siècle. C’est Guillaume le Grand qui accorde à Foulque Nerra, comte d’Anjou, la « ville de Saintes et quelques châteaux ». Le premier comte de Broue sera Geoffroy Martel, le fils de Foulque Nerra. Il sera dépossédé de ses biens manu militari, en 1062, par le nouveau comte de Poitiers, Guy-Geoffroy. Les seigneurs de Doë seront Maitres de Broue entre 1162 et 1277. Il passera ensuite aux mains de la maison des Rochefort jusqu’en 1330 où la maison de Baussay prend le château en charge. Le mariage de Marguerite de Baussay avec Simon Burleigh, entre 1352 et 1367, fait passer le château du côté anglais.
Simon Burleigh est un conseiller du roi d’Angleterre Edouard III. En revendiquant la couronne de France, ce roi déclencha la guerre de Cent Ans. Le château servira de prison à Isabelle de Valois, prise en otage au début de cette guerre. Elle sera libérée après de dures négociations. En 1372, Bertrand du Guesclin prend le château au nom du roi de France après un rude siège. Le château sera accordé, en remerciement pour services rendus, à Renaud VI de Pons, en 1380, par le roi de France, Charles V. Il restera aux mains de cette famille jusqu’au XVIIe siècle où il sera abandonné. A cette période, le château n’avait plus aucune valeur stratégique du fait de l’envasement du golfe de Broue. Sur les cartes de Claude Masse, établies au cours du XVIIIe siècle, le château est signalé en ruine. En 1786, un procès-verbal du juge bailli de la Châtellenie de Marennes rend compte du démantèlement des murs de l’édifice par le curé de Broue pour la restauration du presbytère. Celui-ci se déclarait propriétaire de la tour.
Tout autour du donjon, des marécages à perte de vue sont le paradis de la faune de la région.
L’abbaye Notre-Dame de Sablonceaux est une abbaye augustinienne, fondée en 1136 par le duc d'Aquitaine et comte de Poitou, Guillaume X de Poitiers. Elle est située à Sablonceaux, une commune du département de la Charente-Maritime. Florissante au Moyen Âge, elle décroît avec le régime de « la commende. » Vendue comme bien national sous la Révolution française, elle est longtemps laissée à l'abandon et partiellement démolie. Au début du XXe siècle, elle est utilisée comme centre de santé, orphelinat puis comme centre agricole. Patiemment restaurée depuis 1962 grâce à l'intervention d'André Malraux, elle est rendue à la vie religieuse en 1986 avec son rachat par le diocèse de La Rochelle et Saintes ainsi que par l'installation en son sein de la communauté du Chemin Neuf, communauté de spiritualité ignatienne issue du renouveau charismatique.
L’église abbatiale Le logis abbatial La salle capitulaire située sous le dortoir des moines.
Le grenier à grains est supporté par une succession de caves voûtées qui héberge l’exposition-vente.
Ce portail d’entrée, restauré à la veille de la Révolution Française, s’ouvre sur les bâtiments conventuels.
A gauche de la photo, en avant de l’église, est situé le cimetière, à droite de l’église, la salle capitulaire.
Jouxtant l’église, le cimetière qui ne contient plus que des anciennes tombes. Il est interdit, maintenant, d’y accueillir toute nouvelle sépulture.
Situé à Tonnay-Charente, le pont suspendu de Tonnay-Charente est l'un des plus vieux ponts suspendus d'Europe. Il enjambe le fleuve Charente juste en amont du port fluvial. Ce pont a une histoire plutôt originale en ce qui concerne sa création ; son tablier a été reconstruit deux fois depuis la première édification en 1842. D'une hauteur impressionnante pour l'époque, avec ses 23 mètres, il assure un tirant d'air de 22 m au-dessus de l'eau. Son tablier qui franchit le fleuve a ainsi une portée qui "permet aux navires de passer en calant leurs perroquets". Cet ouvrage monumental assurait une liaison routière continue entre Rochefort, alors la plus grande ville de la Charente-Inférieure, et Saintes, et permit de désenclaver aussi La Rochelle, préfecture du département. Fermé à tout trafic depuis l'inauguration du pont de Saint-Clément et quelque peu délaissé en raison de sa fragilité, le pont suspendu a cependant été de nouveau partiellement ouvert vers 1975. Seule, la circulation des piétons, cyclistes et motocyclistes y a été autorisée, à la satisfaction également des nombreux touristes et visiteurs venant chaque année toujours plus nombreux pour visiter la ville et profiter du panorama sur la vallée de la Charente.
Informations prises sur place et sur le Net. Photos (sauf identifiées), conception, réalisation : L. Cavallari. Musique médiévale : extrait de Stella Splendens. Coins graphiques du site Monia7. Date : Août 2013 lilymage1@gmail.com Un merci chaleureux à Josette et Alain, nos cicérones. Mes diaporamas sont hébergés sur le site de : www.imagileonation.com
Au Revoir Photo du Conseil Général de Charente-Maritime