La lecture et ses difficultés

1. Animation pédagogique 28 novembre 2012 La lecture et ses difficultés

2. Quelles difficultés rencontrent les élèves en lecture? Parvenez-vous à remédier à celles-ci ?

3. « Apprendre à lire et à écrire c’est difficile » Les élèves en difficulté

4. Les causes

5. Quelles adaptations pédagogiques peut-on mettre en place pour favoriser l’apprentissage de la lecture pour les enfants en difficulté? Peu importe la cause …

6. Un petit rappel …

7. Compréhension d’un texte oralisé Extraire de l’information de ce qui est écrit Reconnaissance des mots isolés • LA PERFORMANCE DE LECTURE • Gough & Tunmer 1986 L = Rx C

8. Tout faire en même temps mais séparément Compréhension d’un texte oralisé Reconnaissance des mots isolés Conscience phonologique Code Assemblage Fluence. Compréhension Vocabulaire

9. Comment décode t- on?

11. paquebot

12. ########

14. ramitépraton

15. ############

17. Analyse visuelle Lexique orthographique • segmentation • Système de conversion • grapho-phonèmique • Synthèse Système sémantique Lexique phonologique Mémoire à court terme Mot oral LES DEUX PROCÉDURES DE LECTURE indirecte assemblage phonologique directe adressage lexicale Mot écrit

18. Modèle théorique de Frith • Ne pas confondre • le stade logographique • et la voie directe: • → reconnaissance globale • → reconnaissance à partir d’indices graphiques saillants • Stratégie utilisée pour reconnaître : • les prénoms, • les mots outils, • les premiers mots du livre de lecture, …. • Le contexte est favorable à la reconnaissance de ces mots.

19. Pour résumer Lire c’est comprendre mais pour comprendre il faut « identifier » les mots. Le lecteur expert identifie par « adressage » mais aussi par « assemblage » face à des mots inconnus. L’apprentissage de la lecture consiste en aborder les mots nouveaux par déchiffrement Ra/mi/té/pra/ton Si et seulement si, l’enfant déchiffre 4-5 fois sans erreurs le mot  lexique orthographique pour ensuite lire vite et comprendre.

20. Le décodage et l’encodage sont Incontournables :ce sont des objectifs transitoires pour lire et écrire

21. Quelles Adaptations pédagogiques facilitantes peut-on mettre en place pour : - développer la conscience phonologique - monter la voie d’assemblagechez les élèves en difficultés ?

22. La conscience phonologique

23. La discrimination auditive des sons: c’est savoir que « ba » et « da » ça se ressemble mais c’e n’est pas pareil. • La conscience phonologique c’est avoir conscience que la parole est découpable en unités (syllabes – phonèmes). → conscience syllabique : segmentation – localiser → conscience phonémique : commence en maternelle et se poursuit au CP Rappel: une bonne conscience phonologique favorise l’apprentissage de la lecture, mais l’apprentissage à la lecture permet de développer la conscience phonémique. • La méta phonologie: c’est la capacité de faire des opérations mentales sur les sous unités ( suppression, fusion) Les compétences phonologiques

24. Repérer les élèves ayant besoin d’un renforcement de la conscience phonologique: • Evaluation avec l’outil « Mi-phono » des éditions La Cigale: • 4 épreuves: • reconnaissance des rimes • suppression syllabique (initiale, finale) • identification de consonnes • Suppression de consonnes Renforcement de la conscience phonologique

25. Entraîner

26. Les recherches montrent que les démarches les plus efficaces sont les démarches qui associent l’oral et l’écrit: Lorsque l’enfant doit localiser une syllabe ou un phonème dans un mot, il est important de le faire en liant l’oral et l’écrit (plutôt que par une croix par exemple)

27. Monter la voie d’assemblage

28. Utilisation des alphas  Faciliter la mémorisation des correspondances graphème/phonème A quoi servent les alphas ? Ils permettent de faire un lien direct entre un graphème et un phonème, à l’aide d’une petite histoire. Ils vont donc aider les enfants à mémoriser les correspondances graphème-phonème. Par ailleurs, leur enrobage est ludique et permet d’apporter cette dimension dans un apprentissage qui paraît rébarbatif pour certains enfants.

29. La méthode: On va raconter l’histoire aux enfants dont les héros: les alphas ont à la fois la forme des lettres et émettent des sons. De plus, le nom de chaque alpha commence par la lettre qu’il représente.

30. Utilisation des gestes Borel-Maisony Les gestes sont une aide supplémentaire à la mémorisation du couple graphème-phonème. Ces gestes font référence: · à la forme de la lettre· à l’image articulatoire du graphème Faciliter la mémorisation des correspondances graphème/phonème • Le geste permet : • - de prendre conscience de l’élément sonore émis • d’y associer une image gestuelle puis visuelle • de faciliter la mémorisation des correspondances graphèmes/phonèmes. Voir la vidéo

31. Il est nécessaire de construire des aide-mémoires. Exemple de construction et d’utilisation de sous-main Mais ça NE suffit pas pour Faciliter la mémorisation des correspondances graphème/phonème

33. Faciliter la mémorisation des sons complexes Repérer les sons digraphes avec des bulles de couleur permet à l’enfant de mieux les repérer pour les mémoriser.

34. « l » « a » « v » « a » « b » « o » → 6 phonèmes • « la » « va » « bo » → 3 syllabes L’utilisation de sous-unités en syllabes est plus judicieuse et plus performante. Besoin d’un entraînement pour automatiser l’accès direct aux syllabes en situation de lecture et d’écriture Nécessité de gagner en mémoire de travail

35. → utilisation de tableaux syllabiques → utilisation de diaporamas de syllabes → dictée de syllabes

36. Cela va permettre de créer une habitude qui sera réinvestie dans la lecture de mots. Mais cela ne suffit pas, certains enfants ont besoin d’un étayage plus marqué pour accéder aux syllabes dans les mots. L’accès direct aux syllabes Facilite la lecture

37. Présentation pré segmentée Logiciel « coupe-mots » Adaptation des supports écrits

38. Associer au travail de lecture un travail d’écriture → dictée de syllabes (étayage avec les gestes, avec un sous-main, avec des cartes sons) → compléter des mots L’accès direct aux syllabes facilite l’écriture

39. → Ecrire des mots réguliers :

41. Entraîner à prendre des repères dans les mots : entourer les syllabes après avoir lu le mot • Apprendre des listes de mots : présenter les listes en couleur pour faciliter l’apprentissage Développer la prise de repères

42. Améliorer ses stratégies pour comprendre

43. Les travaux de recherches ont montré que la compréhension dépendait fortement: • des compétences de décodage • de la vitesse avec laquelle celle-ci est réalisée • de la fluidité avec laquelle le lecteur se déplace dans un texte Pour qui? → Pour les élèves ayant compris le fonctionnement du principe alphabétique et ayant mémorisé suffisamment de correspondances graphème/phonème mais décodant péniblement ou lentement. La fluence

44. → dès le CE1, outil d’évaluation Evaluer la fluence • Passation individuelle en 1 minute. • Pendant la lecture on barre les erreurs. • On calcule le nombre de Mots Correctement Lus en 1 Minute (MCLM). • MCLM = • nombre de mots lus – nombre d’erreurs • Ensuite on se réfère à l’étalonnage.

46. Objectifs: • améliorer les compétences de décodage • automatiser la reconnaissance des mots écrits Quels supports : • utiliser des textes où on a déjà effectué le travail de compréhension. • Permet de rencontrer les mots plusieurs fois pour faciliter la mise en mémoire par adressage (chaque texte est lu plusieurs fois). • Le nombre de mots dépend des capacités de chaque élève. • Adaptation des supports en fonction de l’étayage dont a besoin l’élève. Entraîner la fluence

48. Pendant qu’un enfant lit le texte, les autres essaient de repérer les erreurs commises pour les expliquer ensuite à leur camarade. L’enseignant note les erreurs pour les expliciter et chronomètre le temps de lecture pour calculer le nombre de MCLM. Il est nécessaire de permettre à chaque élève de prendre conscience de ses progrès au cours des différentes lectures. Voir la vidéo

49. Les progrès peuvent aussi s’observer sur un graphique:

50. Ça prend du temps …