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En fin de vie, choix et conscience, autour de la loi Leonetti et à venir…. Guillaume Berrichon Psychologue Service de soins palliatifs Centre Hospitalier d’Avignon. Commission de Réflexion sur la Fin de Vie en France Rapport Sicard 18 décembre 2012 . La commission dénonce :.
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En fin de vie, choix et conscience, autour de la loi Leonetti et à venir… Guillaume Berrichon Psychologue Service de soins palliatifs Centre Hospitalier d’Avignon
Commission de Réflexion sur la Fin de Vie en France Rapport Sicard 18 décembre 2012 La commission dénonce : • Une grande insatisfaction des citoyens face au traitement réservé à la fin de vie. • une culture du tout-curatif • une mauvaise prise en charge de la douleur, malgré des traitements performants • une surdité face à la détresse psychique et aux souhaits des patient
Commission de Réflexion sur la Fin de Vie en France Rapport Sicard 18 décembre 2012 La commission rappelle : • l’application insuffisante depuis 13 ans de la loi visant à garantir l’accès aux soins palliatifs, depuis 10 ans de la loi relative aux droits des malades (loi Kouchner), et enfin depuis 7 ans de la loi Leonetti. • le caractère particulièrement dramatique des inégalités au moment de la fin de vie.
Commission de Réflexion sur la Fin de Vie en France Rapport Sicard 18 décembre 2012 La commission propose : Information, respect de la volonté, traçabilité Directives anticipées, Formation, Exercice professionnel, Hôpitaux et établissements médico-sociaux, Domicile, Accompagnement, Evaluation, Néonatalogie • Assistance au suicide • Décision d’un geste létal dans les phases ultimes de l’accompagnement en fin de vie • Euthanasie
Commission de Réflexion sur la Fin de Vie en France Rapport Sicard 18 décembre 2012 Propositions concernant des conduites non prévues par les lois relatives aux droits des malades en fin de vie Propositions concernant des conduites prévues par les lois relatives aux droits des malades en fin de vie
Commission de Réflexion sur la Fin de Vie en France Rapport Sicard 18 décembre 2012 la commission souligne avec force : • l’exigence d’appliquer résolument les lois actuelles plutôt que d’en imaginer sans cesse de nouvelles. • l’utopie de résoudre par une loi la grande complexité des situations de fin de vie. • le danger de franchir la barrière d’un interdit.
Proposition de Loi visant à renforcer les droits des patients en fin de vie Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 27 février 2013.
« Art. L. 1110-5-1. – Toute personne en état d’exprimer sa volonté et atteinte en phase terminale d’une affection grave et incurable, dont les traitements et les soins palliatifs ne suffisent plus à soulager la douleur physique ou la souffrance psychique, est en droit de demander à son médecin traitant l’administration d’un traitement à visée sédative, y compris si ce traitement peut avoir pour effet secondaire d’abréger la vie selon les règles définies à l’article L. 1110-5. « La mise en œuvre du traitement sédatif est décidée de manière collégiale. La demande formulée par le malade et les conclusions de la réunion collégiale sont inscrits dans le dossier médical. »
Article 2 II. – Le deuxième alinéa est complété par la phrase suivante : « Lorsque les directives anticipées sont rédigées sous la forme d’un projet de soins validé à la fois par le patient et par le médecin, et éventuellement visé par la personne de confiance, elles s’imposent au médecin. Les décisions résultant de ces directives anticipées sont prises de manière collégiale, et doivent être inscrites dans le dossier médical du patient. »
A la suite de la remise du rapport de la mission Sicard le 18 décembre 2012, le Président de la République a saisi le CCNE sur « trois pistes d’évolution ouvertes par le rapport : 1) Comment et dans quelles conditions recueillir et appliquer des directives anticipées émises par une personne en pleine santé ou à l’annonce d’une maladie grave, concernant la fin de sa vie ? 2) Selon quelles modalités et conditions strictes permettre à un malade conscient et autonome, atteint d’une maladie grave et incurable, d’être accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa vie ? 3) Comment rendre plus dignes les derniers moments d’un patient dont les traitements ont été interrompus à la suite d’une décision prise à la demande de la personne ou de sa famille ou par les soignants ? »
CHOIX …………….CONSCIENCE……….. La personne de confiance est-elle une personne de conscience? Qu’est ce que consentir, qu’est ce que refuser ? Qu’est ce qu’informer, qu’est ce qu’informer des conséquences de ses choix? La loi doit-elle nous dicter toutes nos actions professionnelles ? Peut-on rédiger des directives anticipées ? Peut-on souhaiter que le médecin ne les connaissent pas? Comment les rédiger? Puis je perdre mon autonomie ? Puis je perdre ma dignité ?