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La VAE au service d’une politique d’entreprise : Euro Disney SCA. La VAE et Euro Disney SCA. UNE PROBLEMATIQUE : DEVELOPPER L’ATTRACTIVITE DES METIERS DE LOISIRS Métiers perçus comme contraignants (horaires décalés, travail le WE) et peu reconnus (petits boulots précaires)
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La VAE au service d’une politique d’entreprise : Euro Disney SCA
La VAE et Euro Disney SCA UNE PROBLEMATIQUE : DEVELOPPER L’ATTRACTIVITE DES METIERS DE LOISIRS Métiers perçus comme contraignants (horaires décalés, travail le WE) et peu reconnus (petits boulots précaires) Il est possible d’apprendre et de se qualifier dans ces métiers
La VAE et Euro Disney SCA LES LOISIRS : DES METIERS QUI S’APPRENNENT SUR LE TERRAIN Faible qualification initiale des salariés, mais nécessité de prise d’autonomie rapide et importante devant les clients Apprentissage sur le terrain, soutenu par des formations courtes et un accompagnement tutoral
La VAE et Euro Disney SCA LA VAE : UNE REPONSE ADAPTEE, 3 NIVEAUX D’INTERVENTION Un niveau stratégique : Construire la filière des métiers de loisirs, afin de : Motiver, donner une perspective d’évolution aux salariés Professionnaliser les salariés, améliorer la qualité de service client Améliorer notre image d’employeur Valoriser les tuteurs et les formateurs occasionnels Un niveau conjoncturel: accompagner les services de l’entreprise qui souhaitent développer la VAE. Ex : Assistance et Prévention, Horticulture, Chefs de projet Services Techniques. Un niveau individuel : informer les salariés des possibilités ouvertes par la VAE et les orienter dans leurs démarches.
La VAE et Euro Disney SCA LE PROGRAMME HOTE D’ACCUEIL TOURISTIQUE (HAT) : LA PREMIERE ETAPE DE LA FILIERE 1 parcours professionnel qualifiant très alterné, en CDI 2 à 3 périodes de 5 mois dans 3 facettes différentes du métier (décloisonnement) = 10 à 15 mois en tout Au moins 200 heures de formation, en entreprise + Tutorat Pour les salariés en place et les candidats externes sans qualification professionnelle dans les loisirs Pour développer les compétences : ACCUEIL, VENTE, ANIMATION / SPECTACLE, RESTAURATION LEGERE Avec une reconnaissance externe à l’entreprise : le diplôme professionnelAgent de Loisirs du Ministère du Travail. 4 modules de compétence. 72% de réussite.
La VAE et Euro Disney SCA HOTE D’ACCUEIL TOURISTIQUE : HISTORIQUE 1997 : Elaboration du programme HAT et souhait de le voir valider par un diplôme national 1997 : La Branche des Espaces de Loisirs travaille avec l’AFPA sur un nouveau diplôme adapté au métier = Agent de Loisirs 1998 : Le Ministère du Travail lance une réflexion sur de nouvelles formes de certification de compétences 1998/99 : Construction conjointe Euro Disney SCA / AFPA de la méthode VAE permettant au programme HAT de conduire au diplôme Agent de Loisirs 1999 : Première expérimentation 2000 : Création du diplôme Agent de Loisirs + Accord d ’entreprise sur HAT Janvier 2001 : Lancement du programme HAT Janvier 2002 : Lancement progressif de la VAE en France Septembre 2003 : Les partenaires sociaux affirment que la VAE est un élément important dans l’apprentissage tout au long de la vie Mai 2004 : La loi sur la formation professionnelle continue confirme ce point
La VAE et Euro Disney SCA DEUXIEME ETAPE DE LA FILIERE : HAT SPE Equipe polycompétente, intervenant sur des missions courtes dans tous les métiers opérationnels de la société Plus de 150 heures de formation 70 personnes dans le programme, 100 à terme, 18 mois minimum Objectif : Travailler avec la Branche et l’AFPA à l’élaboration d’un diplôme accessible aux salariés HAT Spé En attendant, accompagner les salariés HAT Spé vers un diplôme professionnel existant NB : Troisième étape de la filière, à terme : Créer la possibilité de certifier une expérience de management.
La VAE et Euro Disney SCA VALORISER LES TUTEURS D’abord les tuteurs, les formateurs occasionnels dans un 2ème temps Avec d’autres entreprises de service : Accor, Air France, Parc Astérix, Auchan, FNAC, Groupe Flo et Veolia Environnement (= 6 branches différentes) et des experts Objectif : Création d’un diplôme pour la fonction de tuteur Accessible en priorité par VAE
La VAE et Euro Disney SCA VALORISER LES TUTEURS Définition du tuteur : La personne qui accompagne, sur le terrain et de façon régulière, un ou plusieurs collègues, dans le cadre d’un contrat d’apprentissage ou d’un programme de professionnalisation, en se basant sur un référentiel de compétences précis et écrit et avec un objectif de développement des compétences. Séminaire Tuteurs en mars 2004 : Définition des compétences qui font un tuteur performant. Eté 2004 : Rédaction d’un cahier des charges pour la construction du diplôme Objectif 2005 : Expérimentation et création officielle du diplôme de tuteur (inspiration : NVQ !)
La VAE et Euro Disney SCA ACCOMPAGNER D’AUTRES SERVICES DE L’ENTREPRISE Sécurité : 12 diplômés par an. Horticulture : Pour les moins qualifiés. Démarrage en 2005. Chefs de projet Services Techniques : Une fonction transversale rassemblant des profils variés : quelle VAE possible ? Etude en cours.
La VAE et Euro Disney SCA ACCOMPAGNER LES PROJETS PERSONNELS DES SALARIES Développer l’information des salariés A ce jour, pas d’accompagnement spécifique pour ne pas créer d’attentes en matière salariale et statutaire Communication : forum interne, journal interne... Formation du réseau RH interne d’information des salariés : 4 sessions réalisées. Projet : Créer un Intranet, en incluant l’ensemble des dispositifs pour les salariés : Bilans de compétences + VAE + Formations...
La VAE et Euro Disney SCA Euro Disney SCA a intégré la VAE dans sa stratégie RH car elle s’adapte bien à sa problématique. Les évolutions successives de la législation française viennent confirmer ce choix : • La loi de 2002 a créé la VAE et entériné les procédés expérimentaux qui ont permis l’existence de HAT. • La loi de 2004 confirme la place de la VAE dans le paysage de la formation professionnelle en France • Le programme Hôte d’Accueil Touristique rentre très bien dans le cadre d’une des mesures de la loi de 2004 • Le travail sur le tutorat est d’une grande actualité parmi les partenaires sociaux CONCLUSION