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Plan de la rencontre. 1-Correction du cas Sorbet et Parfait2-D
E N D
1. Comptabilisation du regroupement à la date d’acquisition 32-915-06 - Comptabilité financière : sujets spéciaux I
Cours 3
2. Plan de la rencontre 1- Correction du cas Sorbet et Parfait
2- Détermination de la date du regroupement
3- Détermination du prix d’achat
Établissement de la JV
Frais de regroupement
Contreparties conditionnelles
4- Ventilation de l’écart de première consolidation
Notions relatives à l’écart d’acquisition
5- Introduction à la consolidation des états financiers
Les techniques de consolidation
Les étapes du processus
6- Exemple d’application: Conso à la date d’acquisition
3. Détermination de la date du regroupement
4. Importance de la date du regroupement La date d'acquisition correspond à la date à laquelle seront évalués tant la contrepartie donnée que la juste valeur de l’actif net reçu.
La date d’acquisition marque la période à compter de laquelle les résultats de la filiale pourront être pris en compte dans le calcul du résultat net consolidé.
Date à laquelle les premiers états financiers consolidés doivent être présentés.
5. Établissement de la date du regroupement
La date d'acquisition est considérée être:
a) soit la date à laquelle l'actif net ou les titres de capitaux propres sont reçus et la contrepartie donnée;
b) soit la date d'un accord écrit (ou une date plus tardive qui y est stipulée) qui prévoit que le contrôle de l'entreprise acquise est effectivement transféré à l'acquéreur à cette date, sous réserve seulement des conditions indispensables pour la protection des parties au regroupement.
Lorsque les parties stipulent une date effective d'acquisition différente de la
date à laquelle l'actif net ou les titres de capitaux propres sont reçus et la contrepartie
donnée, il faut, sur le plan comptable, déduire du coût d'acquisition et du bénéfice net de
l'acquéreur un intérêt calculé à un taux courant pertinent, pour la période comprise entre
la date effective d'acquisition et la date à laquelle la contrepartie est donnée.
ICCA 1581.19 et 1581.20
6. ÉTABLISSEMENT DU PRIX D’ACHAT POUR L’ACQUÉREUR
7. Importance de l’établissement du prix d’achat Le prix d’achat servira de fondement pour l’identification de la valeur à attribuer aux éléments de l’actif net acquis de la filiale.
Cette valeur aura des répercussions directes sur la valeur qui sera attribuée à l’écart d’acquisition.
8. Établissement du prix d’achat
Le montant servant à l'évaluation initiale
(le «coût d'acquisition») est égal à la juste
valeur des éléments échangés:
Espèces
Actions (valeur de marché)
Autres actifs (juste valeur)
9. Selon le Manuel (ICCA 1581.22)
« Le coût d'acquisition pour l'acquéreur doit être déterminé en fonction de la juste valeur de la contrepartie donnée par l'acquéreur ou de sa part de la juste valeur de l'actif net ou des titres de capitaux propres acquis, en prenant le montant dont l'évaluation est la plus fiable. »
10. Qu’est-ce qui influence le prix offert pour l’acquisition d’une entreprise? La valeur boursière des actions (établie à l’intérieur d’un horizon de temps donné)
La valeur de l’actif net acquis (incluant les actifs non comptabilisés)
L’actualisation des flux monétaires espérés
Prime de contrôle (effet possible de synergie suite à la prise de contrôle)
11. Autres éléments à inclure dans l’établissement du prix d’acquisition Coûts directs reliés au regroupement (1581.27)
La valeur de certaines contreparties conditionnelles (1581.29)
Les intérêts implicites si le versement de la contrepartie s’étale dans le temps (1581.20)
12. Coûts directs Le coût d'acquisition doit inclure tous les coûts directs encourus en vue de finaliser le regroupement d'entreprises. Il peut s’agir de frais juridiques, d’honoraires de consultation ou autres.
Lorsque l’acquisition s’est réglée au moyen d’une émission d’actions, les coûts d'enregistrement et d'émission des actions doivent toutefois être traités à titre d'opération portant sur les capitaux propres et ne peuvent être inclus au prix d’acquisition.
13. Manuel de l‘ICCA (1581.27) « Le coût d'acquisition comprend les coûts directs du regroupement d'entreprises. Les coûts d'enregistrement et d'émission des actions servant à effectuer un regroupement d'entreprises doivent être traités à titre d'opération portant sur les capitaux propres (voir le chapitre 3610…). Les frais indirects et les frais généraux rattachés à des regroupements d'entreprises doivent être passés en charges au moment où ils sont engagés.
14. Autres éléments pouvant devoir être intégrés au prix d’achat: Les contreparties conditionnelles Dans certains cas, lorsqu’une société
mère acquiert les actions ou les actifs
d’une filiale dans le cadre d’un
regroupement d’entreprises,
l’accord de regroupement prévoit un
paiement supplémentaire lié à un ou des
événements qui auront lieu ultérieurement.
15. 2 types de contrepartie conditionnelle La contrepartie conditionnelle reliée aux performances économiques futures de l’entité acquise
La contrepartie conditionnelle reliée à la performance future des titres émis en contrepartie du coût d’acquisition
16. LA CONTREPARTIE CONDITIONNELLE
RELIÉE AUX PERFORMANCES
ÉCONOMIQUES FUTURES DE LA
FILIALE ACQUISE
17. Ce type de contrepartie
protège l’acquéreur de la filiale en lui
permettant d’attendre la constatation
des performances réelles
de l’entreprise acquise avant de
verser le plein montant du prix
d’acquisition exigé par le vendeur.
Cette contrepartie est liée à la JV de
l’entreprise acquise (F)
18. Si la contrepartie conditionnelle est
connue avec suffisamment de précision
à la date du regroupement;
La contrepartie doit être intégrée au prix d’achat. Traitement comptable:
19. Lorsque la contrepartie conditionnelle
n’est pas connue à la date du
regroupement puisqu’elle dépend des
performances économiques de la filiale
La contrepartie n’est pas
intégrée au prix d’achat
20.
Ce n’est qu’au moment où la contrepartie devient exigible, que sa valeur peut être intégrée au prix
d’acquisition des actions. Ce qui aura un impact direct sur la valeur des composantes (écart d’acquisition) présentées aux états financiers consolidés.
21. Exemple d’application Le 1er janvier 2003, SM acquiert 80 % des
actions ordinaires de F pour la somme de
650 000 $.
L’entente prévoit que si le bénéfice net de
la filiale excède 300 000 $ au cours de la
première année qui suit la date de
regroupement, l’acquéreur devra verser au
cédant la somme additionnelle de 50 000 $
22. Solution En date du 1er janvier 2003, SM inscrira dans ses
registres un placement dans F pour une valeur de
650 000 $ et procédera à la consolidation en utilisant ce montant en guise de prix payé.
Lorsque le montant de 50 000 $ sera exigible
(bénéfice net atteint plus de 300 000 $), SM
augmentera la valeur de son investissement dans F à
700 000 $, ce qui aura pour conséquence
d’augmenter de 50 000 $ le prix payé et par conséquent l’écart d’acquisition qui paraîtra au bilan consolidé
23. LA CONTREPARTIE CONDITIONNELLE
RELIÉE À LA PERFORMANCE
ÉCONOMIQUE FUTUR DES TITRES
ÉMIS EN CONTREPARTIE DE
L’ACQUISITION
24. Une telle contrepartie est possible
UNIQUEMENT dans les situations où l’acquéreur des actions de la
filiale (la société mère) règle le montant de son acquisition en totalité ou partiellement en émettant de ses propres actions.
25. Une telle contrepartie conditionnelle
basée sur le cours futur des actions
aura pour effet de protéger le vendeur
en lui garantissant une valeur minimale
de la contrepartie reçue à la vente de
ses actions.
Cette contrepartie conditionnelle est liée
à la valeur des actions de l’acquéreur
(SM)
26. Lorsqu’une telle contrepartie devient exigible, il en résulte une inscription aux livres de l’acquéreur afin de modifier la valeur attribuée initialement aux actions émises lors du regroupement.
Traitement comptable:
27. Contrairement à la contrepartie conditionnelle basée sur les bénéfices, la contrepartie conditionnelle basée sur la valeur des actions n’affecte nullement les états financiers consolidés.
28. Puisqu’il ne s’agit que d’un réajustement de la valeur attribuée aux actions au moment du
regroupement, une telle contrepartie n’aura d’impact que dans les registres financiers de la société mère.
29. Exemple d’application Le 1er janvier 2003, SM acquiert 80 % des actions ordinaires de F pour une somme de 650 000 $. La contrepartie est alors réglée au moyen de 6 500 actions ordinaires de SM dont la valeur boursière est de 100 $ chacune à la date du regroupement. Les actions de SM sont sans valeur nominale.
30.
L’entente prévoit que si le cours des actions de SM est inférieur à 100 $, 12 mois après le regroupement,SM devra verser aux anciens actionnaires de F la différence en argent ou en actions.
31. En date du 1er janvier 2004, l’évaluation des actions de SM démontre que le cours boursier n’est plus que de 90 $/action. SM doit donc verser aux anciens actionnaires de F l’équivalent de:
32. Prix Vente - VA actions
650 000 – (6 500 X 90) = 65 000 $
ou
723 actions d’une valeur de 90 $.
33. Solution Le fait que SM ait à verser aux anciens actionnaires de F l’équivalent de:
65 000 $ ou de 723 actions.
n’est nullement lié à la performance financière de la filiale.
Il s’agit plutôt d’une mauvaise performance des titres boursiers de SM obligeant celle-ci à compenser le vendeur pour la perte de valeur de la contrepartie qu’il a reçu en échange des actions cédées de la F.
34. Si SM verse le montant exigible en argent, elle devra procéder à l’ajustement de la valeur du capital actions émis au moment du regroupement. L’écriture sera
alors la suivante:
35. Capital-actions (*) 65 000
@Encaisse 65 000
(*) Si les actions avaient été à valeur nominale, le poste Surplus d’apport aurait été débité
36. Si SM verse le montant exigible en actions, elle devra procéder à l’ajustement de son registre des
actionnaires seulement
Aucune écriture ne sera nécessaire
37. Par contre, si les actions de SM avaient affiché une valeur nominale, l’écriture suivante aurait été enregistrée dans les registres au moment de l’émission des actions supplémentaires:
Surplus d’apport 65 000
@Capital-actions (*) 65 000
38. La répartition du prix d’achat
39.
Une fois le prix d’achat établit, il est nécessaire de le répartir afin d’identifier le coût pour l’acquéreur (société mère) de l’ensemble de l’actif net acquis de l’englobée (filiale)
Il s’agit donc de répartir le prix d’acquisition des actions de la filiale en ses différentes composantes (actifs/passifs de la filiale).
40. « Le coût d'acquisition doit être réparti comme suit:
a) une fraction du coût total d'acquisition doit être attribuée à tous les éléments de l'actif acquis et du passif pris en charge dans le cadre du regroupement d'entreprises, ICCA 1581.40
41. qu'ils soient ou non constatés dans les états financiers de l'entreprise acquise, en fonction de la juste valeur de ces éléments à la date d'acquisition, exception faite de tout écart d'acquisition et des impôts futurs constatés par l'entreprise acquise avant l'acquisition;
42. b) l'excédent du coût d'acquisition sur le montant net des valeurs attribuées aux éléments de l'actif acquis et du passif pris en charge doit être constaté à titre d'élément d'actif appelé écart d'acquisition. »
43. Cette répartition du prix d’achat constitue la première étape du processus de consolidation (regroupement des états financiers)
Elle permet d’identifier (s’il y a lieu) l’écart
d’acquisition de même que la juste valeur attribuable à chacun des éléments de l’actif net de la filiale (inscrit ou non à ses E/F).
44. La répartition du prix d’achat se fera en ne tenant pas compte de certains éléments inscrits aux états financiers de la filiale:
45. Ainsi:
Les actifs/passifs d’impôts futurs de la filiale seront éliminés et de nouveaux actifs/passifs d’impôts futurs seront établis en tenant compte des nouvelles valeurs « comptables » attribuées aux actifs/passifs de la filiale dans le cadre du regroupement.
Il en sera de même pour la valeur des écarts d’acquisition présentés aux bilan de la filiale. Cette valeur sera plutôt incluse (si elle existe encore) dans le nouvel écart d’acquisition qui sera identifié au moment de la répartition du prix d’achat
46. Exemple d’application Répartition du coût d’acquisition
47. Le 1er janvier 2001, A acquiert 80 % des
actions ordinaires de F pour la somme de 500
000 $. À cette date la valeur comptable de la
filiale s’établissait à 400 000 $. La JVM de ses
immobilisations était supérieure de 100 000 $
à leur valeur comptable, les stocks affichaient
quant à eux une JVM inférieure de 50 000 $ à
la valeur comptable et la dette à long terme
était évalué à 30 000 $ de moins que sa
valeur comptable.
48. SOLUTION Prix payé 500 000 $
Moins:Valeur comptable
de la filiale
(80 % de 400 000) 320 000
Écart de première conso
(Excédent du prix payé sur la valeur comptable) 180 000
49. Écart de première conso 180 000
Ventilation:
*Plus value sur immo
(80 % de 100 000) - 80 000
*Moins value des stocks
(80 % de 50 000) 40 000
*Plus value sur la DLT
(80 % de 30 000) - 24 000
50. Écart d’acquisition issu
du regroupement 116 000 $
51. Impact de la répartition du prix d’achat sur les états financiers consolidés
La valeur des immobilisations sera augmentée de 80 000 $ en vue de refléter la juste valeur attribuée par l’acquéreur
La valeur des stock sera diminuée de 40 000 $ en vue de refléter la juste valeur attribuée par l’acquéreur
52. La valeur de la dette à long terme sera DIMINUÉE de 24 000 $ en vue de refléter la juste valeur attribuée par l’acquéreur
L’excédent du prix payé qui n’a pu être attribué à l’actif net acquis constitue l’écart d’acquisition et sera présenté comme tel aux états financiers consolidés, soit à une valeur de 116 000 $
53. Signification de l’écart d’acquisition Écart d'acquisition : excédent du coût de l'entreprise acquise sur le montant net des valeurs attribuées aux éléments de l'actif acquis et du passif pris en charge... (3062.05b)
54. L’écart d’acquisition (fond commercial)
représente donc une survaleur (plus-value)
attribuée à une entreprise acquise.
Il résulte de la différence entre la valeur globale attribuée à l’entreprise et la valeur des éléments de son actif net qui ont été identifiés lors de l’acquisition.
55. Il s’agit d’un actif incorporel
Durée de vie indéterminée
Nécessitera la tenue annuel d’un test de dépréciation
56. Les facteurs qui contribuent à
l’existence de l’écart d’acquisition
sont;
57. La qualité des relations avec la clientèle.
La qualité des relations de travail et/ou des ressources humaines à l’emploi de l’entreprise.
L’efficacité des procédés de fabrication.
Une bonne réputation.
Une situation de monopole.
Une synergie attendue de SM et F suite à l’acquisition.
Etc…
58. L’écart d’acquisition n’est donc pas un
élément identifiable et évaluable de
manière isolée.
Son évaluation passe par l’évaluation
de la valeur d’une entreprise.
59. Attention L’écart d’acquisition ne peut inclure les actifs intangibles non comptabilisés (partiellement ou complètement)qui ont été identifiés dans le cadre de l’opération de regroupement. Ceux-ci doivent être identifiés à titre d’actif incorporel aux états financiers consolidés
Exemples: Licence, brevet, procédé, carnet de commandes
60. Exemple d’écart d’acquisition: Acquisition de Alcan par Rio Tinto
61. L’évaluation d’une entreprise Plusieurs méthodes existent pour
procéder à l’évaluation d’une entreprise;
- Actualisation des bénéfices futurs
- Application d’un multiple de
bénéfices.
Ces méthodes d’évaluation sont également
souvent utilisés en vie de fixer le prix
d’acquisition des actions d’une société privée
62. Écart d’acquisition négatif
63. Écart d’acquisition négatif ??? Lorsque le montant attribué aux éléments
d’actifs acquis et de passifs pris en
charge excède le coût d’acquisition, cela
donne lieu à un écart d’acquisition
négatif.
64. L’écart d’acquisition négatif est
attribuable soit à une surévaluation des
justes valeurs attribuées aux éléments de
l’actif net acquis ou à des éléments de
marché favorables à l’investisseur (cours
des actions à la baisse).
65. Le paragraphe 1581.50 du Manuel de
l’ICCA formule des recommandations très
précises quant au traitement à accorder à
cet écart d’acquisition négatif QUI NE
POURRA JAMAIS ÊTRE PRÉSENTÉ
COMME TEL AU BILAN CONSOLIDÉ.
66. Ces recommandations exigent que dans
un premier temps l’excédent de la juste
valeur des éléments de l’actif net acquis
sur le prix d’acquisition soit réparti de
manière à réduire proportionnellement
les valeurs attribuées aux actifs acquis
à l’exception des actifs suivants;
67.
-les actifs financiers
-les actifs destinés à la vente
-les actifs d’impôts futurs
-les actifs payés d’avance reliés à des régimes d’avantages sociaux futurs
-les actifs à court terme
68. Après avoir réduit les justes valeurs des
éléments d’actifs comme il est
précédemment recommandé, les normes
permettent que l’excédent qui subsiste
soit constaté à titre de gain
extraordinaire dans l’exercice au
cours duquel se finalise le
regroupement.
69. Exemple d’application Traitement de l’écart d’acquisition négatif
70. SM acquiert 80 % des actions
ordinaires de F pour une somme de
650 000 $.
La valeur comptable nette de F à la
date de l’acquisition est de 800 000 $.
Son bilan est constitué des éléments
suivants:
71. F
Bilan
au 1er janvier 2003
JVM
Encaisse 200 000 200 000
C/Clients 175 000 180 000
Immobilisation 800 000 850 000
Total de l’actif 1 175 000
Passif 375 000 375 000
Capital actions 500 000
BNR 300 000
Total passif-avoir 1 175 000
72. SOLUTION Prix payé 650 000 $
Moins:Valeur comptable
de la filiale
(80 % de 800 000) 640 000
Écart de première conso 10 000
73. Écart de première conso 10 000 $
*Plus value C/clients
(80 % de 5 000) - 4 000
*Plus value des immo
(80 % de 50 000) - 40 000
Écart d’acquisition issu
du regroupement ( 34 000 ) $
74. Rappel:
L’écart doit donc être réparti de manière
à réduire proportionnellement les
valeurs attribuées aux actifs acquis à
l’exception des actifs suivants;
-les actifs financiers
-les actifs destinés à la vente
-les actifs d’impôts futurs
-les actifs payés d’avance reliés à des régimes d’avantages sociaux futurs
-les actifs à court terme
75. Les valeurs (JVM) attribuées aux actifs de F étant uniquement les suivantes;
Encaisse 200 000
C/Clients 180 000
Immobilisation 850 000
Seule la JVM des immobilisations peut
absorber l’écart d’acquisition négatif puisque
les autres actifs de la filiale font partie de
l’exclusion formulée au chapitre 1581.
76. La plus value de 80 % X 50 000 = 40 000
sera donc réduite de 34 000 $, ce qui la
portera à 6 000$ et éliminera l’écart
d’acquisition négatif initialement
identifié.
77. Introduction à la conso des états financiers
78.
PRINCIPE À LA BASE DE LA
CONSOLIDATION :
LA SOCIÉTÉ MÈRE ET SES FILIALES
NE FORMENT QU ’UNE SEULE ET
MÊME ENTITÉ ÉCONOMIQUE
RAPPEL:
79. Lorsqu’une société (la société mère) exerce un contrôle sur d’autres sociétés, les normes de présentation exigent que les états financiers de la société mère soient présentés de manière à regrouper l’ensemble du patrimoine économique sur lequel cette dernière exerce son contrôle.
80. Pour se faire la société mère doit procéder à la consolidation de ses états financiers avec ceux de ses
filiales.
81. La consolidation des états financiers est un processus de présentation de
l’information financière.
82. Cette forme de présentation de l’information financière exige que les états financiers de la société englobante (acquéreur) incorporent les informations financières de la société englobée (acquise).
83. Ce qui permet de présenter aux utilisateurs des états financiers l’ensemble du patrimoine économique sur lequel l’acquéreur est en mesure d’exercer un contrôle.
84. Le processus de consolidation est un processus extra-comptable qui mènera à la présentation d’une information financière regroupée de plus d’une entité juridique.
85. Les états financiers consolidés sont établis à partir des états financiers individuels des sociétés concernées (technique directe) ou des balances de vérification de celles-ci
(technique du chiffrier)
86. Quelque soit la technique utilisée pour procéder à la consolidation des états financiers, les résultats (états financiers consolidés) seront les mêmes.
87.
Chacune des techniques utilisées exige de la part du préparateur de suivre certaines étapes précises qui lui permettront d’établir des états financiers consolidés justes et complets.
88. La technique directe
89. La technique directe
La technique directe permet d’établir directement la valeur de chacun des postes des états financiers consolidés sans avoir à
effectuer d’écritures comptables.
90. Cette technique possède l’avantage d’être plus rapide mais exige une excellente connaissance des enjeux de la consolidation de la part du préparateur.
91. Selon cette technique, l’établissement de la valeur des postes des états financiers consolidés se fait à partir de
l’équation de consolidation suivante;
92. Équation de consolidation Société mère + Filiale ± Écart de consolidation ( +/- value) ± Matérialisation/dépréciation ± élimination des opérations intersociétés