1 / 28

Chapitre I : La famille, une institution en évolution

Chapitre I : La famille, une institution en évolution. Section I : La diversité des formes familiales Section II : Les fonctions de la famille. Section I : La diversité des formes familiales

kata
Download Presentation

Chapitre I : La famille, une institution en évolution

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Chapitre I : La famille, une institution en évolution Section I : La diversité des formes familiales Section II : Les fonctions de la famille

  2. Section I : La diversité des formes familiales L’étude sociologique de la famille consiste à relativiser la vision ordinaire qu’on en a : les relations de parenté ne sont pas seulement un phénomène naturel, mais aussi un phénomène culturel (Dossier 1). Elles évoluent au cours du temps : certains y voient une crise de la famille quand d’autres constatent plutôt des mutations (Dossier 2). Quelles que soient ses transformations et au-delà de la diversité des formes familiales, la famille reste une institution (Dossier 3) qui fait face à des défis, notamment celui de la pluriparentalité (Dossier 4).

  3. Section I : La diversité des formes familiales Pbq : Qu’est-ce qu’une famille ? I) La parenté : Un lien social ou naturel ? I) La famille : Crise ou mutation ? III) La famille : Un espace de contrainte ou de liberté ? IV) Les enjeux de la filiation

  4. I) La parenté : Un lien social ou naturel ? A) La parenté aux visage multiples 1) L’exemple des Nuer au Soudan (Doc. 1 p 26) 1. Une femme est considérée comme un homme quand elle est stérile, c'est-à-dire lorsque, à l’issue d’un premier mariage, elle n’a pas donné naissance à un enfant. 2. Cette femme devenue socialement un homme peut payer le prix de la fiancée (sous forme de bétail chez ce peuple d’éleveurs) et donc avoir une épouse. Elle choisit pour cette épouse un jeune homme pauvre (le serviteur) qui sera le géniteur des enfants dont elle, la femme stérile, deviendra le père social. C’est elle qui transmettra son nom et ses biens et c’est elle que les enfants appelleront père (société patrilinéaire). 3. Le père biologique est le jeune homme pauvre, la mère biologique est l’épouse officielle. Socialement, les parents de l’enfant sont la femme stérile qui est devenue officiellement un homme et l’épouse qu’elle s’est choisie.

  5. 2) L’exemple des Na en Chine (Doc. 2 p 27) 1. La parenté se transmet par les femmes, un enfant appartient à la famille du côté des femmes (société matrilinéaire). 2. S’il existe nécessairement un père biologique, mais généralement inconnu, les enfants n’ont pas de « père social » dans la société Na, dont la langue ne comporte même pas de mot pour les désigner. En revanche, ce sont les hommes de la maison (les frères de la mère) qui jouent le rôle de père.

  6. 3) La parenté chez les Baruya (Doc. 3 p 27)

  7. B) La parenté : Un fait social et biologique 1. Si les membres d’une même famille ont un air de famille, ce n’est pas tant pour des raisons biologiques mais parce que les individus ont envie de croire à la continuité et à la ressemblance entre des proches. 2. Les façons d’être, de parler, de raisonner se transmettent de façon explicite dans l’éducation, mais aussi de façon plus diffuse dans les interactions quotidiennes (à force de partager les repas ensemble, dans les commentaires que chacun fait en regardant par exemple une émission de TV). 3. Il est difficile de séparer le social du naturel parce que le social se « naturalise ». Les comportements construits socialement finissent par nous sembler naturels.

  8. II) La famille : Crise ou mutation (dossier p 28) Pour commencer : La famille traditionnelle : Ringarde? 1. Les « schémas traditionnels ringards » désignent les règles et rituels habituels, propres aux générations passées et que la jeune génération refuse parce qu’ils sont dépassés : les fiançailles, le mariage à l’église, l’échange des anneaux le jour du mariage… 2. Le paradoxe de ce dessin, c’est qu’alors que le jeune couple prétend rompre avec les traditions, il n’abandonne pas toutes ces pratiques, notamment le port de l’alliance pour signifier le couple. Il se réapproprie cet usage : l’alliance ne sera pas portée au doigt mais en piercing au niveau du nombril.

  9. II) La famille : Crise ou mutation (dossier p 28) A) Les signes d’une crise profonde Baisse des mariages Hausse des divorces Hausse de l’âge au premier mariage Faible fécondité Hausse des naissances hors mariage

  10. Quelques explications : • Évolutions juridiques • • Divorce par consentement mutuel (1975) • • Droit à la contraception (pilule, 1967) et droit à l’IVG (1975) • • Droit de travailler sans l’autorisation du mari (1965) • Évolutions sociales • • Fin du baby-boom • • Évolution du niveau scolaire et mixité • • Déclin du mariage et développement de l’union libre • Évolutions économiques • • Tertiarisation des emplois • • Développement de l’activité féminine

  11. 3. La loi sur le divorce a suivi et amplifié l’augmentation du nombre de divorces. La hausse des divorces est amorcée dans les années 1960, mais le divorce par consentement mutuel va provoquer une augmentation sans précédent des divorces. Il y a donc un double lien entre la norme juridique et la norme sociale.

  12. B) Les nouvelles formes du couple Un couple moins institutionnalisé Une nouvelle signification du mariage Plus de liberté et de précarité dans le couple La fin d’un rite de passage Le couple reste la cellule de base de la société

  13. III) La famille : Un espace de contraintes ou de liberté ? Aussi différentes que soient les familles contemporaines, elles obéissent à des règles notamment juridiques (doc. 1) si bien que la famille reste une institution (doc. 2), mais une institution en évolution qui laisse plus de liberté qu’auparavant (doc. 3). Les valeurs qui caractérisent l’éducation donnée ont changé (ex. : la valorisation de l’autonomie) sans qu’il faille en déduire forcément une perte de repères ou une plus grande autonomie matérielle (doc.4).

  14. La famille, une source de contraintes • Des obligations familiales • Des obligations juridiques • Q° 1 doc. 1 : Les obligations familiales selon le Code civil : quelques articles • Art. 205 : les enfants doivent venir en aide à leurs parents et grands-parents si ceux-ci sont dans le besoin, cette obligation vaut quel que soit l’âge des enfants. • Art. 207 : de la même manière, parents et grands-parents ne peuvent laisser démunis leurs enfants, quel que soit leur âge. • Des rapports d’autorité • Q° : A illustrer

  15. 2) La famille : Une institution • Institution : « forme établie et durable de règles et de pratiques sociales qui exerce une fonction précise dans une dimension du système social. » • 3 fonctions de la famille : • Régulation des alliances • Définition des rôles sexuels • Etablissement des liens de filiation •  Q° : illustrer chacune des fonctions

  16. B) La famille, une source de libertés et d’épanouissement individuel • La famille, source de droits •  Q°2 doc. 1 : Les obligations sont aussi des droits : l’obligation alimentaire, réciproque entre les membres de la famille, assure une solidarité familiale censée protéger ceux-ci du dénuement. Le fait que l’enfant doive rester avec ses parents • s’accompagne de droits pour l’enfant (obligation alimentaire, scolaire, etc.) et le protège autant de l’abandon que des • tentations d’autres membres de la famille qui voudraient se « l’accaparer ».

  17. 2) La famille au service de l’épanouissement individuel Plus de liberté qu’avant Q.1 doc intro : Les garçons déclarent plus souvent un choix libre que les filles qui, majoritairement, déclarent un choix restreint. Très peu d’adolescents déclarent que le choix est imposé. Q° 2 :. Les filles sont moins libres que les garçons puisque, alors que les pourcentages de garçons déclarant un choix libre dépassent les 50 %, il est en dessous de 50 % pour les filles. Même si les pourcentages sont faibles (ils ne dépassent pas 3 % de la population enquêtée), les garçons déclarent plus souvent que les filles que le choix est imposé. Q°3 : Les enfants de milieu populaire, qu’ils soient filles ou garçons, déclarent plus souvent que les enfants de cadres que leurs parents les laissent libres de s’habiller comme ils le veulent.

  18.  Q° 2 doc.2 : Des comportements plus libres en matière de : • alliance : les individus ne sont plus obligés de se marier pour vivre en couple, il existe d’autres formes de vie en couple (union libre, Pacs) ; le choix du conjoint est de plus en plus « libre », de moins en moins contrôlé par les parents • rôles de chaque sexe : en leur donnant des revenus, l’activité des femmes leur permet d’envisager la séparation du couple en cas de conflit durable : elles ne sont plus dépendantes financièrement de leurs conjoints ; remise en question d’une division traditionnelle selon laquelle les rôles dans l’espace public étaient confiés aux hommes et ceux dans l’espace privé aux femmes ; • filiation : il était « normal » de se marier pour avoir des enfants par le passé, et lorsque le couple vivait ensemble, la venue d’un enfant provoquait la régularisation des unions par le mariage. Ceci avait pour conséquence que les droits des enfants naturels (nés hors mariage) n’étaient pas les mêmes que ceux des enfants légitimes (nés dans le mariage) ; aujourd’hui, les droits sont identiques au point que la distinction enfant légitime/enfant naturel a disparu du Code civil, tandis que les familles recomposées se développent et, avec elles, les relations avec des « beaux-parents».

  19. Plus d’autonomie mais pas d’indépendance Q° 1 doc. 3 : L’autonomie des enfants dans la famille peut s’exercer : • dans le choix des activités extrascolaires (sport, loisirs…) ; • dans le choix de laisser l’enfant décorer et/ou arranger sa chambre ou celle qu’il partage avec ses frères et sœurs comme il le veut ; • dans le choix des activités (jeux vidéo, utilisation d’Internet) ou des programmes télévisés ou radiophoniques, et par le fait que les équipements informatiques et multimédias sont de plus en plus individuels ; • par le fait de donner de l’argent de poche, que l’enfant peut gérer à sa guise.

  20. Q°2 doc. 3 : La perte d’indépendance vient du fait que les parents peuvent être plus inquiets pour la sécurité de leurs enfants qu’auparavant, dès lors ils vont davantage les couver ou les surveiller (c’est l’exemple de l’accompagnement à l’école). Mais le texte souligne surtout l’allongement de la scolarité et la difficulté de trouver un travail qui prolongent le séjour des enfants chez leurs parents (on pense au film Tanguy de E. Chatiliez). Q° 3 doc. 3 : L’autonomie ne se confond pas avec l’indépendance. Les enfants sont dépendants de leurs parents puisqu’ils vivent plus longtemps avec eux (leur dépendance matérielle et financière est plus forte), ce qui ne signifie pas qu’ils manquent forcément d’autonomie, qui est l’espace de choix que leur laissent leurs parents (s’ils vivent chez leurs parents, ils ont la possibilité

  21. IV) Les enjeux de la pluriparentalité La définition de la famille contemporaine repose sur une certaine exclusivité de la parenté : chaque individu n’a a priori qu’un seul couple de parents. Or la famille est une institution en évolution : dans quelle mesure la pluralité des formes familiales (familles recomposées, familles adoptives, familles homoparentales…) bouscule-t-elle nos représentations de la famille ? Une affaire juridique liée à une adoption illustre comment plusieurs personnes peuvent revendiquer la paternité ou la maternité (doc. 1). Plus généralement, la question de l’homoparentalité (doc. 2), comme celle d’autres cas de pluriparentalité, soulève autant de problèmes qu’elle résout de questions (doc. 3).

  22. A) Mutations de la famille et pluriparentalité • Les différentes dimensions de la pluri parentalité (Doc. 3 p 33) • 5 dimensions qui peuvent être dissociées •  Q°1 doc 3 : Les parents qui élèvent ne sont pas ceux qui ont mis au monde : c’est le cas des parents adoptifs, des beaux-parents dans les familles recomposées, des pères dans le cas de l’insémination artificielle avec donneur…

  23. Une filiation à redéfinir Q° 2 doc. 3 : La filiation doit-elle être automatiquement liée à la naissance ? ou à la décision ? C’est-à-dire, est-ce le biologique ou la volonté qui compte ? ou encore l’engagement officiel (comme peut l’être la reconnaissance officielle) ? On retrouve le dilemme de la « parenté de sang » face à la « parenté de coeur », longtemps et le plus souvent confondues, mais entre lesquelles aujourd’hui il faut trancher. Une manière de trancher ces questions serait peut-être de prendre d’abord en considération les intérêts de l’enfant : quels parents apporteront le plus de sécurité et de stabilité à l’enfant ? Mais les droits des adultes doivent être également pris en compte : faut-il établir un « droit égal » à la parentalité entre homosexuels

  24. 2) La question de l’adoption (Doc. 1 p 32) • Etude de cas de droit

  25. Q° 2 Doc. 1: La justice est embarrassée puisque le père biologique et les parents adoptifs ont chacun la légitimité et le droit pour eux : le père biologique a officiellement reconnu l’enfant et les parents adoptifs se sont vu officiellement confier l’enfant. La solution finale est un compromis : une adoption simple est prononcée (ce sont les parents adoptifs qui élèveront au quotidien l’enfant), mais la place du père biologique est reconnue : l’enfant pourra porter son nom et il aura un droit de visite afin que des liens soient maintenus. Q° 3 Doc. 1 : Cette affaire est complexe puisque la justice considère souvent que l’intérêt de l’enfant est de vivre avec ses parents de naissance (la volonté du père biologique de récupérer son enfant devrait donc l’emporter). Par ailleurs, la justice est aussi sensible à la stabilité du cadre de vie de l’enfant : or il a été placé dès sa naissance dans une famille adoptive qui s’est occupée de lui pendant ses premières années. Dès lors, vaut-il mieux satisfaire le lien biologique ou le lien affectif ? On voit ici que des principes de justice peuvent entrer en contradiction et que l’intérêt de l’enfant n’est pas facile à satisfaire.

  26. B) La débat sur l’homoparentalité (Doc. 2 p 33) • L’opinion publique face à l’homoparentalité • Q°1 Doc. 2 : En France, en 2006, selon un sondage de la Sofres réalisé pour le Nouvel Observateur, 36 % des personnes interrogées se déclaraient favorables à l’homoparentalité. On peut en déduire qu’une majorité de la population n’était pas favorable à l’homoparentalité • 2) Homoparentalité : Quels enjeux?

More Related