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Patrick Le Lay, PDG de TF1

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Patrick Le Lay, PDG de TF1

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Presentation Transcript


  1. “L'oeil a-t-il disparu ?" dit en tremblant Tsilla.Et Caïn répondit: "Non, il est toujours là."Alors il dit : "Je veux habiter sous la terreComme dans son sépulcre un homme solitaire ;Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien."On fit donc une fosse, et Caïn dit : "C'est bien !"Puis il descendit seul sous cette voûte sombre ;Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre,Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.”Victor Hugo - La Légende des Siècles

  2. « Une tour occupe le centre : c’est l’habitation des inspecteurs ; mais la tour n’est divisée qu’en trois étages, parce qu’ils sont disposés de manière que chacun domine en plein deux étages de cellules. La tour d’inspection est aussi environnée d’une galerie couverte d’une jalousie transparente, qui permet au regard de l’inspecteur de plonger dans les cellules, et qui l’empêche d’être vu, en sorte que d’un coup d’œil, il voit le tiers de ses prisonniers, et qu’en se mouvant dans un petit espace, il peut les voir tous dans une minute. Mais fut-il absent, l’opinion de sa présence est aussi efficace que la présence même. »Jeremy Bentham (Plan du Panopticon)http://www.marseille.archi.fr/~cadenel/CONTENU/memhisto.htm

  3. "Peu importe qui exerce le pouvoir, un individu quelconque, presque pris au hasard, peut faire fonctionner la machine, le gardien, à défaut, sa famille, son entourage, ses amis. Comme est indifférent le motif qui l'anime : la curiosité d'un indiscret, la malice d'un enfant, l'appétit de savoir d'un philosophe, ou la méchanceté de ceux qui prennent plaisir à épier et à punir." Jeremy Bentham (Plan du Panopticon)http://www.marseille.archi.fr/~cadenel/CONTENU/memhisto.htm

  4. « Le dispositif panoptique aménage des unités spatiales qui permettent de voir sans arrêt et de reconnaître aussitôt. En somme, on inverse le principe du cachot ; ou plutôt de ses trois fonctions - enfermer, priver de lumière et cacher - on ne garde que la première et on supprime les deux autres. La pleine lumière et le regard d’un surveillant captent mieux que l’ombre, qui finalement protégeait. » Michel Foucault (Surveiller et punir - 1975)

  5. « Ce sont les sociétés de contrôle qui sont en train de remplacer les sociétés disciplinaires. […]Il n'y a pas lieu de demander quel est le régime le plus dur, ou le plus tolérable, car c'est en chacun d'eux que s'affrontent les libérations et les asservissements. Il n'y a pas lieu de craindre ou d'espérer, mais de chercher de nouvelles armes »Gilles Deleuze (Post-scriptum sur la société de contrôle -1990)http://aejcpp.free.fr/articles/controle_deleuze.htm

  6. “ A chaque palier, sur une affiche collée au mur, face à la cage de l’ascenseur, l’énorme visage vous fixait du regard. C’était un de ces portraits arrangés de telle sorte que les yeux semblent suivre celui qui passe. Une légende, sous le portrait, disait : BIG BROTHER VOUS REGARDE. […] De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d’en face : BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende […] ”Georges Orwell (1984)

  7. “ Le télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston au-dessus d’un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu’entendu. Naturellement, il n’y avait pas moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment. Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu’elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct, en admettant que tout son émis était entendu et que, sauf dans l’obscurité, tout mouvement était perçu.Winston restait le dos tourné au télécran. Bien qu’un dos, il le savait, pût être révélateur, c’était plus prudent ”.Georges Orwell (1984)

  8. Patrick Le Lay, PDG de TF1 « A la base, le métier de TF1, c ’est d ’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or pour qu ’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c ’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c ’est du temps de cerveau humain disponible. »

  9. Peter Sloterdijk (« Critique de la raison cynique ») -1- « Les cyniques ne sont pas stupides, il voient parfaitement de temps en temps le Néant vers lequel tout conduit. Leur appareil psychique est aujourd'hui assez souple pour intégrer le doute permanent sur leur propre activité comme facteur de survie, ils savent ce qu'ils font, mais ils le font parce que les contraintes imposées par les faits et les instincts de conservation parlent à court terme la même langue pour leur dire qu'il faut que cela soit fait. D'autres, et peut-être même pires, le feraient de toute façon. »

  10. Peter Sloterdijk (« Critique de la raison cynique ») -2- « Aussi le nouveau cynique intégré a-t-il lui-même souvent le sentiment compréhensible d'être sacrifié et de faire des sacrifices. Sous une façade qui participe grandement au jeu, il est porteur d'une quantité de malheur qui le rend vulnérable et d'un grand besoin de pleurer. il y a en lui quelque chose de l'affliction d'une "innocence perdue", de l'affliction sur sa conviction intime contre laquelle sont dirigés toute son activité, et tout son travail.Il en résulte notre première définition : le cynisme est la fausse conscience éclairée. »

  11. Xavier Guchet : la biométrie et la question de l ’identité - 1- « Traditionnellement, l’identité se détermine à partir d’un processus de connaissance ou de reconnaissance sociale. La nouveauté, c’est que nous sommes passés de la reconnaissance à l’identification, de l’être reconnu à l’être identifié techniquement. La différence est dans la mesure et dans la mise en œuvre de techniques de mesure. L’identité sociale, construite dans un processus de connaissance ou de reconnaissance, n’est pas une identité techniquement mesurable ; l’identité biométrique, c’est l’identité construite via des techniques de mesure. Dans les deux cas, l’identité n’est pas une réalité déterminée en soi, elle est indissociable d’un processus qui lui donne ses déterminations. »

  12. Xavier Guchet : la biométrie et la question de l ’identité - 2- « La biométrie est-elle compatible avec les modalités traditionnelles de la construction de l’identité ? Ne faut-il pas plutôt reconnaître qu’elle introduit une notion inédite de l’identité (construite dans le processus même de l’identification, processus technique de la mesure) dans laquelle les usagers, tout en se conformant aux prescriptions techniques, risquent de ne pas se reconnaître ? Les contextes culturels doivent évidemment être considérés comme déterminants de la façon dont l’éventuelle contradiction, ou incompatibilité entre identité biométrique et identité sociale, va être perçue. »

  13. Xavier Guchet : la biométrie et la question de l ’identité - 3- « En définitive, la biométrie n’est pas un outil au service de problématiques purement techniques. Elle est un instrument de pouvoir. Cela veut dire qu’il faut étudier la biométrie en la resituant dans les relations de pouvoir qu’elle contribue à modifier ou à créer. La biométrie n’est pas au service d’un pouvoir existant qui demeurerait inchangé, dans sa nature et ses modalités d’exercice ; elle fait bien plus que cela : elle modifie la nature même du pouvoir qui s’exerce sur les gens. […] Prendre acte de la nature politique de la biométrie, ce n’est pas pour autant reprendre l’idée qu’un nouveau Big Brother menace de nous asservir. […] Néanmoins, si la biométrie n’est pas l’instrument d’un nouveau Léviathan totalitaire, il faut malgré tout reconnaître sa nature de technologie politique et décrire les mécanismes de pouvoir qu’elle rend possible, et dont elle constitue un point d’appui. »

  14. JACQUES FAUVET(Ancien Président de la CNIL) : « Si les traces informatiques que nous laissons aujourd’hui avaient pu être exploitées sous l’Occupation, la Résistance aurait été brisée. »

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