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1. 116 - Syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS)
2. Objectifs
3. Mots clés
4. Généralités Epithélite auto-immune systémique (non spécifique d’organe) assez fréquente, soit primitive (isolée), soit associée à une autre mdie auto-immune
F>>H
Début après 40 ans le plus svt, mais peut se voir à tout âge
Facteurs génétiques complexes : svt d’autres mdies auto-immunes dans la famille, mais rarement un SGS
5. Signes cliniques Triade
sd sec, fatigue, arthralgies
Signes généraux (90% des cas) :
asthénie; parfois tableau polyalgique (arthralgies inflammatoires, myalgies)
Syndrome sec (100% des cas) = atteintes exocrines :
oculaire (glandes lacrymales) : xérophtalmie, sensation de corps étranger oculaire, flou visuel, ppale complication : kérato-conjonctivite sèche
salivaire : xérostomie, caries dentaires fréquentes et sévères, difficulté à mastiquer les aliments secs, dleurs buccales, chéilites (svt candidosiques), dysphagies, agueusies, aphtes
trachéo-bronchique : toux sèche, dyspnée asthmatiforme
cutanéo-muqueux : xérose cutanée, sécheresse vaginale (dyspareunie), xérorhinie
6. Signes cliniques Signes systémiques (fréquents mais non constants) :
Polyarthralgies inflammatoires, arthrites : pas d’érosions ni de destructions articulaires
Sd de Raynaud
Neuro : périphérique ++, central
Pneumopathies interstitielles
Cutanés : purpura vasculaire ; lésions associées aux anti Ro/SS-A
Rénales (tubulopathies) : rares
Parotidomégalie
ADP, splénomégalie modérée
7. Signes cliniques Lymphomes des zones marginales muqueuses (glandes salivaires, bronches, estomac) ou des ggs :
Lymphomes malins, de type B
Après 15 ans d’évolution du SGS, touche 5% des patients : très rare
Signes liés à une autre mdie auto-immune associée :
Lupus
PR
Thyroïdite (Hashimoto)
Cirrhose biliaire primitive (CBP)
Mdie de Biermer
Sclérodermie
8. Examens complémentaires Signes biologiques évocateurs : inconstants :
VS élevée mais CRP normale (s’explique, comme dans le lupus, par une hypergammaglobulinémie polyclonale)
EPP
Hypergammaglobulinémie polyclonale, parfois immunoglobuline monoclonale bénigne
Parfois thrombopénie, lymphopénie, neutropénie, mais plus rare que dans le LED
Parfois cryoglobulinémie (-> vascularite ; doit faire craindre une évolution vers un lymphome)
9. Examens complémentaires Objectiver le sd sec :
Oculaire : test de Schirmer : bandes de papier buvard dont l’extrémité est repliée dans le cul de sac conjonctival inf, près de l’angle interne de l’oeil. Pathologique si = 5mm imprégnés en 5 min. ou Mesure du temps de rupture du film lacrymal (fluorescéine) : reflète la stabilité, donc la qualité du film lacrymal
Test au rose Bengale : se fixe sur les lésion conjonctivales -> examen au biomicroscope : rech kératite
Salivaire : mesure du flux salivaire par compresse. Pathologique si < 1,5ml en 15 min
En 2e intention : sialographie ou scinti des glandes salvaires au Tc99
10. Examens complémentaires Auto-anticorps :
FR présents presque aussi souvent que dans la PR, et à des taux élevés
FAN : svt présents. Le plus svt : anti-Ro/SS-A et/ou anti-La/SS-B
Jamais d’Ac anti-Sm ou anti-DNA natif, sauf si lupus associé au SGS
Biopsie des glandes salivaires accessoires (BGSA) :
très utile pr le diag
Technique : pvt glandes sur la face interne de la lèvre inf, sous AL
Histo : sialadénite : infiltrat lymphoplasmocytaire nodulaire
11. Traitement Ttt symptomatique du sd sec :
Larmes artificielles [Unilarm] ; obturation des canaux lacrymaux par bouchons de silicone (ralentit élim larmes)
Substituts salivaires en pulvérisation buccale [Syalin spray] ; hygiène dentaire stricte
Pilocarpine : stimule les sécrétions exocrines, mais parfois mal toléré (cholinergique)
Antalgiques si douleurs, AINS si besoin
Si arthrites sévères : ttt idem PR (corticoïdes faible dose ; APS ou MTX)
Aucun ttt immunomodulateur ou immunosuppresseur n’est vraiment efficace sur le sd sec. Efficaces si localisation viscérale.
Ttt du lymphome si présent
12. Evolution Mdie auto-immune habituellement bénigne car atteintes viscérales rares et pas de destruction articulaire
Risque ppal : dvt lymphome
Si autre mdie auto-immune associée : le pronostic dépend de celle ci
Sd sec : complications, parfois sévères (kérato-conjonctivite sèche), caries, stomatites
13. Surveillance Clinique : rech lymphome...
Paraclinique : rech signes évoquant évolution vers lymphome :
cryoglobulinémie,
immunoglobuline monoclonale,
hypogammaglobulinémie
14. Attention un sd sec n’est pas synonyme de SGS : entre autres penser à :
Médics : psychotropes anticholinergiques +++
Causes virales : VHC, VIH
Causes infl : sarcoïdose, amylose
15. Pour affirmer le diag Critères européens révisés :
1 ou 2 des 2 critères suivants :
Biopsie glandes salivaires : sialadénite stade III ou IV
Anti Ro/SS-A ou Anti La/SS-B présents
Plus 3 ou 2 critères parmi :
Symptômes oculaires
Sechresse diurne >3 mois, larmes artif >3/j, sable sous paupières
Schirmer anormal
Symptômes buccaux (bouche sèche diurne >3mois, glandes salivaires enflées, boissons ++)
Flux salivaire pathologique non stimulabile; schinti+
(Total : 4/6 critères dont obligatoirement l’un des 2 premiers)