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C ontrôles des mouvements internationaux de capitaux:. de la taxe Tobin à l’expérience des économies émergentes Antoine Leblois: ``Financements du dév.’’ Sciences Po, 2008. Plan. Intro °: la taxe tobin 1°/ Historique & théorie Intégration financière Une relation ouverture croissance ?
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Contrôles des mouvementsinternationaux de capitaux: de la taxe Tobinà l’expérience des économies émergentes Antoine Leblois: ``Financements du dév.’’ Sciences Po, 2008
Plan Intro°: la taxe tobin 1°/ Historique & théorie • Intégration financière • Une relation ouverture croissance ? 2°/ Exemples empiriques • Un besoin de régulation ? • Les pays dits « émergents » ont appliqué une grande variété de mesures de contrôle des capitaux, que l’on peut classer en trois grandes catégories (Allégret, 2000) : • taxes sur les entrées de capitaux (Brésil, Chili, Colombie) ; • mesures prudentielles (Indonésie, Philippines, Thaïlande); • mesures quantitatives (République tchèque, Malaisie).
Avantages: Dégagement de fonds pour des actions globales (bien publics, développement, lutte contre les risques climatiques…) Limite la spéculation de très court terme Impose une traçabilité et un suivi des flux financier mondiaux. Causalité ? entre une « taxe Tobin » et une plus grande stabilité des prix financiers. (exemple le cas des marchés immobiliers aux coûts de transactions très élevés et néanmoins, une grande volatilité des prix. Et doit être complétée par d’autres mesures… Inconvénients: Frein aux échanges et augmentation de la volatilité des monnaies (- liquides) Taux pas assez élevé pour être désincitatif Manque d’incitation, et souveraineté nationale (free riders, tous ou rien) PB secret bancaire, incompatibilité (projet irréaliste). Adaptation du marché à moyen long terme Source de profit pour les établissements pratiquant l’ingénierie financière créant des contrats dérivés. Une bonne partie des transactions réalisées sur ce marché = transactions stabilisantes. Stratégies des spéculateurs stabilisent les cours. Mondialisation fi. I = S ds monde. Taxe Tobin: Avantages et inconvénients avancés par la théorie
Historique Taxe Tobin • Décriée par Mundell R. et Tobin lui-même (mais défendue par J. E. Stiglitz), une taxe de [.05;.1]% des capitaux sur les transactions financières (à l’origine contre les variations de taux de change) pour stabiliser les capitaux. Crises financière: • Mexique (1994, baisse cours pétrole et peso et dette libellée en $), • Asiatique (Thaïlande 1997, gonflement des performances du système bancaire, aller-retour des capitaux, dette libellée en dollars dépréciation du Bath de 45%, puis Malaisie, Corée du Sud, Indonésie et Philippines en particulier • Russie 1998, Turquie 1998, Argentine, 2002) • Pb de qualité des institutions politiques, financières et bancaires • Pb des décisions du FMI (positif pour le brésil lors de l’élection de Lula) qui peut exacerber les anticipations (auto réalisatrices).
Composition des flux de capitaux à destination des pays émergeants • Intégration financière mobiliérisation (titres négociables, présence de fortes asymétrie d’information)
Régulation des marchés de capitaux,un besoin pour des pays sensibles? • Attitudes face à la mondialisation financière: • Certain pays libéralisent leurs compte de capital: La Corée du Sud ou l’Argentine • D’autres se protègent contre des possibles chocs extérieurs:le Brésil, la Thaïlande, • le Chili, (1991) une taxe faible et à taux variable sur les capitaux de court terme entrant dans le pays. Taxe, ramenée à 0 depuis 1999 a permis, semble-t-il, d’assurer la stabilité de l’économie chilienne. Elle a dissuadé les créditeurs internationaux de prendre des risques excessifs en investissant massivement dans l’économie chilienne, sans toutefois couper totalement les afflux bénéfiques de capitaux. • La Malaisie, quant à elle, a imposé des contrôles de capitaux temporaires sur les capitaux sortant durant la crise asiatique. Ce pays semble ainsi avoir empêché une fuite trop brutale des capitaux, au moment où un vent de panique gagnait les investisseurs étrangers. Ces restrictions sur les mouvements de capitaux n’étant que temporaires, elles ne semblent pas avoir trop tari le flux d’investissements étrangers après la crise. • Différence, mesure préventives et curatives ….
Résultats empiriques encourageants ? Restriction à la mobilité de capitaux • Brésil, Thaïlande
La taxation des transactions financières Restriction à l’entrée des capitaux (Chili, Colombie) • Viscosité des capitaux, (moindre fluidité). • Limiter les phénomènes de paniques ou de prophéties auto réalisatrices (phénomènes auto-entretenus). Ou à la sortie • Contrôle des changes (Malaisie)
Composition des entrées de capitaux au Chili, Allegret, 2000.
Trade and financial openness, in Malaysian economy, Malaysian govmnt, annual report, 2006
Conclusion: • Un peu à l’instar de celle de List sur le protectionnisme, peu servir à • protéger un pays encore faible face aux flux et aux institutions fragiles… • Question délaissée après 1999 • Autres propositions visant à limiter les conséquences négatives de la mondialisation (financière) ou nouvelles sources de financement pour le développement : • Taxes globales: • Taxe sur les IDE • Impôt mondial sur les revenus du capital • Problème de la taxation du capital (facteur très mobile):
Allegret, J-P. (2000),« Quel rôle pour les contrôle internationaux des marchés des capitaux », CEPII. Anderson E. (2005), « Openness and inequality in developing countries: A review of theory and recent evidence, World Development, Volume 33, Issue 7, pp. 1045-1063. Plihon D., M. Dehove et R. Boyer (2003), « Les crises financières », rapport CAE, la documentation française. Brunhoff S. de & B. Jetin, (1999), « TAXE TOBIN : une mesure forte contre l’insta- bilité financière. » Chowdhury A., G. Mavrotas (2006),“FDI and Growth: What Causes What?”, The World Economy 29 (1) , 9–19. Kennen P. B. (1996), “The Feasibility of Taxing Foreign Exchange Transactions.” In HAQ UL M., KAUL I., GRUNBERG I. Eds: The Tobin Tax. Coping with Financial Volatility. Oxford University Press. Orlean A. (1986), Le rôle des conventions dans la logique monétaire. In R. BOYER, J.J. SYLVESTRE eds, "Le travail, marchés, règles, conventions". Economica, INSEE. Paris.