170 likes | 296 Views
13/05/2012. Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims. 2. Aprs les sminaires interacadmiques organiss Amiens, Bordeaux et Lyon. Quelles sont les lignes de force du nouveau programme ?Comment orienter la rflexion pour une mise en uvre russie la rentre prochaine ?. 13/05/2012. Ph Jacquin -IEN EG LH
E N D
1. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 1 Le nouveau programme de français pour les classes de baccalauréat professionnel en trois ans Changer de programme en même temps qu’on change de cursus Changer de programme en même temps qu’on change de cursus
2. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 2 Après les séminaires interacadémiques organisés à Amiens, Bordeaux et Lyon Quelles sont les lignes de force du nouveau programme ?
Comment orienter la réflexion pour une mise en œuvre réussie à la rentrée prochaine ?
3. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 3 Un présentation resserrée, épurée :- huit pages, - une introduction et quatre parties, - du texte et des tableaux. Qu’est-ce qui « fait programme » dans cet énoncé polymorphe qui tranche par rapport à ceux qui l’ont précédé ?
Quelles obligations et quelles responsabilités dans ce nouveau cadre ?
Quelles libertés pédagogiques ?
4. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 4 « Ceux dont on ne prononce pas le nom… » - Plus sous la forme ancienne (imprimés, immuables, souvent cités, pas forcément connus.
- Remplacés par des publications officielles sur le site ministériel Eduscol.
- Un pilotage de l’Inspection Générale (mise en ligne sur un site académique « volontaire » à l’horizon de mi-avril).
- L’espace Lettres-Histoire-Géographie.
5. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 5 Enseigner le français en baccalauréat professionnel, oui, mais avec quel projet pour l’élève ? Un enseignement qui vise pour les élèves l’acquisition/le renforcement de quatre compétences linguistiques et culturelles.
Un programme qui explicite pour ces quatre compétences des objectifs d’apprentissage progressifs, en termes de capacités, connaissances et attitudes.
Un projet pédagogique qui poursuit les ambitions du collège et les dépasse. Exigences et logiques forment les buts du professeurs.Exigences et logiques forment les buts du professeurs.
6. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 6 Un enseignement qui poursuit les objectifs du collège et les dépasse. La maîtrise de l’expression orale et écrite (Socle, pilier 1) .
L’affirmation d’une identité culturelle fondée sur le partage de connaissances, de valeurs et de langages communs (Socle, pilier 5).
Une préparation à la poursuite d’étude (Niveau III).
Une visée ambitieuse de capacités intellectuelles et culturelles certifiée par l’obtention du diplôme.
Les notions de continuité et de parcours (ouverture en amont et en aval)
« affirmation » : l’élève n’arrive pas vierge de toute chose et sa maturation, son enrichissement en tant que personne et citoyen ne s’arrête pas à la fin du cycle BP.
La notion de « garantie » qui engage. L’obligation de résultat est atténuée par la référence la condition d’obtention.Les notions de continuité et de parcours (ouverture en amont et en aval)
« affirmation » : l’élève n’arrive pas vierge de toute chose et sa maturation, son enrichissement en tant que personne et citoyen ne s’arrête pas à la fin du cycle BP.
La notion de « garantie » qui engage. L’obligation de résultat est atténuée par la référence la condition d’obtention.
7. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 7 Un enseignement qui vise l’acquisition de quatre compétences définies en termes de connaissances, capacités et attitudes. Entrer dans l’échange oral : écouter, réagir, s’exprimer.
Entrer dans l’échange écrit : lire, analyser, écrire.
Devenir un lecteur compétent et critique.
Confronter des savoirs et des valeurs pour construire son identité culturelle. Ce sont les finalités du programme. Toute l’action du professeur vise à cela.
Et pourtant. Long commentaire qui développe uniquement les compétences 3 et 4. Il est question d’ « enrichissement de la culture commune par la « connaissance », la « fréquentation », la « pratique ».
Parmi les pratiques culturelles, mise en exergue de la « lecture des textes littéraires » :
confrontation avec les idées, les valeurs, les sentiments, médiation de la littérature,
le creuset d’une réflexion essentielle essentielle sur le monde et sur soi.
ENJEU TRES FORT DE La FORMATION car il y a la un pari sur la fonction de la littérature. La littérature a-t-elle un rôle a jouer, a-t-elle un sens ou est-ce absurde et vain de le penser ? Ce programme porte une réponse explicite a cette question.
Long commentaire. C’est dire que les finalités langagières, à vocation vernaculaire, presque technique, sont équilibrées par une ambition profondément humaniste.Ce sont les finalités du programme. Toute l’action du professeur vise à cela.
Et pourtant. Long commentaire qui développe uniquement les compétences 3 et 4. Il est question d’ « enrichissement de la culture commune par la « connaissance », la « fréquentation », la « pratique ».
Parmi les pratiques culturelles, mise en exergue de la « lecture des textes littéraires » :
confrontation avec les idées, les valeurs, les sentiments, médiation de la littérature,
le creuset d’une réflexion essentielle essentielle sur le monde et sur soi.
ENJEU TRES FORT DE La FORMATION car il y a la un pari sur la fonction de la littérature. La littérature a-t-elle un rôle a jouer, a-t-elle un sens ou est-ce absurde et vain de le penser ? Ce programme porte une réponse explicite a cette question.
Long commentaire. C’est dire que les finalités langagières, à vocation vernaculaire, presque technique, sont équilibrées par une ambition profondément humaniste.
8. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 8 Par la langue et pour la langue. Confronter les élèves aux œuvres de l’esprit, et d’abord à celles qui se disent en mots (la langue française), sans pour autant négliger celles qui s’expriment grâce à d’autres langages (peinture,…), c’est remettre en chantier la construction de leur identité culturelle. Faire de cette confrontation, l’occasion toujours répétée de pratiquer sa langue, à l’oral, à l’écrit, en situation de réception et de production; d’effectuer un travail sur l’usage qu’on en fait pour (objectif majeur) améliorer peu à peu la maîtrise des codes, cohérence discursive, syntaxes, chaînes d’accord et lexique.
9. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 9 Des objectifs d’apprentissage (capacités, connaissances, attitudes) visés à traversneuf objets d’étude. - Vecteurs de la continuité des apprentissages.
- Des acquisitions progressives au fil des activités et des pratiques de classe organisées en relation avec les objets d’étude.
- Quatre compétences travaillées de manière cohérente et articulée tout au long du cycle grâce aux objets d’étude qui donnent « matière à réflexion ».
Notion de progressions complémentaires.
Lecture, oral (productions), écriture, langue, histoire des arts, TICENotion de progressions complémentaires.
Lecture, oral (productions), écriture, langue, histoire des arts, TICE
10. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 10 Trois années, neuf objets d’études
11. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 11 De la forme au sens…
12. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 12 La métaphore de l’ Hortus conclusus ? Trois objets d’étude pour chacune des trois années du cycle comme le plan en neuf plates-bandes d’un jardin médiéval ?
L’Hortus conclusus comme modèle des contraintes et des libertés offertes par le programme?
Pour filer la métaphore : le rosier (compétence) et son parterre (objet d’étude).
Symbolique du jardin dans la peinture du moyen-âge.
Les compétences sont les rosiers. La rose, le bachelier comme un « honnête homme » moderne. Les objets d’étude sont les parterres où s’enracine la plante (terreau culturel où la langue se construit par tout un réseau de correspondances entre les références et l’usage), où elle se nourrit également des nutriments qui la feront vivace et belle (connaissances, valeurs, représentations).
Neuf parterres pour un jardin bien ordonné, bien architecturé, qui dessine les contours d’une liberté plus verticale (l’homme debout) qu’horizontale.
Autre enjeu fort du temps de formation.
Programme sans modalisations : ordre de présentation indifférent. OE et Séquence ne sont pas superposables.
Hypothèse de travail, des séquences majeures (5 à 6 semaines), des mineures plus courtes. Un objet d’étude pourrait être travaillé deux fois. Hypothèse de séquences qui croisent les OE.
L’IDEE MALGRE TOUT QU’IL EXISTE UN FIL CONDUCTEUR, UNE LOGIQUE DE PROGRESSION INTERNE A CES OBJETS D’ETUDE QUI EN CE SENS TRANSCENDENT LEUR SIMPLE FONCTION DE TERREAU FERTILE ET PORTE UN CERTAIN DETERMINISME A LA FOIS DIDACTIQUE ET PEDAGOGIQUE.Symbolique du jardin dans la peinture du moyen-âge.
Les compétences sont les rosiers. La rose, le bachelier comme un « honnête homme » moderne. Les objets d’étude sont les parterres où s’enracine la plante (terreau culturel où la langue se construit par tout un réseau de correspondances entre les références et l’usage), où elle se nourrit également des nutriments qui la feront vivace et belle (connaissances, valeurs, représentations).
Neuf parterres pour un jardin bien ordonné, bien architecturé, qui dessine les contours d’une liberté plus verticale (l’homme debout) qu’horizontale.
Autre enjeu fort du temps de formation.
Programme sans modalisations : ordre de présentation indifférent. OE et Séquence ne sont pas superposables.
Hypothèse de travail, des séquences majeures (5 à 6 semaines), des mineures plus courtes. Un objet d’étude pourrait être travaillé deux fois. Hypothèse de séquences qui croisent les OE.
L’IDEE MALGRE TOUT QU’IL EXISTE UN FIL CONDUCTEUR, UNE LOGIQUE DE PROGRESSION INTERNE A CES OBJETS D’ETUDE QUI EN CE SENS TRANSCENDENT LEUR SIMPLE FONCTION DE TERREAU FERTILE ET PORTE UN CERTAIN DETERMINISME A LA FOIS DIDACTIQUE ET PEDAGOGIQUE.
13. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 13 D’un jardin à l’autre… L’esthétique médiévale distingue entre l’hortus delicarium et l’hortus conclusus. Toute symbolique religieuse mise à part, l’un est le lieu de l’épanouissement du corps, l’autre celui de joies plus intellectuelles. Le premier veut imiter la nature sauvage dans son exubérance et son absence de barrières, mais ce n’est qu’une illusion architecturale, et peut-être vaine. Le second s’abrite au coeur d’une composition géométrique, mais dans cette espace circonscrit, les possibilités d’élévation de l’esprit ne connaissent pas de limites.
Considérons que ce passage d’un jardin à l’autre représente l’image du changement de programme à venir. L’ancien laissait au professeur la responsabilité quasi-totale de ses choix en matière d’œuvres, de thématiques ou de problématiques au risque de se perdre dans l’infini des possibles. Le nouveau désigne précisément au professeur et à ses élèves des objets d’étude qui sont en prise directe avec les grands sujets d’interrogations qui traversent le monde d’aujourd’hui. La clôture du jardin et la géométrie des parterres ne sont donc pas l’image d’un retrait du monde, d’une mise à l’écart frileuse, mais bien celle d’un effort à accomplir (par les élèves) pour construire harmonieusement du sens et un jugement cohérent sur ce monde.
14. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 14 Les questions : boutons de rose ou fleurs de liseron ? La première question vise à faire émerger les représentations.
La deuxième tourne autour de cette interrogation : « comment? »
La troisième ouvre à un questionnement qui regarde du côté de la sociologie voire de la philosophie.
Un tout en forme d’énigme ? Q1 : la doxa, ce qui est communément admis, ce qui est évident.Q1 : la doxa, ce qui est communément admis, ce qui est évident.
15. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 15 Des questions qui guident la réflexion sur les objets d’étude. Suggérer des pistes, ne pas fermer les interrogations.
La « tradition » orale en lycée professionnel plutôt que la dissertation.
La délibération comme voie d’apprentissage.
Les questions ne conduisent pas à piétiner les plates-bandes de la philosophie.
Ligneuses (structurantes) et pas ornementales (inutiles). Pas oublier expérience philosophie en bac pro car bacheliers pro seuls sans enseignement de philo or « ils en ont besoin. »
Confronter sa pensée avec celle de l’autre, d’aujourd’hui ou d’hier.
Q à la disposition du professeur, un guide, pas un carcan. Les Q ne peuvent induire une organisation du travail en forme de trois questions, trois leçons.
L’ENSEIGNEMENT DU FRANCAIS, TEL QUE PORTE PAR CE PROGRAMME ET UN ENSEIGNEMENT DE CONSTRUCTION PLUS QUE DE TRANSMISSION.
Choix des approches : trois Q en même temps (contours), la Q3 d’abord (projection), la Q2 (comment=éviter interpellation de je).
Faire impasse : gros contresens et grosse erreur. Liberté du « véhicule », mais obligation de direction.
Pas oublier expérience philosophie en bac pro car bacheliers pro seuls sans enseignement de philo or « ils en ont besoin. »
Confronter sa pensée avec celle de l’autre, d’aujourd’hui ou d’hier.
Q à la disposition du professeur, un guide, pas un carcan. Les Q ne peuvent induire une organisation du travail en forme de trois questions, trois leçons.
L’ENSEIGNEMENT DU FRANCAIS, TEL QUE PORTE PAR CE PROGRAMME ET UN ENSEIGNEMENT DE CONSTRUCTION PLUS QUE DE TRANSMISSION.
Choix des approches : trois Q en même temps (contours), la Q3 d’abord (projection), la Q2 (comment=éviter interpellation de je).
Faire impasse : gros contresens et grosse erreur. Liberté du « véhicule », mais obligation de direction.
16. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 16 Les enjeux de la mise en œuvre. Comment viser l’acquisition des compétences en particulier linguistiques ? (lien KW)
Comment travailler de façon articulée et cohérente au cours du cycle? (lien progressions)
Comment évaluer les acquis ?
Quelles approches didactiques des objets d’étude (champs littéraires, interrogations induites) ? (lien dossiers)
Quelles articulations des activités et des pratiques au service de quels projets de séquence? (lien OE et questions)
Quelle continuité entre les années ? (lien « Pour un… ») Définir des objectifs. Organiser les apprentissages de façon progressive. Définir des étapes intermédiaires en relation avec les impératifs réglementaires de la certification.Définir des objectifs. Organiser les apprentissages de façon progressive. Définir des étapes intermédiaires en relation avec les impératifs réglementaires de la certification.
17. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 17 Une « carte » pour s’orienter
DV ORIENTATIONS PEDAGOGIQUES.doc
18. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 18 Quelles pratiques cultiver entre contraintes et libertés ?
Pour qu’en ses parterres
Sur son rosier
La rose fleurisse.