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Pourquoi ?. Bâtir un plan « déchets organiques » en déclinaison du PDEDMA pour un recours équilibré à différentes solutions, pour responsabiliser les acteurs Les déchets : mobiliser d’abord ceux plus faciles et moins coûteux
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Pourquoi ? • Bâtir un plan « déchets organiques » en déclinaison du PDEDMA pour un recours équilibré à différentes solutions, pour responsabiliser les acteurs • Les déchets : mobiliser d’abord ceux plus faciles et moins coûteux • Déchets verts, « gros producteurs » (IAA, commerces, restauration, MIN …), sous-produits de l’exploitation agricole et sylvicole, biomasse aquatique, boues, graisses, matières de vidange • FFOM (29% OM ; 124 kg/hab/an), Papiers-cartons salis (OM : 111 kg/hab:an) • Gisements : • Identifier les producteurs, à quantifier, analyser • Destinations actuelles et conditions de mobilisation • Contexte local • Accessibilité aux débouchés de l’énergie et des produits fabriqués • Exutoires pour les refus, les déchets inaptes et produits non conformes
Qui prend l’initiative ? • Les utilisateurs : MVAD / Les collectivités : COT / Les entreprises : CCI • Conditions : un décideur s’engage ; un animateur est recruté • Cas d’une collectivité • La gestion centralisée ne doit pas étouffer la gestion de proximité • De base : gestion domestique, déchèterie, compostage de déchets verts À considérer dans cet ordre : • La gestion domestique • Si jardin, simple et économique • 70 Kg/hab/an en moins pour la collectivité • La déchèterie • Adaptée aux déchets verts produits ponctuellement en grande quantité : à conduire vers le compostage ; Concurrence de la valorisation énergie sur les déchets verts ligneux (vers chaufferies bois) • Moins chère qu’une collecte au porte à porte
Épandage des boues de STEP et d’IAA : plan d’épandage • Les gros producteurs : • Quantités importantes, propres et non diffuses • À conduire vers le compostage de déchets verts • Si trop loin, compostage in situ : composteurs électro-mécaniques • Problème : trouver des supports carbonés ; coût • Les agriculteurs nouveaux prestataires de traitement de déchets • Ils peuvent intervenir en réseau • Si possible : • Collecte sélective de biodéchets sur des points de regroupement • Compostage de quartier, si habitants motivés
Sur secteurs favorables : collecte sélective de biodéchets au porte à porte auprès des ménages • Attention : • Maîtriser le coût (moyenne : 200 €/tonne) • Ne pas « déshabiller » la déchèterie ou la gestion domestique, moins coûteuses • Fréquence de collecte à réduire (1/15 jours) • Procédés nouveaux de collecte en sacs de couleur des différents flux + tri optique des sacs sur plate-forme : Optibag et Spiraltrans • Taux de captage faible : 35 Kg/hab/an soit 30% de la FFOM • D’où 70% FFOM reste dans les OMR >> qui reste à traiter
Possibilité de fabriquer un compost conforme à la norme Afnor NFU44051 sur OMR aux conditions suivantes : • Collecte de déchets toxiques en déchèteries • Process conçu selon des principes éprouvés, et bien dimensionné • Exploitation : Suivi Qualité ; Concertation (usagers, clients du compost) • Risque de non-conformité pour de trop nombreux projets de TMB … • Davantage de compost produit (x 4) mais de qualité moindre et plus aléatoire • Intégrer le risque d’une sévèrisation réglementaire UE • D’où étudier dès le début une solution de secours au cas où …
Nécessité d’une approche globale de la gestion desdéchets sur un territoire
TMB : traitements mécano - biologiques • Un sigle qui recouvre des technologies très diverses • Des tris mécaniques • Des fermentations • Aérobie : compostage • Anaérobie : méthanisation • ~ 60 projets essentiellement sur ordures résiduelles (3 106 tonnes OM), Quelques grandes villes traitent OMR et biodéchets sur 2 process différents En fréquence : • Méthanisation (en substitution à l’incinération …) • Compostage • Stabilisation aérobie avant décharge
Les différents objectifs d’un TMB • 1 - Produire de l’énergie : • Sur fermentescibles : Méthanisation > Biogaz > chaleur, électricité, carburant 1 tonne OM = 65 Nm3 biogaz • Sur fraction à haut PCI : NB : rendement moindre qu’une incinération des OMR • Incinérateur, cimenterie (refus) • Combustible solide de récupération (filière commerciale qui reste à créer) • Pyrolyse, gazéification (recherche appliquée) • Chimie : molécules, carburant …(recherche en cours) • 2 - Récupérer des matériaux : métaux (tri magnétique), papiers-cartons(tri manuel), plastiques (tri optique) • 3 - Produire un compost • Objectifs : Conformité à la norme du compost, extraction de la matière organique des déchets, minimisation et stabilisation des refus • Note ADEME sur les process éprouvés
4 - Fabriquer du déchet ultime pour la décharge • Faire du CO2 (compostage poussé) plutôt que du CH4 en décharge • Bilan Matières : • moins 30% en PB mais seulement moins 10% en MS • Surcoût du TMB non compensé par la moindre quantité à stocker • Note ADEME sur les process TMB avant stockage • Impacts environnementaux du TMB avant stockage • Matière organique non synthétique MONS : moins 30% • Respirométrie AT4 : moins 50 à 80% • Mais seulement sur la fraction mise en stabilisation • limite les impacts décharge à ceux des 20 dernières années sur 30 ans ; reste ¼ des effets ; mais pas de simplification de la décharge
Nouvelles techniques de mise en décharge • Mise en balles, reprise de casiers, landfill mining, bioréacteur • Permettent aussi une réduction du tonnage à stocker • Elles relativisent l’intérêt d’un TMB avant décharge surtout sipas de compost, pas de biogaz, pas de valorisation énergétique … • TMB de stabilisation avant mise en décharge : quel schéma ? • Broyage (rapide mais diffuse les polluants …) • Option : trommel maille 80 mm si valorisation énergie sur refus • Séparation magnétique des métaux • Fermentation intensive en bâtiment fermé 4 semaines,brassages / 4jours, humidification, aération forcée • Fermentation sous couvert 6 semaines, 4 retournements
TMB avant stockage (suite) • Trommel maille 50 mm ; refus vers décharge • Maturation du passant 2 mois sur aire libre avant mise en décharge • D’où 4 à 5 mois de fermentation • Le TMB doit être un compostage plus poussé et plus long • Indicateurs : • Humidité • Matière organique non synthétique MONS • Respirométrie AT4 : souvent 25 mg O2/mg MS ; souhaitable 10 ;(à rapporter à la MONS de préférence)
Schémas généraux avec ou sans collecte sélective des biodéchets
Produire du compost sur OMR en assurant qualitéet rendement du compost • Quels principes sont éprouvés ? • Écarter les déchets toxiques, les encombrants vers la déchèterie • Biostabilisateur 4 jours • pas de broyage (disperse polluants) • si trommel maille 100 mm = faible rendement en compost • Trommel maille 30 mm (overband sur refus), puis sur le passant : • Double transporteur sélectionneur et tambour magnétique • Fermentation complémentaire : aération forcée, humidification en début, brassages /4 jours sur 2 semaines • Crible à rebond maille 10 mm (sur compost sec) : retire les plastiques • Table densimétrique sur le passant : retire le verre
Le double transporteursélectionneur Pour retirer lesinertes lourdset les métaux
Bilan matières • Rendement en compost 23% des déchets traités ; qualité : ~75% seuils sur critères difficiles : plastiques durs, verre < 3mm, Pb • Refus 40%, Ferrailles valorisées 2%, Pertes 35% • Coût du traitement : 80 à 120 €HT/t OMR, y.c. amortissement et refus • Points de vigilance • Fausses économies d’investissement = Surcoût d’exploitation !!! • Affinage des digestats « pâteux »: épurer avant, ou proposition TIRU OWS • Filière CSR : s’assurer d’abord de la pérennité du débouché • Odeurs : couverture et fermentation accélérée coût • Recours au plan d’épandage si non-conformité du compost: • Autorisé mais à déconseiller : >> dévalorise les meilleurs composts ; risque de rejet des utilisateurs
Merci pour votre attention philippe.thauvin@ademe.fr