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Adaptation à l’effort physique et à altitude…. 2 éme Année Licence Fondamentale. Pr Lotfi ACHOUR 2012-2013. Effet de l’altitude sur la pression et l’oxygène atmosphérique. L’ Environnement en altitude. Paramètres atmosphériques Rayonnements UV 4% par 300 m
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Adaptation à l’effort physique et à altitude… 2éme Année Licence Fondamentale Pr Lotfi ACHOUR 2012-2013
Effet de l’altitude sur la pression et l’oxygène atmosphérique
L’ Environnement en altitude Paramètres atmosphériques Rayonnements UV 4% par 300 m Problème Cutanés/ophtalmiques T de 1°C par 150 m (à l’ombre). Thermorégulation Humidité avec l’altitude Hyper réaction bronchique Patm. avec l’altitude de façon exponentielle Stress hypoxique
La baisse des performances avec l’altitude • Comment s’adapter aux différentes altitudes ? : • On peut noter ces règles d’or pour le sportif : • ne pas monter trop vite, trop haut, • pour les sommets, monter suffisamment haut pour s’acclimater, • - ne pas rester trop haut, trop longtemps.
L’effet de l’effort physique Introduction Exercice physique = stress Besoins métaboliques (énergétiques) accrus Augmentation de la consommation d’O2 du système respiratoire Adaptations du système cardiovasculaire du système endocrinien
Activité modérée : 0,3 –1 l/min Activité soutenue : 1 –2 l/min Activité intense : > 2 l/min Consommation d’O2 Au repos: 250-300 ml/min
Adaptation endocrinienne à l’exercice
Adaptations endocriniennes à l’exercice Le problème: exercice 1- Accumulation de produits métaboliques 2- Mouvements d’eau entre les différents compartiments Sollicitation du système endocrinien pour maintenir l’homéostasie
3- L’augmentation de l’osmolarité sanguine stimule l’hypothalamus 2- La sudation entraîne une diminution du volume plasmatique: hémoconcentration et augmentation de l’osmolarité 4- L’hypothalamus stimule la post-hypophyse 5- La post-hypophyse sécrète l’ADH (Anti-diuretic hormone) 1- L’activité musculaire déclenche la sudation 6- Effet de l’ADH sur les reins : augmentation de la réabsorption de l’eau 7- Effet sur la volémie par action sur les sorties et correction de l’osmolarité
Antéhypophyse Exercice • Anabolisant : stimulation • * de la croissance musculaire • * activation du métabolisme des lipides (lipolyse) • * sécrétion augmentée par l’exercice GH : hormone de croissance TSH :hormone thyréotrope FSH LH Prolactine ACTH : adrénocorticotrope
Thyroïde • T3 et T4 : contrôle du métabolisme • * + synthèse protéique • * + taille et nombre des mitochondries • * + entrée du Glc dans les cellules • * + + glycolyse et de gluconéogénèse • * ++ mobilisation des lipides
Glandes parathyroïde Exercice Parathormone (PTH) Homéostasie phosphocalcique L’exercice stimule donc la formation osseuse, -par stimulation de l’absorption intestinale du Ca2+ -par inhibition de l’excrétion urinaire
Glandes surrénales Exercice Médulla surrénalienne Adrénaline noradrénaline • activité de force de contraction du cœur • de la pression artérielle Vasodilatation des vaisseaux musculaires et vasoconstriction des vx cutanés et viscéraux • ventilation • du niveau métabolique • Glycogénolyse (foie et muscle) • de la libération de Glc et des AGL
Glandes surrénales Exercice Cortex surrénalien (corticostéroïdes) Minéralocorticoïdes (aldostérone: réabsorption de Na+ et d’eau) Glucocorticoïdes (régulation de la glycémie, épargne du Glc…)
Insuline glucagon Pancréas endocrine Sujet entraînés Régulation de la glycémie Sujet non entraînés Chute de la glycémie • de la sensibilité à l’insuline (nombre de récepteurs) Chez les sujets entraînés Evolution durant 3h de pédalage
O2 au niveau des reins • volémie ou du débit sanguin Sécrétion d ’EPO par les reins Érythropoïèse dans la moelle osseuse Production des globules rouges (érythropoïèse) contrôlée par l’hormone érythropoïétine (EPO) produite par les reins. voir adaptation à l’altitude EPO prise illégalement par certains athlètes
L’énergie nécessaire a la contraction provient, de l’hydrolyse de l’ATP à partir des phosphagénes, mais ne permet que des exercices de courte durée, c’est la glycolyse anaérobie et aérobie qui vont assurer l’énergie tant que les stocks de glucose et glycogène (hépatique et musculaire) ne sont pas épuisés.
Lors d’exercices de plus longue durée, et pour épargner les stocks de glycogène, ce sont les lipides qui vont être sollicités. Au cours d’un exercice, l’énergie provient donc de la glycolyse en premier, puis de la glycogénolyse, puis de la lipolyse, et enfin de la néoglucogenèse. Les hormones qui interviennent donc au niveau du foie pour augmenter la glycogénolyse et la néoglucogenèse de façon à maintenir une glycémie normale malgré la captation de glucose par les muscles ; elles interviennent aussi au niveau de la lipolyse (cellules adipeuses) pour augmenter la captation des AGL et leur utilisation.
Adaptation circulatoire À l’effort physique
L’adaptation à l’effort du système cardio-vasculaire consiste en une augmentation du débit cardiaque et en une variation de la distribution de la circulation. 1- Mécanismes neurovégétatifs « généraux » 2- Mécanismes régulateurs « locaux »
Tronc cérébral 1- Mécanismes neurovégétatifs « généraux » Débit cardiaque passe de 5L/ min à 25 L/min Cortex Zones de l’hypothalamus SNA Système parasympathique Système orthosympathique Activité atténuée Activité augmentée Activité cardiaque et vasculaire Activité cardiaque
F parasympathiques (nerf X) F sympathiques AV Fc Fc vitesse de conduction (AV) vitesse de conduction (AV) de la contractilité au niveau atrial et ventriculaire de la contractilité au niveau atrial Débit cardiaque = Fréquence cardiaque (Fc) x Volume d ’Ejection (VE) débit normal au repos : 5L/min Fc= 72bpm et VE = 70ml
2- Mécanismes régulateurs « locaux » Redistribution de la circulation
Régulation respiratoire durant l’exercice physique
Stimulation des M respiratoires Bulbe générateur de rythme Augmentation du rythme durant l’exercice
Réponse ventilatoire selon l’intensité de l’exercice 5 min d’exercice
Ventilation et variation des Pressions Partielles d’O2 et de CO2
Qu'est-ce Que L'altitude ? L'altitude se traduit par une baisse de la pression atmosphérique (en millibars ou en millimètre de mercure); plus on monte, plus la pression baisse; par exemple à 0 m d'altitude elle est de 760 mmHg, alors qu'à 4808 m elle est de 416.3 mmHg et à 8846 m de 236.3 mmHg. La pression à une certaine altitude diffère selon le climat et la saison: la pression est plus élevée en été qu'en hiver (c'est dû à la température). L'altitude se traduit aussi par la baisse de la pression d'O2 dans l'air ambiant : il y a toujours 21% d'O2 mais la quantité d'O2 baisse, car la pression atmosphérique baisse ; en altitude la température baisse aussi, jusqu'à plus de 40°C en dessous de zéro à plus de 8000 m d'altitude.
Adaptation de l’organisme à l’altitude La fréquence cardiaque augmente-t-elle au repos en fonction de l’altitude? La fréquence cardiaque a-t-elle un retour à la normale à la fin du séjour?
Les effets de l'altitude sur l'homme Chez l'homme, l'altitude agit surtout sur l'organisme par - la diminution de la pression partielle de l'oxygène dans l'air inspiré, - la diminution de l'air totale, - l'abaissement de la température. Il s'en suit une hyperventilation, c'est à dire une augmentation de la respiration, une tachycardie, augmentation de fréquence cardiaque, et une augmentation du nombre de globules rouges dans le sang (polyglobulie), à cause de l'hypoxie.
Modifications physiologiques La diminution de la pression d'oxygène dans l'air inspiré en altitude est compensée, à court terme, par l'augmentation des rythmes cardiaque et respiratoire et la rétention des fluides dans le corps, à long terme, par une redistribution sanguine, augmentation considérable du nombre de globules rouges permettant le transport d'oxygène par le sang, des modifications intracellulaires mal connues permettant aux cellules de s'adapter. Au-delà de 5 500 m environ, la compensation ne permet plus la survie permanente : on observe progressivement une perte des poids avec fonte musculaire, disparition de l'appétit, insomnies, maux de tête, nausées, œdème pulmonaire ou cérébral, perte de conscience.
Chaque fois que l’altitude augmente la fréquence cardiaque augmente. L’altitude modifie la fréquence cardiaque au repos en haute altitude et à la fin du séjour la fréquence cardiaque retourne à la normale. L’altitude entraîne un changement dans le fonctionnement de l’organisme, au niveau cardiaque. Cela correspond bien à une adaptation de l’organisme suite à un changement de milieu. Cela permet de compenser le manque de dioxygéne qui accompagne l’augmentation d’altitude.
Artère aorte et ramifications Artères pulmonaires Veines pulmonaires Veine cave sup. O.D. O.G. Veine cave inf. Valvules V.D. V.G. Valvules le myocarde Droite Gauche A cœur ouvert ...
Cœur divisé en 4 cavités • Oreillettes droite et gauche • Ventricules droit et gauche Le cœur droit est complètement séparé du cœur gauche
Valvule cardiaque Les orifices de communications entre les oreillettes et les ventricules, à savoir orifice tricuspide à droite et orifice bicuspide à gauche sont munis de valvules. Il existe un troisième type de valvule à la sortie des ventricules, dites valvules sigmoïdes, à la naissance de l’aorte (VG) et de l’artère pulmonaire (VD).
Les cellules cardionectrices génèrent spontanément des potentiels d’action qui se propagent à toutes les cellules du cœur.
O2 CO2 V. gauche O. gauche O. droite V. droit POUMONS Artères pulmonaires Veines pulmonaires TISSUS Veines caves Aorte Artères Veines Circulation dans le coeur
Innervation extrinsèque du coeur Influx sympa (centre cardioaccélérateur) augmentation de la fréquence et de la force des contractions Influx para (centre cardio-inhibiteur) baisse de la fréquence et de la force des contractions
Circulation pulmonaire Cœur droit Circulation systémique Cœur gauche Schéma général de la circulation
Variations de pression détectées par des récepteurs nerveux situés dans les carotides et l’aorte : les barorécepteurs. Les barorécepteurs envoient des influx nerveux au centre cardiovasculaire, centre nerveux du tronc cérébral qui contrôle la pression.
Poumon et Plèvre • Chaque poumon est recouvert de la plèvre • Feuillet viscéral • Feuillet pariétal • Cavité pleurale
Espace intra pleurale - Pression intra pleurale = - 5 mm Hg / pression atmosphérique - Mince couche de liquide intra pleurale Épanchement d’air dans la cavité pleurale = Pneumothorax Épanchement air sang = Hémothorax Épanchement liquide air = Pleurésie
L’appareil respiratoire ou l’appareil de ventilation pulmonaire
Zone de conduction • Du nez aux bronchioles • Nez, cavité nasale • Pharynx, Larynx • Trachée • Bronches Bronchioles • Fonctions: • Acheminer l’air • Filtrer l’air • Réchauffer l’air • Humidifier l’air
Zone respiratoire • Fonctions: Echanges gazeux • Bronchioles terminales • Alvéoles et sacs alvéolaires Membrane alvéolo-capillaire • 3 couches constituent la MAC: • La mb alvéolaire • Paroi capillaire • Lame basale