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MON HERBIER DE VACANCES. II - PLANTES DES EAUX. diaporama de Jacky Questel.
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MON HERBIER DE VACANCES II - PLANTES DES EAUX diaporama de Jacky Questel
Durant les vacances, j’espère que vous avez pu vous asseoir auprès d’une eau calme et tranquille ou d’un petit ruisseau gazouillant, suivre le vol capricieux des libellules irisées, apercevoir la flèche bleue d’un martin-pêcheur, vous émerveiller de la diversité de cette faune et de cette flore qui étaient là uniquement pour votre plaisir… Pour prolonger ces moments délicieux, voici quelques plantes des bords de l’eau…
Ce sont de petites plantes grêles qui flottent généralement entre deux eaux dans les étangs et les ma-récages. Vous voyez leurs racines, dites-vous ? Et bien non, les botanistes nous disent que ce sont leurs feuilles, qui sont toujours immergées et découpées en lanières fines, Elles sont pourvues de vésicules emplies d’air qui font office de flotteurs.
Il s’étale à la surface des eaux peu profondes. C’est une plante qui, bien que vivace, ne supporte pas le gel. Il survit à l’hiver comme les autres nénuphars par ses graines et par ses hibernacles, sortes de bourgeons feuillés qui se forment en automne et restent enfouis tout l’hiver dans la vase pour donner au printemps de nouvelles pousses. Petit Nénuphar
Il existe par chez nous une dizaine d’espèces de renoncules qui fréquentent les eaux douces ou saumâtres jusqu’à 170cm de profondeur. Vous n’avez pas su les identifier ? Pas de panique ! Même mon livre dit qu’elles s’identifient très difficilement. Alors… Très appréciée des poissons, la plante est utilisée en pisciculture, mais elle est très toxique pour d’autres animaux et pour l’homme. Je me demande ce qui se passe si nous consommons ces poissons ??? RENONCULE AQUATIQUE
On l’appelle le Mille-feuilles aquatique. Il doit son nom aux feuilles verticillées aux fines découpu-res, dont les folioles sont disposées com-me les barbes d’une plume. Très ornementales, elles sont de ravissantes plantes de pièces d’eau. On les place aussi en aquarium pour les vertus oxygéna-trices. Hottonie des marais
Non, ce n’est pas un jonc. Il est bien plus grand, et les fleurs sont très différentes. Pourtant, il a eu la même utilisation pendant longtemps : litière pour le bétail, rembourrage de chai-ses, pour calfater les tonneaux ou couvrir les chaumières. Ils aiment les milieux plus inondés que les joncs. Scirpe des lacs
Le plantain d’eau et la sagittaire sont deux plantes de genres très voisins, habitant toutes deux le bord des eaux. Leurs feuilles sont par-tiellement submergées, et leurs tissus, comme ceux de la plupart des plantes aquatiques, sont creusés de lacunes tou-jours emplies d’air, qui leur permettent de flotter et assurent la circulation des gaz à l’intérieur de la plante. Les fleurs ne s’ouvrent que l’après-midi. Fraîche, la plante est considérée comme un poison mortel pour le bétail.
Pauvre Butome, qui a hérité d’un nom signifiant "bœuf" et "je coupe" ! C’était le nom d’une plante de l’antiquité, qui coupait la bouche des bœufs assez hardis ou assez affamés pour en manger. Mais cette espèce-ci n’a jamais fait de mal à personne ! Sa magnifique floraison la fait beaucoup apprécier dans les jardins paysagers. Butome
Ces majestueuses fleurs de Glais fleurissent dans les prairies humides et au bord des rivières ou des étangs. Les fleurs sont presque inodores, et le nectar est si profondément enfoui dans la corolle que seuls les insectes à longue trompe peuvent y avoir accès. D’une grande beauté, cet iris a été pris comme emblème par notre roi Louis VII qui partait en croisade. Et cette "fleur de Louis" est devenue la fameuse "fleur de lys" emblème de la France !!!
Cette plante ayant de par le monde une vingtaine d’espèces et de nombreux hybrides, je suppose qu’il doit être difficile de s’y retrouver. Elle domine ses voisines au bord des étangs et des cours d’eau tranquilles en balançant au vent ses épis cylindriques. A maturité, ses épis femelles se transforment en une masse duveteuse blanche, d’où son surnom de Quenouille.
Ah le cresson, et sa fraîcheur acide sur notre palais ! Quel régal ! Déjà au Moyen-âge, un célèbre médecin disait : "ceux qui en mangent régulièrement s’aigui-sent l’esprit". Il peut pourtant, dans les régions d’élevage d’ovins notamment, porter les larves d’un ver parasite du mouton, la grande Douve, qui peuvent transmettre à l’homme la distomatose. Il est donc prudent de ne consommer que le cresson des cresson-nières.
Mais il existe un faux cres-son, que l’on peut trouver parfois mélangé au vrai… Il faut être très prudent, car c’est en fait, une plante toxique. Il a une saveur âcre et piquante. On l’appelle parfois le cresson des sots, parce que… ben, parce que les sots s’y laissent prendre. Mais cela ne vous est jamais arrivé, n’est-ce pas ? Vous regardez bien ses feuilles : à l’inverse du cresson (du vrai !) le nombre des folioles sur la tige diminue de la base de la plante à son sommet.
Elle appartient au petit peuple des Véroniques aquatiques, familier des ruisseaux et des sources dans lesquels se mirent tout l’été ses grappes de fleurs bleues. Certains auteurs, distin-guant dans sa fleur épa-nouie l’image floue d’un visage humain, avec les anthères en guise d’yeux, pensent que ce nom fait allusion au voile avec lequel Sainte Véronique essuya le visage de Jésus et qui a gardé son emprein-te. La Véronique est très employée en médecine homéopathique.
On le trouve souvent mêlé aux menthes, auxquelles il ressemble beaucoup, mais aucune confusion n’est possible, car il n’a pas d’odeur. Le suc de la plante tache en noir la peau et les tissus, et peut être utilisé comme teinture. Autrefois, les diseurs de bonne aventure s’en servaient pour se colorer le visage et avoir ainsi l’air de mystérieux étrangers ! Ses petits fleurs sont blanches à points rouges.
Alors ? Comme ça, vous pensiez que j’avais oublié mes beaux nénuphars ? Non, je les avais gardés pour la bonne bouche ! Ronsard le poète parlait des "neufarts". Il est symbole de pureté depuis les temps les plus anciens, car il peut surgir de l’eau la plus fangeuse et garder son blanc immaculé. La souche, un rhizome charnu, est parfois consommé cuit lorsqu’il est jeune. La fleur entre encore aujourd’hui dans la composition de tisanes calmantes et de lotions adoucissantes.
Scientifiquement, celui-ci est un Nénuphar, alors que les autres sont des Nymphaeas. Les nymphaeas peuvent être de différentes couleurs –il y a même une espèce bleue sur le Nil– mais les Nénuphars sont toujours jaunes. Leur nom familier est d’ailleurs Le Jaunet. Les nénuphars, connus depuis l’antiquité pour leurs propriétés anaphrodisiaques, entraient dans des philtres et sirops capables d’apaiser les passions…
Vous avez là quelques fleurs et plantes que l’on peut rencontrer partout auprès de l’eau. Il y en a bien d’autres. Le livre dont je me sers, « Guide des Plantes Sau-vages », édité par Sélection du Reader’s Digest, en répertorie bien d’autres. Et donne des renseignements bien plus complets !!! Alors, un vrai bon conseil : ne partez plus en vacances sans lui !!!
Images prises dans le « Guide des plantes sauvages », dont je me suis très librement inspirée pour les textes ! Musique : Greensleeves Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/