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MON HERBIER DE VACANCES - V. SOLS RICHES. Diaporama de Jacky Questel. Dans la mythologie grecque, les lamies étaient des sortes de vampires qui suçaient le sang des jeunes gens. Quant à Lamia, c’était un croquemi-taine femelle qui venait voler les enfants.
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MON HERBIER DE VACANCES - V SOLS RICHES Diaporama de Jacky Questel
Dans la mythologie grecque, les lamies étaient des sortes de vampires qui suçaient le sang des jeunes gens. Quant à Lamia, c’était un croquemi-taine femelle qui venait voler les enfants. C’était aussi le nom d’une jeune mère qui, ayant perdu plusieurs bébés à cause d’une déesse jalouse, était devenue ogresse par désespoir et dévorait les en-fants des autres. Le lamier blanc ou ortie blanche est une plante bien inoffensive, mais sa fleur blanche à deux lèvres s’ouvre comme une petite gueule avide, attirant les insectes par son nectar et son odeur de miel.
On la trouve, ainsi que la Lysimaque nummulaire, dans toute l’Europe, jus-qu’au Caucase. Cette lysimaque des bois aime les lieux ombragés, la Lysimaque nummulaire pousse dans les bois humides ou les prairies.Les deux plantes se res-semblent beaucoup. Les fleurs de la nummulaire, beaucoup plus grandes, restent cependant plus fer-mées, et ses feuilles sont plus rondes, d’où son nom latin, venu de nummula, qui signifie petite monnaie.
Un tapis d’un vert pâle piqueté d’or, associé un murmure d’une source ou d’un ruisseau forestier, tel est le cade de vie de cette plante basse des milieux neutres ou calcaires très humides. Elle se plaît dans les situations ombragées. Ses tiges rampantes portent des feuilles opposées au lime hérissé de poils blancs. Une espèce très voi-sine porte des feuilles à disposition alterne, appelée… devinez ? Et oui ! Dorine à feuil-les alternes !!!
Le Silène dioïque orne au printemps de ses pe-tites fleurs rose vif les bois frais et humides, les haies, les ravins et les chemins creux de l’Europe tempérée et des régions voisines.On cultive souvent au jardin une de ses varié-tés à fleurs doubles qui est stérile, mais la plan-te sauvage est dioïrique et fleurs mâles et fleurs femelles sont portées par des pieds différents Regardez bien : les fleurs femelles n’ont pas d’étamines, alors que les fleurs males en possèdent 10, mais n’ont qu’un ovaire non fonctionnel.
C’est une ombellifère vigoureuse et de belle taille que l’on trouve partout en Europe tempérée, sauf en région méditerranéenne On la trouve aussi en Asie Occidentale. Elle fréquente les bords des ruisseaux, les bois clairs et leurs coupes, les vallons humides, les prés ombragés, et reste tout l’été ornée de ses larges ombelles aux minuscules fleurs. Cette espèce est dotée, en moins prononcé, des vertus de la vraie Angé-lique, sa parente nordi-que, au parfum « angéli-que » qui a donné son nom au genre.
C’est une plante inéga-lement répandue en Europe tempérée et Asie Mineure, qui fréquente les bois humides et frais et les ravins, parfois en grande masse, jusqu’à 1200 m d’altitude. On ne connaît pas avec certitude l’origine de son nom. Les amateurs d’ail consomment parfois ses feuilles ou son bulbe, crus ou cuits. Les feuilles cuites font d’excellents légumes. Leur saveur est un peu sucrée, bien que piquante. L’odeur de la fleur est plutôt nauséabonde.
C’est une plante des bois et des vallons humides que l’on ren-contre dans toute l’Eu-rope tempérée et des régions voisines, jus-qu’à 1 300 m d’altitude. Ses fleurs rosées, dis-crètes, sont en grappes effilées (de juin à août) : 2 pétales, 2 sépales,2 étamines. Ses fruits couverts de crochets sont dispersés par les animaux sauvages, ac-crochés à leurs poils ou leurs plumes. Il existe un hybride, la Circée intermédiaire, beaucoup moins répan-due et presque stérile. (l’un expliquant l’autre, ne croyez-vous pas ?)
C’est une plante "atlan-tique" qui ne s’éloigne guère des marges occi-dentales de l’Europe. Elle est assez rare. On la découvre dans les bos-quets, les bois clairs, surtout sur les terrains acides, sablonneux, argi-leux. De loin, on pourrait le confondre avec la Fumerelle grimpante, mais cette dernière est dépourvue de vrilles.Certaines espèces de Corydales sont utilisées comme ornementales. Le Corydale des murs décore les vieux murs de ses petites fleurs jaunes dès le mois de Juin.
Cette plante étrange, de coloration très pâle, se ren-contre parfois au pied des arbres dans les sous-bois frais et densément ombra-gés. Son aspect laiteux est dû à son absence totale de chlorophylle et à ses feuilles réduites à des écailles charnues. Ces caractères sont en relation avec la vie stricte-ment parasitaire de la plan-te. Ses racines, dépour-vues des poils habituels sont transformées en su-çoirs pénétrant à l’intérieur des racines des plantes hô-tes, généralement des ar-bres feuillus. Souvent rare, discrète, elle se rencontre ça et là dans toute l’Europe.
C’est une plante à florai-son précoce (mai à octo-bre) commune en Europe et en Asie tempérées. Elle croît dans les haies, mais aussi souvent dans les bois, notamment les taillis de chênes et de charmes, où elle peut s’accrocher aux autres plantes. Elle n’est pas appréciée par le bétail comme la Vesce commune.La fleur contient du nectar, mais si profondément en-foui que son accès n’est possible qu’aux insectes pourvus le longues trom-pes. Les abeilles ne peu-vent en prendre que si les bourdons ont percé le tube de la corolle.
La jacinthe des bois est une plante à spectacu-laire floraison printa-nière, du moins dans les régions où l’on peut l’observer, car elle est strictement localisée à l’ouest de l’Europe. Ainsi, en France, elle disparaît vers la Cham-pagne et la Bourgogne. Elle abonde dans les sous-bois frais, surtout chênaies, hêtraies, et aussi sous les tilleuls. Dans certaines régions humides du littoral, elle peut vivre dans les lan-des et les prairies.Dans ma région du Béarn, elle s’adapte très bien dans les jardins.
Il existe dans l’hémis-phère Nord une vingtaine d’espèces de Listères. Deux espèces seulement poussent en Europe, dont la Listère à feuilles ovales. C’est une orchidée discrète, malgré ses feuilles larges et ses fleurs nombreuses, parfois 100 sur un même épi. Mais elle est toute verte et ne se distingue guère, de loin, de la végétation qui l’environne. Les graines sont dispersées par les insectes, et la multiplication végétative est assurée par les bul-billes qui se forment sur le rhizome, donnant de nouvelles plantes.
Cette plante printanière, gracile et légère, croît en Europe et Asie tem-pérées. Dans ces ré-gions elle est très commune, sauf près de la Méditerranée, dans les forêts ou les prairies, pourvu que le sol soit suffisamment riche, légèrement humide, et non agressé par les piétinements ou les cultures.Parmi les nombreuses Véroniques à fleurs souvent identiques, celle-ci se reconnaît par ses feuilles opposées et ses tiges à 2 lignes de poils qui devient de 90° à chaque noeud !
Le nom de Sceau de Salomon évoque sûrement la cicatrice de forme circulaire laissée à la parti supérieure du rhizome par la disparition de chaque tige florifère annuelle. Il se rencontre dans les bois de toute l’Europe, mis à part les régions septentrionales et de la méditerranée. Le Rhizome séché et réduit en poudre est utilisé pour apaiser diverses douleurs (contusions, rhumatismes, goutte.) Les fruits, légère-ment toxiques, ont des pro-priétés vomitives Le Sceau de Salomon odo-rant préfère les tem-pératures plus chaudes et les sols calcaires.
Les fleurs de cette ortie ressemblent beaucoup à celles les Lamiers blanc et pourpre, mais elles en dif-fèrent par leur couleur qui est… Avez-vous deviné la couleur ? Ben oui, d’un jaune intense. Il est essentiellement forestier, et abonde en sous-bois sombre, mais la floraison ne se fait qu’à la faveur d’une coupe ou de la chute d’un arbre. Il ressemble beaucoup à l’ortie dioïque, mais il en est botaniquement très éloigné, et ne possède aucun caractère urticant. Ses feuilles froissées et ses fleurs dégagent une forte et déplaisante odeur.
Cette liane familière est reconnaissable à ses lon-gues tiges ligneuses en forme de cordages ros-siers s’élançant du sol jusqu’au sommet des plus grands arbres. Ses fleurs blanches ont une odeur de vanille. Elle présente souvent une telle exubérance qu’elle peut étouffer les arbres supports.Les fleurs n’ont pas de vrais pétales ; ce sont les 4 sépales qui sont colorés en blanc. A la fructifica-tion, les styles s’allongent et se garnissent de soies plumeuses argentées sur-montant les gousses de fruits qui brillent au soleil ou retiennent la rosée du matin.
C’est une plante vigoureu-se d’Europe méridionale et de la méditerranée, qui s’accroche souvent aux buissons d’aubépine à la lisière des bois et dans les clairières sur les sols calcaires. C’est une liane qui s’enroue toujours dans le sens des aiguilles d’une montre, comme le Houblon, et dont la volu-mineuse racine, noirâtre à l’extérieur, ressemble à un gros navet. Il appartient à la même famille que les ignames tropicaux. Comme celle de ces derniers, la racine est vénéneuse crue, mais comestible une fois cuite avec soin dans plusieurs eaux.
Les fleurs du Pied de Veau, ou Gouet, minus-cules, sans calice ni corolle, sont groupées à l’intérieur d’un cornet appelé « spathe », fendu jusqu’à la base et s’ou-vrant en un large pavil-lon. Elles sont portées par un organe cylindri-que, le spadice, qui se termine par une massue pourpre. A maturité, cet organe dégage une dou-ce chaleur et une odeur nauséabonde qui attire de petites mouches, qui assurent la polonisa-tion. Il existe certaines formes ornementales cultivées.
Je sais ! Vous cherchiez justement un renseignement sur une plante vue pendant les vacances, et cette plante n’est pas dans mon diaporama… Que voulez-vous ! Le livre que j’utilise en répertorie plus de 500 ! Alors je ne puis tout mettre, évidemment ! Je vous l'ai dit lors de précédents diaporamas sur ce sujet : il s’agit du magnifique livre, super-documenté, de Sélection du Reader’s Digest, « Guide des plantes sauvages ». Et vous devriez toujours l’avoir dans votre voiture !!! Et, juste pour vous en donner l’envie, vous en aurez bientôt un autre diaporama.
Images et documentation tirées du livre suscité. Commentaires : Jacky (avec l’aide du livre !) Musique : Ernesto Coartazar– Intimate liaison Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/