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Les plantes carnivores

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Les plantes carnivores

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Presentation Transcript


    1. Les plantes carnivores Par: Hala El-Hitti Maïté Larocque Évelyne Mailhot Julie Renaud

    2. Mythes ou réalités Les livres, les films et l’imaginaire collectif ont depuis longtemps présenté les plantes carnivores comme étant des « mangeuses d’hommes ». Elles n’ont pourtant aucune musculature. Voici notre recherche qui démystifie cette croyance.

    3. Carnivores ou insectivores? En général, le terme carnivore est strictement réservé aux « mangeurs de chair ». On devrait peut-être parler de plantes insectivores, bien que parfois de petits oiseaux, mammifères et même crustacés s’y retrouvent. Ces cas sont exceptionnels et cela n’arrive que dans les plus grosses plantes. C. Darwin, en 1875, a publié « Les Plantes insectivores ».

    4. Où poussent-elles? La plupart des plantes carnivores poussent dans des sols très pauvres en matières nutritives. Ces sols sont très acides et pauvres en azote et minéraux. Les plantes carnivores ont développé des mécanismes nutritifs originaux qui leur permettent de vivre dans de tels milieux. La décomposition de leurs proies remplace les nutriments essentiels à la croissance des plantes.

    5. Quelques chiffres! On répertorie environ 550 espèces de plantes carnivores dans le monde, dont 14 au Québec. Certaines espèces comme la Drocera Gigantea peuvent atteindre jusqu’à un mètre de haut.

    6. Informations générales sur les plantes carnivores: Certaines espèces laissent agir les bactéries (digestion bactérienne) et attendent que les proies pourrissent et d’autres sécrètent de vraies enzymes digestives similaires aux nôtres. La plante décompose seulement les parties molles de l’insecte, les carapaces seront emportées par le vent. Certaines plantes carnivores sont utilisées en médecine, elles ont des propriétés antibiotiques, cicatrisantes et adoucissantes. Des plantes fabriquent des liquides acides alors que d’autres produisent des sucs digestifs pour la décomposition de leur proie qui sera ensuite transformée en éléments essentiels (azote, phosphore, potassium et oligo-éléments). « Ce qui différencie les plantes vertes carnivores des animaux est qu’elles ne dépendent pas du carbone présent dans l’alimentation puisqu’elle le trouve dans l’air (CO2) comme toutes plantes vertes »

    7. Les différents types de pièges Tout est dans la publicité! Voici les stratagèmes des plantes pour réussir à séduire les insectes. Trois types de pièges Les urnes Les pièges collants Les pièges actifs

    8. Les urnes Une ou plusieurs feuilles en forme de cornet dont les parois sont très glissantes et recouvertes d’une substance empêchant les insectes de s’accrocher aux parois. Ainsi, ils glissent au fond et le processus de digestion s’active. Les couleurs vives des urnes et leur production abondante de nectar sur leurs bords sont le moyen ultime d’attraction des insectes. Les plantes dégagent aussi certaines odeurs qui attirent les proies : « Nous sommes en droit également de supposer d’autres stratagèmes, car nous savons bien peu de choses de la sensibilité et du goût des insectes. » (http://encyclo.free.fr/pages/questce.htm)

    9. Les pièges collants Pour ce type de piège, c’est une partie de la plante (poils sur la tige, feuilles, etc.) qui produit une substance collante afin d’attirer et d’engluer les insectes. Par la suite, elle produit des substances digestives qui les dissolvent lentement.

    10. Les pièges actifs Les feuilles sont en forme de piège qui peut se refermer en 1/30ème de seconde. Ce type de piège ressemble à une paire de mâchoires garnies de dents. Chaque moitié de feuille est munie de poils tactiles qui envoient un signal à la plante. Ces poils doivent être touchés deux fois de suite rapidement afin de ne pas se refermer pour une simple goutte d’eau.

    11. Une espèce de plante à piège actif : Notre Dionée

    12. Notre expérience Nous avons fait l’acquisition de deux petites Dionées. L’expérience consistait à voir s’il était essentiel qu’elles se nourrissent d’insectes pour survivre. Nous en avons donc nourrit une seule avec des fourmis vivantes et une araignée. L’expérience s’est déroulée dans des conditions identiques d’éclairage et d’arrosage. Chaque plante était dans une petite serre et il était important de la refermer après l’arrosage pour préserver l’humidité. L’arrosage était fait avec un brumisateur d’eau de source tel que recommandé, car l’eau du robinet est trop calcaire pour les plantes carnivores.

    13. Notre expérience (suite) Traitement: Une fourmi par tête de Dionée à tous les trois jours. Arrosage à chaque soir.

    14. Notre expérience (suite) Nous avons constaté que chaque tête nourrie noircissait et se décomposait. Une tête morte entraînait l’apparition d’une nouvelle pousse. Pour la plante non nourrie, les têtes ont semblé se dessécher. Après deux semaines d’expérience, les plantes semblent être dans le même état l’une que l’autre. Donc elles ne semblent pas avoir besoin d’être absolument nourries: « (…) il a été démontré en laboratoire que la plupart d’entre elles survivent même si on les prive de proies. » (Slack, 1979)

    15. Informations générales sur les Dionées La Dionée est originaire de Caroline du Nord et du Sud aux États-Unis. Cette espèce est en régression, mais demeure la plus courante. Le nom Dionée provient de la mère de « Vénus » (mythologie grecque). On la surnomme « attrape-mouches ».

    16. Bibliographie http://encyclo.free.fr/pages/questce.htm http://encyclo.free.fr/pages/culture.htm#Introduction http://www.plantes-carnivores.com/plantes_carnivores.php http://www.ac- rouen.fr/colleges/corneille/ecole/le_neubourg/plantes_carnivores.htm http://www.jeanphir.freesurf.fr/dossiers/nutrition.htm http://site.voila.fr/dionee/index.html http://www.plantes-carnivores.com/ http://www.ville.montreal.qc.ca/jardin/info_verte/plantes_carnivores/nutrition.htm http://www.jeanphir.freesurf.fr/dossiers/faq/dionee.htm

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