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Le syndrome des jambes sans repo s et les mouvements périodiques du sommeil. Première description clinique. Karl Axel Ekbom : asthenia crurum paraesthetica. Critères CITS. Sensation désagréable au niveau des jambes la nuit Sensations of “creeping” in the calves
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Le syndrome des jambes sans repos et les mouvements périodiques du sommeil
Critères CITS • Sensation désagréable au niveau des jambes la nuit • Sensations of “creeping” in the calves • Amélioration par le mouvement • PSG : mouvements des membres à l’initiation du sommeil • Absence de troubles médicaux ou psychiatriques • Autres troubles du sommeil peuvent être présents
“Critères minimums” Critères 1 et 2 : • Désire de bouger les membres associé à des paresthésies/dysesthésies • Agitation ou impatience motrice
“Critères minimums” Critères 3 et 4 : • Symptômes plus sévères ou exclusivement présents au repos, avec amélioration partielle et temporaire par le mouvement • Aggravation nocturne
Autres signes cliniques • Troubles du sommeil et leurs conséquences • Mouvements Périodiques des membres inférieurs pendant le sommeil • Dyskinésies d’éveil
Mouvements Périodiques des membres inférieurs pendant le sommeil 80 % des patients avec RLS Quantification selon Coleman : • Durée 0,5 à 5 sc • Série d’au moins 4 mouvements consécutifs • Intervalles de 4 à 90 sc • MPS si index > 5 (mais variabilité inter-nuits)
Mouvements Périodiques des membres inférieurs pendant le sommeil
Polysomnographie Stade 2 du sommeil
Dyskinésies d’éveil • Involontaires et au repos • Secousses en flexion des membres inférieurs • Sporadiques, apériodiques, périodiques, ou regroupés • Fréquence plus élevée que celle des Mouvements Périodiques du Sommeil • “Equivalent d’éveil” des Mouvements Périodiques du Sommeil ?
Épidémiologie • Prévalence du RLS de 10 à 15% • Prévalence des MPS ? (50% des > 50 ans) • Forme idiopathique : âge de début variable • Début unilatéral dans 42 % des cas • Membres supérieurs impliqués dans 25 % à 50 % des cas • Tendance à l’aggravation des symptômes avec l’âge • Certains patients peuvent présenter des remissions
Épidémiologie • Touchent les femmes plus que les hommes ? • Troubles du sommeil dans 50 % des cas : • Insomnie d’endormissement • Sommeil fragmenté et non restaurateur • Somnolence diurne excessive (22 % des cas ?)
Deux formes • Idiopathique ou primaire • Familiale • Sporadique • Symptomatique ou secondaire • Insuffisance rénale – Déficit en fer • Neuropathie – Radiculopathie • Diabète – Grossesse • Arthrite rhumatoïde
RLS Genetics • Histoire familiale > 50 % • Autosomique dominant ? • Chromosome 12q
Chercher une cause iatrogène • Hydrochlorothiazide • Lithium • Cimétidine • Donépézil • Neuroleptiques • Antidépresseurs (fluoxétine, miansérine, sertraline, mirtazapine, paroxétine) • Vérapramil
Diagnostic différentiel • Akathisie induite par les neuroleptiques • ADHD (enfant) • Anxiété
Physiopathologie • Anomalies des générateurs cérébraux ? • Désinhibition du réflexe de flexion au cours du sommeil ? • Dysfonctionnement dopaminergique ? • Rôle du fer ? • Possible implication du système opioïde endogène ?
But du taitement Eliminer ou minimiser les symptômes associés
MPS : Traiter ou ne pas traiter ? 50% des patients consultants pour des troubles du sommeil Index des MPS ? Ne reflète pas la sévérité Index de micro-éveils ?
Traitement • Non-pharmacologiques • Pharmacologiques
Facteurs aggravant potentiels • Tabac • Alcool • Caféine • Certains médicaments • Anémie • Privation de sommeil
Stratégies potentiellement bénéfiques • Maintenir des horaires réguliers de lever et de coucher • Exercice régulier et modéré
Approches complémentaires (?) • Engagement mental pendant les périodes de détente • Massages au coucher • Bains chauds • Compresses chaudes ou froides • Thérapie cognitivo-comportementale
Traitements pharmacologiques • Les plus efficaces • Pas de traitement curatif
Initiation du traitement médical • Un seul médicament si possible • Dose minimale effective • Traiter tôt le soir
Traitement dopaminergique : en première intention Le plus étudié et le plus efficace des traitements • Précurseurs (lévodopa) • Agonistes dopaminergiques • Bénéfice au long terme ?
Précurseurs dopaminergiques Carbidopa/lévodopa : • Sinemet® : 10/100, 25/250 • Sinemet®LP : 25/100, 50/200 Bensérazide/lévodopa : • Modopar® : 12,5/50, 25/100, 50/200 • Modopar®dispersible : 25/100 • Modopar®LP : 25/100
Prise de lévodopa pour les MPS • À la demande ou en continue • Une à 2 heures avant le coucher • Estomac vide, si possible (abosrption modifiée par les repas : prendre 30 mn avant ou 1 h après)
Doses de Carbidopa/levodopa pour les MPS • Initier à 12,5/50 mg/jr jusqu’à 25/100 mg/jr • 25/100 mg/jr en libération prolongée utile au coucher
Effets secondaires de la lévodopa • Symptômes : nausées et vomissement, constipation ou diarrhée, anorexie • Troubles du sommeil : insomnie, fatigue • Autres : anxiété, bouche sèche, bouffées de chaleur, céphalées • Risque “d’augmentation” ou d’aggravation des symptômes à fortes doses !
« Augmentation » (Aggravation) • Le plus souvent carbidopa/lévodopa ? • Rebond de fin de doses ? • Souvent plus prononcées et dans d’autres parties du corps • 31% des MPS et 82% des RLS • Doses > 50/200 mg • RLS sévère
Agonistes Dopaminergiques • Ergotés (dérivés de l’ergot de seigle) • Pergolide (Célance®) • Bromocriptine (Parlodel®) • Lisuride (Dopergine®) • Non-ergotés • Pramipexole (Mirapexin®) • Piribédil (Trivastal®) • Ropinirole (Requip®)
Avantages du Pergolide ou de la Bromocriptine • Doses plus faibles que la carbidopa/levodopa • Traitement de première intention chez les patients avec des MPS modérés à sévères
Pergolide • Action prolongée • Meilleure efficacité que la bromocriptine • Meilleure absorption gastro-intestinale
Initiation du traitement • Début à faible dose • 0,05 mg pour le pergolide • 1,25 - 2,50 mg pour la bromocriptine • Augmentation progressive des doses
Effets secondaires spécifiques aux dérivés ergotés • Contre-indication : hypersensibilité connue aux alcaloïdes de l’ergot de seigle • Complications rares : • Fibrose pleuropulmonaire ou rétropéritonéale, valvulopathies (rétrécissement valvulaire) : surtout à des fortes doses quotidiennes de Pergolide • Oedèmes des membres inférieurs
Intérêt des agonsites dopaminergiques non ergotés • Efficacité possible chez les non-répondeurs aux autres agonistes dopaminergiques (ergotés)
Initiation des agonistes dopaminergiques • Débuter avec les plus faibles doses • Augmentation progressive des posologies en fonction des effets secondaires et de l’effet obtenu
Effets secondaires des agonistes dopaminergiques Tous les agonistes dopaminergiques produisent à peu près les mêmes effets secondaires que ceux induits par la L-Dopa • Douleurs abdominales/nausées/vomissements • Hypotension orthostatique • Insomnie • Vertiges • Somnolence • Psychose dopaminergique
Autres médicaments à effet “dopaminergique” • Amantadine chlorhydrate (Mantadix®) • Sélégiline chlorhydrate (Déprényl® et Oltracel®) : MPS