260 likes | 488 Views
Chapitre 4. Le modèle IS-LM à prix fixes 1. Construction du modèle. Chapitre consacré aux fluctuations économiques qui touchent la demande agrégée. Comment distingue-t-on le court terme du moyen/long terme ? Moyen terme : on suppose que les prix sont flexibles
E N D
Chapitre 4. Le modèle IS-LM à prix fixes 1. Construction du modèle S. Ferrand-Nagel/U Psud
Chapitre consacré aux fluctuations économiques qui touchent la demande agrégée • Comment distingue-t-on le court terme du moyen/long terme ? • Moyen terme : on suppose que les prix sont flexibles • Court terme : les prix sont plus ou moins rigides • Ex d’une augmentation de la masse monétaire de 5% • Csq : à CT, les variables nominales peuvent affecter les variables réelles – pas de dichotomie • à CT, les po budgétaires et monétaires, la confiance (…) affectent la demande S. Ferrand-Nagel/U Psud
Rappel : Th classique : offre de B&S = demande de B&S Ce sont les prix qui permettent l’ajustement. • Autrement dit, les politiques monétaires et budgétaires sont utilisées par les gouvernements comme politiques de stabilisation à court terme : • ralentir l’économie en cas de surchauffe • ou relancer l’économie en cas de récession S. Ferrand-Nagel/U Psud
P AS AD Y • Qu’est-ce que la demande agrégée ? • Est la relation entre la quantité de B&S demandée et le niveau général des prix • Est une fonction décroissante du prix • Dans ce chapitre, étude de la DA à CT et ses déterminants S. Ferrand-Nagel/U Psud
Intérêt pour cette demande agrégée : dû largement aux travaux de John Maynard Keynes (1936) • Inspiré par crise de 1929 entre autres • A montré que croissance faible et chômage élevé pouvaient s’expliquer par une demande de B&S insuffisante • Analyse qui synthétise ce qui se produit sur le marché des B&S et sur celui de la mn • Repris par John Hicks et Alvin Hansen (1937) qui ont proposé le modèle IS-LM • une réinterprétation qui peut être autant néoclassique que keynésienne S. Ferrand-Nagel/U Psud
Le modèle IS-LM montre l’interaction entre le secteur réel et le secteur financier de l’économie • Il est un outil d’analyse des effets des politiques économiques conjoncturelles • La po budgétaire déplace la courbe IS • La po monétaire déplace la courbe LM • Il montre les déterminants des fluctuations du PIB à CT lorsque les prix sont rigides les déterminants d’un déplacement de la courbe de DA quand les prix sont rigides S. Ferrand-Nagel/U Psud
4.1. Le marché des B&S et la relation IS • La courbe IS représente la relation entre le taux d’intérêt et le PIB sur le marché des B&S • IS représente l’ensemble des combinaisons de taux d’intérêt (i) et de revenu (Y) qui assurent l’équilibre du marché des B&S • Déduire cette courbe de l’équilibre du marché des B&S (cf chap 2) S. Ferrand-Nagel/U Psud
On sait que la condition d’équilibre s’écrit Y = Z = C + I + G • On sait aussi que C = C ( Y – T) I = I ( Y, i) G = G • La condition d’équilibre sur le marché des B&S s’écrit Y = C ( Y – T) + I ( Y, i) + G L’offre de B&S (gauche) est égale à la demande (droite) S. Ferrand-Nagel/U Psud
Pour arriver à la relation IS : comment varie le PIB lorsque les taux d’intérêt se modifient ? • La demande a été déterminée pour un certain niveau de taux d’intérêt • Supposons qu’il augment (i passe à i’, avec i’>i) • Pour tout niveau de Y, l’investissement va diminuer • D’où une baisse de revenu Y • D’où une baisse de la consommation et de l’investissement (effet multiplicateur) • La courbe de demande se déplace vers le bas S. Ferrand-Nagel/U Psud
Y=Z Z Z pour i A DI Z’ pour i’ A’ DY Y Y’ Y i i’ Di i DY IS Y Y’ Y Y=Z • Passage de l’équilibre entre l’offre Y et la demande Z de B&S S. Ferrand-Nagel/U Psud
La relation IS est donc une relation décroissante entre le revenu Y et le taux d’intérêt i • Qu’est-ce qui peut déplacer IS ? • IS a été déterminée pour un niveau donné de G et de T : si G ou T varie, IS se déplace • Ex : si T augmente (T’ > T), avec i constant, la consommation va diminuer • D’où une baisse du revenu Y (effet multiplicateur) S. Ferrand-Nagel/U Psud
i i IS pour T DY IS pour T’ >T Y Y’ Y • La courbe IS se déplace alors vers la gauche S. Ferrand-Nagel/U Psud
En résumé… • L’équilibre sur le marché des B&S => que le revenu est une fonction décroissante du taux d’intérêt • Relation représentée par la courbe décroissante IS • Pour un taux d’intérêt donné, tout facteur qui baisserait le Rv entraînerait un déplacement de IS vers la gauche • La courbe IS, qui représente toutes les combinaisons de taux d’intérêt et de Rv compatibles avec l’équilibre sur le marché des B&S, est donc déterminée pour une politique budgétaire (T et G) donnée. • Toute variation de T ou de G déplace donc IS S. Ferrand-Nagel/U Psud
4.2. Le marché de la monnaie et la relation LM • La courbe LM représente aussi la relationentre le taux d’intérêt et le revenu réel, mais en montrant comment varie le taux d’intérêt lorsque le Rv varie. • LM représente l’ensemble des combinaisons de taux d’intérêt (i) et de revenu (Y) qui assurent l’équilibre du marché monétaire • Déduire cette courbe de l’équilibre du marché de la monnaie (cf chap 3) S. Ferrand-Nagel/U Psud
On sait que le taux d’intérêt est déterminé par l’égalité entre l’offre et la demande de monnaie M = P Y L(i) Soit M/P = Y L(i) M représente la masse monétaire, M/P les encaisses réelles qui dépendent du revenu Y et du taux d’intérêt C’est cette équation qui permet d’analyser la relation LM S. Ferrand-Nagel/U Psud
Pour arriver à la relation LM : comment varie le taux d’intérêt lorsque le revenu varie ? • Reprise de la représentation graphique de la demande de monnaie en fonction du taux d’intérêt, relation décroissante • Si le revenu augmente et passe de Y à Y’ avec Y’>Y • Pour tout niveau de taux d’intérêt, les agents vont accroître leur demande de monnaie • La courbe Md se déplace donc vers la droite en Md’ • Le nouvel équilibre s’établit en A’ , à un niveau de taux d’intérêt supérieur i’ • (cf chap 3, diapo 32) S. Ferrand-Nagel/U Psud
LM i Ms i Md Md ‘ i ‘ A ‘ A Y Y’ Y’ Y i* PY PY ‘ M/P M/P • Passage de l’équilibre sur le marché monétaire à la courbe LM Y’ S. Ferrand-Nagel/U Psud
Pourquoi le taux d’intérêt augmente-t-il lorsque le revenu augmente ? • Parce que la demande de monnaie augmente, mais pas l’offre de monnaie • La hausse du taux d’intérêt va donc inciter les agents à détenir moins de monnaie • La demande de monnaie va donc rejoindre l’offre • La relation LM, liant taux d’intérêt et revenu, est croissante : • Plus le niveau de revenu est élevé, plus la demande de monnaie est forte et plus le taux d’intérêt est élevé S. Ferrand-Nagel/U Psud
Qu’est-ce qui peut déplacer LM ? • LM a été déterminée pour un niveau donné de la masse monétaire M et un niveau général des prix donné P • Donc toute modification de M, ou de P, donc de M/P, entraînera un déplacement de LM • Ex : si M augmente et passe à M’ (M’>M), pour P donné, alors l’offre d’encaisses réelles (M’/P) augmente • Le taux d’intérêt baisse, LM se déplace vers la droite S. Ferrand-Nagel/U Psud
LM pour M/P LM’ pou M’/P i i i’ Y Y • Déplacement de LM à droite : i Y S. Ferrand-Nagel/U Psud
En résumé… • L’équilibre sur le marché de la monnaie implique que le taux d’intérêt est une fonction croissante du revenu : i = f+ (Y) • Relation représentée par la courbe LM croissante • Pour un niveau donné de revenu, tout facteur entraînant une hausse des encaisses réelles M/P conduit à un déplacement de LM vers la droite • La courbe LM, qui représente toutes les combinaisons de i et de Y compatibles avec l’équilibre sur le marché de la monnaie, est donc déterminée à politique monétaire donnée (M/P donnée) S. Ferrand-Nagel/U Psud
4.3. L’équilibre simultané • IS : comment évolue Y sur le marché des B&S quand i varie • LM : comment évolue i sur le marché monétaire quand Y varie • L’équilibre sur chaque marché dépend de l’équilibre sur l’autre marché • Il n’existe qu’une combinaison de i et de Y qui assure l’équilibre simultané des 2 marchés S. Ferrand-Nagel/U Psud
LM i i* IS Y Y* • L’équilibre simultané : au point A A tout moment, l’offre de B&S doit être égale à la demande de B&S, et l’offre de monnaie doit être égale à la demande A S. Ferrand-Nagel/U Psud
Rappel du modèle Y = C(Y – T) + I(Y, i) + G IS M/P = Y L(i) LM Le modèle IS-LM considère la politique budgétaire (G et T) et la politique monétaire (M/P) comme des données exogènes S. Ferrand-Nagel/U Psud