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CMH et Transplantation. Transplantation. autogreffe : chez le même individu (d’un endroit du corps vers un autre) isogreffe : entre des jumeaux homozygotes génétiquement identiques allogreffe : entre individus génétiquement distincts mais appartenant à la même espèce
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Transplantation • autogreffe : chez le même individu (d’un endroit du corps vers un autre) • isogreffe : entre des jumeaux homozygotes génétiquement identiques • allogreffe : entre individus génétiquement distincts mais appartenant à la même espèce • xénogreffe : entre individus d’espèces différentes
Alloantigènes molécules dont le polymorphisme interindividuel est responsable de réponses immunitaires allogéniques
plusieurs mécanismes responsables du polymorphisme au niveau de séquences codantes du gène : protéines de séquences différentes d ’un individu à l ’autre (ex. CMH, Rhésus) au niveau de l’activité d’enzymes impliquées dans la synthèse des épitopes antigéniques (ABH, Lewis) au niveau de séquences régulatrices de l’expression du gène (selon les individus : expression ou pas d’expression de la protéine considérée). Alloantigènes
Les différents systèmes alloantigéniques groupes sanguins (ABO, Rh) et autres complexe majeur d’histocompatibilité antigènes mineurs d’histocompatibilité 5% des allogreffes rénales HLA identiques sont rejetées tout ce qui n’est pas MHC (ou ABO Rh) et qui peut provoquer un rejet. Ex : antigène H-Y
il existe beaucoup d’autres protéines polymorphiques allotypiques qui interviennent pas ou peu dans l ’histocompatibilité (p. ex. allotypes des immunoglobulines, allotypie de certains antigènes de différenciation des lymphocytes T (CD…) Les différents systèmes alloantigéniques
Molécules du CMH • Classe I et Classe II • Molécules présentatrices de peptides Classe I - intracellulaires / Classe II - extracellulaires • Chaque molécule du CMH peut se lier à 1000 peptides différents • Ligands pour TCR (sélection thymique) • Gènes les plus polymorphiques du génome
Classe I • Chaînes a des molécules HLA-A, HLA-B, HLA-C • La chaîne b (b2-microglobuline) est codée sur le chromosome 15 (pas dans le HLA) • Chaînes a d’autres molécules dites « non classiques » (HLA-E, HLA-F, HLA-G)
Classe II • Chaînes a et b des molécules HLA-DR, DP et DQ • Pour des DP et DQ, les chaînes a et b sont très polymorphiques et peuvent dimériser de quatre façons • Pour DR, la chaîne a n’est pas polymorphique, tout le polymorphisme provient de la chaîne b
HLA classe II • DRB1 toujours exprimé • DRB 3, 4, 5 pas toujours exprimés et mutuellement exclusifs
HLA-DR • Dans certains cas, présence de deux locus DRB • Soit seulement DRB1 • Soit DRB1 et DRB3 • Soit DRB1 et DRB4 • Soit DRB1 et DRB5
Diversité des allèles HLA II • HLA-DRB1 : 222 • HLA-DRB3 : 19 • HLA-DRB4 : 9 • HLA-DRB5 : 14 • HLA-DRA : 2 • HLA-DPA : 17 • HLA-DPB : 86 • HLA-DQA : 20 • HLA-DQB : 42
Typage HLA • 1. Sérologie • 2. Culture lymphocytaire mixte • 3. Analyse génétique
Sérologie • Utilisation d’anticorps anti-HLA isolé du sérum de femmes multipares (anticorps dirigés contre les HLA d’origine paternelle) • Discrimination limitée : reconnaissance de déterminants antigéniques communs à plusieurs molécules HLA très proches • Exemple : plusieurs molécules HLA-DR différentes sont reconnues par le même anticorps anti-HLA-DR4
Typage lymphocytaire mixte • Le pouvoir de discrimination des lymphocytes T est supérieur à celui des lymphocytes B • Puisque le rejet est surtout lié aux lymphocytes T, importance de faire mieux que la sérologie • Utiliser les lymphocytes T pour faire le typage HLA
Typage lymphocytaire mixte • Utilisation de lymphocytes T de référence dirigés contre une seule spécificité HLA • Grâce à ceux-ci, amélioration de la discrimination apportée par la sérologie • Exemple • DR4 (en sérologie) est discriminé en DR4Dw4, DR4Dw10, DR4Dw14 (en typage lymphocytaire mixte)
DNA typing • Le DNA typing améliore encore la discrimination par rapport au typage lymphocytaire mixte • Exemple DR4Dw14 comprend au moins deux allèles distincts identifiés par DNA typing • C’est le DNA typing qui détermine in fine le numéro de série allélique
HLA : nomenclature Sérologie et génotypage
L’influence des différents alloantigènes HLA sur le rejet n’est pas identique!
L’initiation des réponses allogéniques directes par les DC implique la participation des lymphocytes T CD4 • Les molécules HLA de classe II sont les plus importantes et en particulier les molécules HLA-DR • Rôle moindre mais non négligeable des molécules HLA de classe I (phase effectrice de la réponse) • HLA-B • HLA-A • (importance beaucoup moindre de HLA-C)
Mismatches HLA classe I et transplantation rénale Ne plus considérer HLA-A et HLA-B en transplantation rénale?
Typage HLA de routine • HLA-DR (typage HLA-DRB1 de haute définition) • HLA-B • HLA-A 3 loci donc 6 allèles, donc de 0 à 6 mismatches possibles entre donneur et receveur
Donneurs apparentés vs. non apparentés • Donneurs cadavériques • 0, 1, 2, 3, 4, 5 ou 6 mismatches • Donneurs vivants apparentés • 0, 3 ou 6 mismatches • Notion d’haplotype matching
Transmission haplotypique et donneurs familiaux • « 1 haplotype-match » = 3 mismatches Car ces allèles ne sont pas transmis de façon indépendante
Différentes techniques pour mettre en évidence les anticorps anti-HLA • Technique de référence : cytotoxicité avec complément de lapin ajouté CROSSMATCH • Sérum du receveur • Lyse de lympho T et lympho B : anti-HLA-I • Pas de lyse de lympho T et lyse de lympho B : anti-HLA-II • Aucune lyse : pas d’anti-HLA • Autres techniques (très sensibles mais moins spécifiques) • ELISA • Cytométrie en flux
Avantage des donneurs vivants par rapport aux donneurs cadavériques • vivant avec 4 MM : 54% à 10 anscadavre avec 1-2 MM : 45% à 10 ans • influence fondamentale de la souffrance (ischémie, reperfusion etc.) de l’organe dans son immunogénicité
Autres facteurs qui influencent le risque de rejet • En cas de donneur cadavérique, une ischémie du greffon de plus de 36h est associée à un risque accru de rejet quel que soit le nombre de mismatches • Autres facteurs intrinsèques indépendants des mismatches HLA
Culture lymphocytaire mixte • Si blastogenèse en 5-7 jours, réponse considérée comme positive • Réponse positive reste prédictive du rejet • Adaptation des schémas immunosuppresseurs • Prend du temps, difficile à réaliser avec des donneurs cadavériques
Anticorps anti-HLA • Les lymphocytes T jouent un rôle majeur dans le rejet • Mais dans certains cas des anticorps peuvent induire des rejets très précoces • Pourquoi certains patients ont-ils des anticorps anti-HLA • Transfusions • Grossesses • Transplantation préalable
Tous les anticorps anti-HLA ne sont pas égaux • Les anticorps anti-HLA-A ou –B ou –C sont plus dangereux que les anticorps anti-HLA-DR • Les IgG ont plus de signification clinique que les IgM • Les anticorps fixant le complément sont plus pathogènes
Evaluer la présensibilisation aux antigènes HLA • Deux approches • Présensibilisation « globale » contre un pannel d’antigènes HLA (panel reactive antibodies : PRA) – avant sélection du donneur • Présensibilisation spécifique contre les antigènes HLA du donneur considéré (crossmatch) – après sélection du donneur, avant transplantation
PRA • Le PRA peut être considéré comme un indice de la probabilité d’avoir un crossmatch positif • Aux EU, parmi les patients en liste d’attente, 20% ont des PRA entre 10 et 79% et 14% sont au dessus de 80%
Recherche d’anticorps anti-HLA chez le receveur • Transfusions répétées • Grossesses • Transplantation préalable
Un crossmatch anti-HLA-I est en principe une contre-indication à la transplantation • Protocoles de désensibilisation • Immunoglobulines intraveineuses • Plasmaphérèse