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Quelques enjeux de la communication scientifique. Guylaine Beaudry Université de Montréal Réseau informatisé des bibliothèques gouvernementales 12 juin 2003. Quelques idées reçues. La majorité des grandes revues universitaires est contrôlée par les grands éditeurs commerciaux
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Quelques enjeux de la communication scientifique Guylaine BeaudryUniversité de Montréal Réseau informatisé desbibliothèques gouvernementales12 juin 2003
Quelques idées reçues • La majorité des grandes revues universitaires est contrôlée par les grands éditeurs commerciaux • Avec le numérique, la fonction d’édition est une étape inutile • Être disponible dans le Web, c’est être disponible au monde
La majorité des grandes revues universitaires est contrôlée par les grands éditeurs commerciaux
L’édition des revues • Expansion de la recherche augmentation et diversification du nombre de revues (+60 % en 10 ans) • Deux segments, deux types de pratiques • Éditeurs sans but lucratif : de important à dominant dans les structures nationales de communication • Éditeurs commerciaux : Oligopoles ont une place majeure et dominante ; prix élevés, fortes marges bénéficiaires, moyens d’un vaste rayonnement ; cherchent à attirer les meilleurs (éditorial et auteurs)
Poids relatif et facteurs d’impact selon le type d’éditeur, 2000
Poids relatif et facteurs d’impact selon le type d’éditeur, 2000
Pointage moyen des revues en fonction de leur impactselon le type d’éditeur, 2000
Proportion des citations en regard de la proportion du budget d’acquisition des 200 revues de l’échantillon, 2000
Le milieu des revues au Québec-Canada • Structure d’édition: • petits éditeurs indépendants (75 %) • éditeurs sans but lucratif (90 %) • Structure de prix très faible • revues SHS Can = 40 $ US • revues SHS dominantes éditées par des OSBL = 130 $ US
Rôle essentiel des revues • Institutions dans la structuration de la communauté scientifique • Rôle de la revue savante : validation, légitimité, reconnaissance, diffusion, patrimoine scientifique • Canaux ouverts sur le monde (ex : Québec) • auteurs non-Q sont majoritaires • beaucoup de collaborations avec étrangers • abonnements étrangers : le tiers
Achats en consortium • Avantages • Élargissement de l’accès • Meilleur contrôle des coûts et possibilité d’ententes pluriannuelles • Négocier des conditions acceptables pour les bibliothèques : accès permanent, prêt entre bibliothèques, etc. • Limites • Dépendance envers les éditeurs se poursuit • Coût demeure globalement élevé • Ne s’adresse aux revues sans but lucratif que si associées à un portail
Avec le numérique, la fonctiond’édition est une étape inutile
Érudit • Services professionnels deproduction et de diffusion desrésultats de la recherche ausein du milieu universitaire • Chaîne de traitement etsystème de diffusion baséssur XML et en collaborationavec des partenaires nationauxet internationaux • Alternative publique, professionnelle et crédible aumodèle oligopolistique privé
Être disponible dans le Web, c’est être diffusée dans le monde
Être disponible ≠ Être diffusé • Toile : « torrent » d’informations et de contenus divers • Besoin de « filtres » capables de trier, distinguer, sélectionner l’information par nature, qualité, genre • Site de diffusion • organise l’information, applique des normes et propose des outils, • facilite la consultation, • définit un foyer de convergence • rend possible inscription et prégnance dans la Toile
Espace de diffusion en réseau (1) • Infrastructure à dimension internationale : contenu, rayonnement, mission • Réseaux : option stratégique • Développement d’expertises du milieu universitaire non compétitives • Réseaux de sites de diffusion : plusieurs portes d’entrées à d’importantes collections distribuées
Espace de diffusion en réseau (2) • Développement d’outils en collaboration • Normes assurant l’interopérabilité • Outils de production • Outils de l’infrastructure de diffusion • Transfert d’expertise
Affirmation du sous-ensemble francophone • Une étape majeure : • Contribue à confirmer le caractère polyglotte d’Internet • Avoir droit de cité (et d’être cité) dans l’anglophonie Effet de masse : collection de quelques centaines de revues avec métadonnées similaires facilite la présence dans les bases de données et systèmes d’information • Exploitation de la logique et des possibilités du numérique et de la mise en réseau relever le défi de la diffusion mondiale du document universitaire francophone
Stratégie de diffusion dans la francophonie et bien au-delà • À l’échelle de la francophonie, tisser des liens pour repérer et consulter les revues (300 et des dizaines de milliers d’articles), les thèses, les livres et les prépublications. • Imposer sa présence dans la communication scientifique, en milieu francophone, puis dans l’anglophonie • Positionnement stratégique : index, répertoires, moteurs de recherche, agrégateurs • Participer aux réseaux anglophones : référence Muse et HighWire