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Cette animation a ?t? pr?par?e ? l'aide des documents suivant:. - travail de Mme Myriam Patte (CPC Maromme)?- Enseigner la compr?hension Goigoux/C?be- Travaux de Perfetti- Apprentissage progressif de l'?crit ? l'?cole maternelle Brigaudiot. Un exemple de travail de compr?hension autour d'un l
E N D
1. Apprendre à comprendrematernelle - un exemple de travail de compréhension
- l'éclairage théorique de Perfetti
pause
- à partir d'un texte
- l'éclairage théorique de Goigoux
2. Cette animation a été préparée à l'aide des documents suivant: - travail de Mme Myriam Patte (CPC Maromme)?
- Enseigner la compréhension Goigoux/Cèbe
- Travaux de Perfetti
- Apprentissage progressif de l'écrit à l'école maternelle Brigaudiot
21. Cet outil utilisé lors des ateliers permet aux enfants, de façon ludique, de s’entraîner à poser des questions tout en se référant aux 6 cartes des « familles de questions » et au canevas de l’histoire.Cet outil utilisé lors des ateliers permet aux enfants, de façon ludique, de s’entraîner à poser des questions tout en se référant aux 6 cartes des « familles de questions » et au canevas de l’histoire.
22. L'éclairage théorique dePerfetti (et collectif)? Perfetti et coll.(1996)ont dénombré six sources de problèmes de compréhension:Perfetti et coll.(1996)ont dénombré six sources de problèmes de compréhension:
23. Des difficultés liées aux connaissances
1. l'étendue et la connaissance du vocabulaire
2. les connaissances du domaine qui peuvent aider le lecteur à interpréter le texte
24. Des difficultés liées aux opérations cognitives 3. Des processus lexicaux et syntaxiques
Le calcul syntaxique
Le processus qui consiste à affecter un rôle aux mots dans la phrase est nommé calcul syntaxique.
La compréhension de la phrase nécessite que l'on sache qui effectue l'action ,qui en est l'objet, etc
Lorsque le décodage demande un coût cognitif important, le lecteur dispose de
moins de ressources pour les processus de haut niveau comme la compréhension.
L'activité de lecture se confine rarement à l'analyse d'un mot présenté seul .
C'est le plus souvent dans une phrase que le mot sera lu.Lorsque le décodage demande un coût cognitif important, le lecteur dispose de
moins de ressources pour les processus de haut niveau comme la compréhension.
L'activité de lecture se confine rarement à l'analyse d'un mot présenté seul .
C'est le plus souvent dans une phrase que le mot sera lu.
25. Just et Carpenter dénombrent 6 types d'indices qui vont permettre le traitement syntaxique de la phrase:
1.l'ordre des mots :
(sujet -verbe -complément)?
2. la classe grammaticale des mots :
(nom, verbe, adjectif …)?
26. 3. les mots fonctionnels :
Il existe des mots qui ont un statut particulier, les
connecteurs comme : puisque ,pendant ,mais ,si …
4. Les indices morphologiques :
les connaissances liées à la morphologie des mots.
Par exemple, l'affixe qui complète la racine des mots
permet souvent de connaître la classe grammaticale
du mot comme dans affirm -era (verbe).
27. 5. Le sens des mots :
Les connaissances sémantiques sur le mot permettent, elles
aussi, d'inférer son rôle.
Par exemple, nos connaissances sémantiques permettent de savoir à quel syntagme rattacher le mot comme dans :
« Diana voit un hamburger avec de la moutarde »
et
« Diana voit un hamburger avec des lunettes »
6. La ponctuation :
le point final indique la fin de la phrase, les virgules séparent
les propositions.
28. Des difficultés liées à la mémoire 4. une capacité de mémoire limitée
Celle-ci ne permet pas de maintenir simultanément en mémoire suffisamment
d'informations pour pouvoir effectuer certains traitements nécessaires à la compréhension et notamment le traitement des inférences.Celle-ci ne permet pas de maintenir simultanément en mémoire suffisamment
d'informations pour pouvoir effectuer certains traitements nécessaires à la compréhension et notamment le traitement des inférences.
29. La compréhension est basée sur la construction d'un modèle mental de la situation.
L'enfant lit .
Le jeune homme attend devant la gare délabrée .
MAIS notre mémoire de travail est limitée !
Jean part en voyage en train. Dans la phrase « l'enfant lit », il existe une seule idée, une seule
proposition. Une phrase peut être composée de plusieurs propositions (idées).
Par exemple, la phrase :
« le jeune homme attend devant la gare délabrée » comprend 4
propositions.
1. l'homme attend
2. l'homme est jeune.
3. l'homme est devant la gare
4. la gare est délabrée.
Le temps de lecture des phrases est proportionnel au nombre de
propositions qu'elles comportent.MAIS notre mémoire de travail est limitée !
Par exemple,
« Jean part en voyage en train »
est une macroproposition construite à partir du contenu littéral :
« Jean est allé à la gare, il a acheté un billet, il s'est dirigé vers le quai. »
Pour comprendre un texte, l'enfant doit être capable d'élaborer une
représentation mentale globale de l'ensemble des informations du
texte, la macrostructure.
Certains enfants sont incapables de construire cette macrostructure.
Lorsqu'un texte est lu, les connaissances du sujet vont intervenir dans le
processus de compréhension.
Dans la phrase « l'enfant lit », il existe une seule idée, une seule
proposition. Une phrase peut être composée de plusieurs propositions (idées).
Par exemple, la phrase :
« le jeune homme attend devant la gare délabrée » comprend 4
propositions.
1. l'homme attend
2. l'homme est jeune.
3. l'homme est devant la gare
4. la gare est délabrée.
Le temps de lecture des phrases est proportionnel au nombre de
propositions qu'elles comportent.MAIS notre mémoire de travail est limitée !
Par exemple,
« Jean part en voyage en train »
est une macroproposition construite à partir du contenu littéral :
« Jean est allé à la gare, il a acheté un billet, il s'est dirigé vers le quai. »
Pour comprendre un texte, l'enfant doit être capable d'élaborer une
représentation mentale globale de l'ensemble des informations du
texte, la macrostructure.
Certains enfants sont incapables de construire cette macrostructure.
Lorsqu'un texte est lu, les connaissances du sujet vont intervenir dans le
processus de compréhension.
30. Mémoire à long terme…
En abordant un texte, des connaissances préalables sont mobilisées sous la forme d'un modèle de la situation décrite par le texte, où interagissent les savoirs fournis
par le texte et ceux du lecteur.
31. Activation de la mémoire à long termeou comment ménager la mémoire de travail …
Les scripts :
représentation des évènements, des actions, des personnages,
du monde décrit par le texte.
Il s'agit d'une suite d'actions propres à un objectif.
Ainsi, le script « aller au restaurant » sera probablement
constitué des éléments :
ouvrir la porte, choisir une table, commander, manger, régler l'addition…
Ainsi, le script « aller au restaurant » sera probablement
constitué des éléments :
ouvrir la porte, choisir une table, commander, manger, régler l'addition…
Le fait de fournir un titre explicite à un texte, par
exemple,
"le dîner au restaurant "
permettra d'activer le script correspondant et de faciliter
La compréhension. (cf. « le voyage en train » pour l’ex.
cité précédemment)?Ainsi, le script « aller au restaurant » sera probablement
constitué des éléments :
ouvrir la porte, choisir une table, commander, manger, régler l'addition…
Le fait de fournir un titre explicite à un texte, par
exemple,
"le dîner au restaurant "
permettra d'activer le script correspondant et de faciliter
La compréhension. (cf. « le voyage en train » pour l’ex.
cité précédemment)?
32. Activation de la mémoire à long termeou comment ménager la mémoire de travail … Des schémas particuliers sont propres aux types de textes
eux-mêmes.
Une fable est constituée d'un récit et d'une morale.
Dans un texte narratif, on trouve une situation initiale, une
action et une situation finale. (schéma narratif).
Ces connaissances fournissent des modèles possibles pour la
macrostructure.
33. Ces 4 sources de difficultés peuvent
affecter la compréhension de textes
aussi bien des bons que des faibles
compreneurs.
34. Deux autres sources de difficultés semblent distinguer les compreneurs efficaces des compreneurs moins efficaces: 5. les stratégies de contrôle de la compréhension ou stratégies d'autorégulation
6. les processus d'inférences A la fin de chaque phrase et de chaque paragraphe, les
fixations oculaires sont plus longues. Elles témoignent de la
construction d'une représentation définitive de la phrase.
Relecture /retours en arrière.A la fin de chaque phrase et de chaque paragraphe, les
fixations oculaires sont plus longues. Elles témoignent de la
construction d'une représentation définitive de la phrase.
Relecture /retours en arrière.
35. les problèmes liés à la production des inférences Dans un texte, tout n'est pas dit. Il y a de l'implicite.
Les inférences sont les opérations qui vont nous conduire à rendre
explicite l'implicite.
Les inférences réalisées pendant la compréhension peuvent être de
diverses sortes et comporter des degrés de complexité également divers.
Trois dimensions pour distinguer les différentes inférences :
1. les inférences nécessaires et les inférences élaboratives
2. les inférences logiques ou pragmatiques
3. Les inférences rétrogrades et antérogrades
36. 1. Les inférences nécessaires Les inférences nécessaires, comme leur nom
l'indique, sont nécessaires à la compréhension
d'un texte.
Exemple :
les anaphores (relation de référence)?
37. Les inférences nécessaires : les anaphores Anaphore pronominale :
« Maman prépare un gâteau pour Nicolas, elle le laisse brûler »
Anaphore synonymique :
« Maxence et Marine jouent dans la cour de l'école, le garçonnet glisse et tombe à terre »
Anaphore métaphorique :
« le loup entre chez la grand-mère, le monstre la dévore ».
38. Les inférences élaboratives Les inférences élaboratives ou optionnelles renforcent et
enrichissent la compréhension mais ne sont pas strictement
nécessaires.
Par exemple, après la lecture de
"Cet été, maman, mes deux sœurs et moi, nous avons pris le car et nous sommes allées au zoo "
On peut inférer que le groupe est composé de
"maman et ses 3 filles et /ou de maman et ses 3 enfants ".
Cette inférence enrichit la compréhension sans être vraiment
nécessaire et n'est probablement que très rarement effectuée
par les enfants.
39. 2. Les inférences logiques Les inférences logiques découlent de la mise en
œuvre des règles du calcul logique.
Leur résultat est vrai, en principe, comme par
exemple dans :
« Pierre est à droite de Paul et Paul est à droite de Marie : Pierre est à droite de Marie. »
« A la cantine, deux desserts sont proposés : une glace et un fruit. Laura n'aime pas les glaces : Laura choisira un fruit. »
40. Les inférences pragmatiques Les inférences pragmatiques nous permettent de faire des
déductions probables mais non certaines, fondées sur des
connaissances usuelles sur le monde comme par exemple:
"Ah! C'était terrible! Jamais je n'avais vu un animal aussi
rapide avec des yeux aussi luisants et qui ronronnait aussi
fort "
qui peut conduire à l'inférence plausible mais non certaine:
"il s'agit d'un chat sauvage ".
"Sophie pédale jusqu'à la maison ":
inférence probable mais non certaine :
"Sophie se déplace à vélo "
41. 3.Les inférences rétrogrades Une inférence est dite rétrograde quand elle
consiste à relier l’information en cours de
traitement avec la portion de texte déjà
interprétée.
Les inférences anaphoriques sont la plupart du
temps des inférences rétrogrades.
42. Les inférences antérogrades On parle d’inférence antérograde lorsque le processus
d’inférence vise à conserver les informations dans la mémoire
de travail et la mémoire à long terme, les garder disponibles et
ainsi connecter l’information en cours de traitement avec
quelque chose qui va suivre.
Les anticipations rentrent dans cette catégories d’inférences
(l’inférence pragmatique ci-dessus « il s’agit d’un chat
sauvage » formulée de cette manière est une anticipation).
43. Entraîner des habiletés spécifiques… 1. Repérer les superstructures textuelles (schéma narratif), repérer les principales caractéristiques d'un texte (documentaire, instrumental, imaginaire …)?
Repérer la structure des histoires : suivre l'organisation temporelle et causale des évènements
2. Répondre à des questions en « qui, comment, où, quand et pourquoi », dont les réponses sont corrigées immédiatement par le maître.
3. Se poser des questions : apprendre à se poser des questions en « qui, comment, où, quand et pourquoi » ;
apprendre aussi à anticiper.
4. Résumer : identifier les idées principales qui intègrent l'ensemble dans une structure unitaire et cohérente
44. Entraîner des habiletés spécifiques… 5. Travailler, modifier le texte pour faciliter la tâche du lecteur pour attirer son attention
- Produire des titres, des mots clés, des résumés pour faciliter l'intégration en mémoire
- Travailler la typographie pour attirer l'attention du lecteur : gras, illustrations, schémas, positionnement des éléments, présentation du texte en paragraphe, mots importants soulignés.
- Utiliser des organisateurs graphiques ou sémantiques qui permettent de représenter graphiquement la signification et les relations entre les idées.
45. 45 Il était une fois un bébé lapin, tout blanc, qui s’appelait Zouzou.
Zouzou adorait dessiner et faire de la peinture. Le problème, c’est que chaque fois, il salissait tout.
Un jour, il avait fait un dessin avec de la peinture verte et il s’en était mis partout. Sa maman l’envoya dehors pour se laver.
Pendant que Zouzou se roulait dans l’herbe, il entendit du bruit. C’était un renard qui avait faim et qui voulait le manger.
Zouzou eut très peur et il appela : « Maman ! ! ! ». Elle arriva tout de suite et vit le renard.
Alors elle expliqua au renard que Zouzou avait une maladie très grave et que, s’il le mangeait, il deviendrait, lui aussi, tout vert.
Le renard fut effrayé en pensant qu’il deviendrait vert, et il partit en courant. Cet exemple est extrait du fichier :
Apprentissages progressifs de l’écrit à l’école maternelle
coordonné par Mireille Brigaudiot (équipe PROG-INRP)
publié chez Hachette en 2000. Cet exemple est extrait du fichier :
Apprentissages progressifs de l’écrit à l’école maternelle
coordonné par Mireille Brigaudiot (équipe PROG-INRP)
publié chez Hachette en 2000.
46. 46
Apprendre à comprendre les textes écrits
à l’école maternelle et au cycle 2
Roland Goigoux
Professeur des Universités, laboratoire PAEDI (JE 2432)
Processus d’action des enseignants : déterminants et impacts
IUFM d’Auvergne & Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand
rgoigoux@auvergne.iufm.fr
47. 47 Hypothèses des maîtres sur l’origine des difficultés des élèves le lexique
la syntaxe
Les anaphores
les inférences
la temporalité
la spatialité
les connaissances du domaine évoqué (maladie, alimentation, peinture, animaux, sentiments humains,etc.)?
les difficultés à accepter qu’une mère puisse mentir
le raisonnement conditionnel
le traitement des relations causales implicites
l’indécidable
la théorie de l’esprit
les connaissances sur les récits de ruses
48. 48 Évaluation individuelle : l’incompréhension de nombreux élèves Plusieurs lectures avec explication du vocabulaire et syntaxe adaptée (Boisseau)?
Question « pourquoi le renard se sauve ?» « Eh ben, parce que Zouzou il est malade ! Alors si le renard il le mange il va être malade après ».
49. 49 Une pratique d’enseignement fréquente (scénario n°1)? Lecture à haute voix
Echanges collectifs : « Vous avez aimé cette histoire ? »
Questions de vérification de la compréhension
- De qui parle cette histoire ?
- Qu’est-ce qui arrive à Zouzou ?
- Que dit maman au renard ?
- Est-ce que le renard mange Zouzou ?
- Pourquoi le renard se sauve-t-il ?
Activité individuelle de remise en ordre de 4 images réalisées par l’institutrice
50. 50 Trois tâches majoritaires à l’école maternelle (Boiron, 2003)? Répondre aux questions de l’enseignant(e)?
Remettre en ordre des images
Restituer un récit
51. 51 Ecueils à éviter Sous-estimation des difficultés de compréhension des élèves
Activités solitaires et autonomes trop précoces: évaluer avant d’enseigner
Surabondance de tâches d’anticipation et d’invention (versus retour en arrière dans le texte)?
52. 52 Des alternatives Tâches de découverte : aider les élèves à comprendre
Tâches de transposition : approfondir et exercer la compréhension
Tâches de transfert : réinvestir les habiletés exercées (et évaluer la compréhension)?
Tâches décrochées : exercer des stratégies propres aux tâches scolaires
53. 53 Scénario n°2 (proposé dans le fichier PROG)? « Je lis, vous écoutez. Vous allez fabriquer les images de l’histoire dans votre tête »
« Dites-moi ce que vous avez compris de cette histoire »
Questions de la maîtresse pour aider à comprendre la ruse de la maman :
- Est-ce que c’est vrai que Zouzou a une maladie ?
- Comment ça se fait qu’elle ne dit pas la vérité cette maman ?
- Est-ce que le renard sait que Zouzou a seulement de la peinture ?
Récapituler l’histoire (activité collective et guidée)?
Relecture à haute voix
54. 54 Scénario n°3 (zone d’éducation prioritaire)? Lecture à haute voix
Premiers échanges : « qu’est-ce qu’elle raconte cette l’histoire ? »
puis : « est-ce que vous avez bien compris ? »
Relecture de la première page : rappel immédiat (R1)?
(lapin, bébé, blanc, Zouzou)?
Relecture de la seconde page : reformulation puis rappel des deux premières pages (R 1+2)?
(« C’est l’histoire de Zouzou. C’est un bébé lapin, il est blanc. Il aime faire de la peinture mais il se salit beaucoup »)?
Relecture de la troisième page : nouvelle reformulation et nouveau rappel (R1+2+3)?
55. 55 R1+2+3 ; à l’issue de la lecture de la troisième page « Zouzou c’est un bébé lapin tout blanc
Il s’est mis de la peinture verte sur lui
Sa maman lui dit d’aller dehors pour se laver dans l’herbe
Mais le renard arrive pour le manger »
56. 56 II. Tâches de transposition : approfondir et exercer la compréhension Trois activités fondamentales
Reformuler, paraphraser
Résumer, relier
Mémoriser, rappeler
57. 57 Du dialogue au monologue Rappel du récit : raconter collectivement puis individuellement
Sans support mais avec l’aide de la maîtresse et/ou du groupe
À l’aide de dessins déjà organisés chronologiquement
Théâtralisation : jouer les dialogues (discours indirect / discours direct)?
À l’aide d’une maquette et de figurines
58. 58 Scénario n°4 : rappel de récit avec support Relire en prenant appui sur un décor (plan ou maquette) : les différents espaces dans lesquels évoluent les personnages (ici le terrier, la prairie, le bois où vit le renard)?
Reprendre le récit en demandant aux élèves de venir chercher, dans une boîte, les choses dont on a besoin pour raconter l’histoire (un petit lapin blanc, de la peinture verte, des pinceaux, une feuille, une grande lapine, un renard, …).
Prendre soin de placer des choses inutiles (un petit lapin marron, une poule, des feutres, un stylo plume, un loup…).
Demander systématiquement aux élèves de justifier leur choix (« Pourquoi ne prends-tu pas le petit lapin marron ? »). Utiliser les données du texte pour argumenter.
59. 59 Les élèves racontent à leur tour en prenant appui sur les figurines et accessoires sélectionnés.
Reprendre le récit et demander aux élèves de le mettre en scène (de déplacer les personnages).
Utiliser le même matériel (plan, personnages et objets) pour imaginer et de expliciter ce que pensent les différents personnages aux différents moments du récit
Mettre en mots des émotions et des intentions
60. 60 Scénario n°5 : une page à insérer (Jeu-problème proposé dans le fichier PROG)?
« Tu vois, dit la maman de Zouzou à son fils, pour tromper le renard, il faut être plus malin que lui ! »
Elle se mit à réfléchir et trouva une bonne idée.
61. 61 III. Tâches de transfert : réinvestir les habiletés exercées (suite)? Inventer une suite ou un dialogue qui ferait suite au dénouement
Choisir une phrase « titre » ou « résumé » parmi plusieurs proposées
Raconter la même histoire des trois points de vue : Zouzou, sa maman, le renard
Détecter une erreur dans une relecture effectuée par la maîtresse
Interpréter les erreurs d’autres enfants
62. 62 Scénario n°6 : juger de la qualité de réponses d’élèves fictifs (la meilleure, la pire, pourquoi…)? Élève n°1
La maman de Zouzou elle emmène Zouzou chez le docteur.
Élève n°2
La maman de Zouzou, elle dit : « on l’a bien eu ce renard ! »
Élève n°3
La maman de Zouzou elle pleure parce que le renard il a emporté son fils.
63. 63 Scénario n°7: expliciter l’implicite Un jour, il avait fait un dessin avec de la peinture verte et il s’en était mis partout. Sa maman l’envoya dehors pour se laver.
Pendant que Zouzou se roulait dans l’herbe, il entendit du bruit. C’était un renard qui avait faim et qui voulait le manger.
64. 64 Rendre explicite l’implicite Un jour, il avait fait un dessin avec de la peinture verte et il s’en était mis partout. Sa maman l’envoya dehors pour se laver.
Comme l’herbe était mouillée, Zouzou essaya d’enlever la peinture verte en se roulant dans l’herbe.
Pendant que Zouzou se roulait dans l’herbe, il entendit du bruit. C’était un renard qui avait faim et qui voulait le manger.
65. 65 Une nouvelle inférence causale Zouzou eut très peur et il appela : « Maman ! ! ! ». Elle arriva tout de suite et vit le renard.
Alors elle expliqua au renard que Zouzou avait une maladie très grave et que, s’il le mangeait, il deviendrait, lui aussi, tout vert.
66. 66 Rendre explicite l’implicite (2)? Zouzou eut très peur et il appela : « Maman ! ! ! ». Elle arriva tout de suite et vit le renard.
Elle se mit à réfléchir pour sauver son fils. Elle trouva une bonne idée : inventer un mensonge pour faire peur au renard.
Alors elle expliqua au renard que Zouzou avait une maladie très grave et que, s’il le mangeait, il deviendrait, lui aussi, tout vert.
67. 67 Débattre et conclure qu’on ne peut pas toujours trancher (indécidable) : pourquoi la maman de Zouzou lui demande-t-elle de sortir pour se laver ?
« peut-être elle veut pas qu’il salisse la salle de bain »
« peut-être y a pas d’eau dans la maison de Zouzou »
« peut-être y a de l’eau dehors »
« peut-être c’est comme à l’école : on sort de la classe pour aller se laver »
« peut-être que chez les lapins on se lave dans l’herbe mouillée, on se roule dedans »
68. 68 Scénario n°8 : apprendre à mettre des images en ordre
Faire observer et décrire très précisément les cinq images qui représentent les différentes scènes (montrées dans le désordre)
Montrer une image intrus et demander aux élèves de dire pourquoi cette image ne convient pas.
Placer ensuite toutes les images dans une boîte et demander aux élèves de décrire celle qui sera placé au début (celle qui illustre le début de l’histoire). Inciter à justifier leur choix en ayant recours au texte.
Demande à un élève de venir chercher la bonne image, de justifier son choix et d’expliquer pourquoi les autres ne conviennent pas.
Procéder de la même manière jusqu’à la fin de l’histoire.
Demande aux élèves de venir, à tour de rôle, raconter l’histoire en s’aidant des images.
69. 69 Merci de votre compréhension...