Paroisse San Miguel de Italaque Expériences de vie

1. Paroisse San Miguel de ItalaqueExpériences de vie

2. Présentationdu Contexte Sur les toits du monde, à 4000m d’altitude, l’aéroportd’El Alto surplombe la ville de La Paz. Hissée au rang de ville en 1986, El Alto estaujourd’hui la 2eville de Bolivie, avec un milliondeux cent millehabitants et une moyenned’âge de 22 ans ! Depuis 1994, c’est le sièged’undiocèsesi étenduqu’ ilcomptetroisévêquesdepuis 2010.

3. Présentationdu Contexte Ilfaut 6h à 7h de bus pourparcourir les 200 km quiséparentEl Alto d’Italaque, par une routemal entretenuequiserpenteentre la CordillèreRoyale et le Lac Titicaca puis par une piste de terrequidescend de l’AltiplanoauxValléesinterandines.

4. Présentationdu Contexte L’état des cheminslaissegénéralement à désirer ; à la poussière de l’hiver (de mai à juillet), se succèdent les éboulementsperpétuels de la saison des pluies (de novembre à avril). Les huitkilomètresquiséparent le col de Wallpakayod’Italaquecomptentquelques 75 virages.

5. Présentationdes problématiques Réductiond’indigènescréée par les colonsespagnols en 1596, Italaquenecompteaujourd’hui que 230 habitants. Analphabétisme, alcolismecommunautaire, machisme, résignationface à la pauvreté, mensonge, penséemagique et syncrétismesontautantd’héritages du système colonial en vigueurjusqu’auxannées 1980.

6. Présentationdes problématiques Avec 98% de nécessitésbasiques non satisfaites, les pro-vinces Camacho et Muñecas sontconsideréescomme les plus pauvres du département de La Paz. Dans la 2esection de la province Camacho, 98,9% de la populationestconsideréecommepauvre, n’ayantpasaccèsaux servicesbasiquesd’éducation, de santé et de logement (2001).

7. Présentationdes problématiques Répartis en 31 villages (5 dans les Hauts Plateaux et 26 dans les Vallées), les trois mille Aymaras de la paroisse d’Italaque vivent dans un cercle vicieux d’exclusion sociale et d’extrêmepauvreté ; leurs rares ressources économiques sont essentiellement d’origine agricole.

8. Présentationdes problématiques Voilàpourquoi la majorité des hommes et presquetous les jeunes du secteurmigrentrégulièrementaux Yungas pourrécolter la coca. Aujourd’hui, 90% de la production de coca bolivienne va à la cocaïne. Tolérée par le gouver-nement, la production de cocaïne est passée de 83.000 tonnes en 2006 à 120.000 en 2010.

9. Présentationdes problématiques Régionaleouinternationale, la migrationapporteéclatement de la famille, exode rural et perted’identitéculturelle. Un exemple : 76% de la communauté de Tuntunani(2800 m), réalise des migrationssaisonnièresdans les Yungas, si bien 83 cas de malaria s’ysont déclarésen 1998. Plus généralement, le secteur de Tuntunaniestsujetauxépidémies de tuberculose.

10. Notremissiondans ce contexte Comme agents pastoraux et ministresordonnés, notre but est de conduire à la rencontre avec le Ressuscité. Pour cela, nousvoulons : - 1°) Analyser en communauténotre réalité, à la lumière de la Parole de Dieu, pour la transformerensemble…

11. Notremissiondans ce contexte - 2°) Forger des acteurspastoraux, ecclésiaux et sociauxcapablesd’exercerleursdroits et de viser la justicesociale - 3°) Réaffirmerl’identité des communautésautochtones et consolider les valeurscommunautaires et les attitudeséquitablespermettant de mieuxvivreensemble.

12. Notrevisiondans ce contexte Ainsi, en découvrantdansleurhistoire la présence et le projetlibérateur du Dieu de la Vie, les Aymarasdeviendront les acteurs de leurproprepromotionhumaine et chrétienne, ilsferontl’expérience de la rencontrepersonnelleavec le Ressuscité, dans une communauté de foijoyeuse, accueillante, missionnaire.

13. Nos perspectivesface à ces problématiques « Ne crions pas seulement aux "changements de struc-tures" car les nouvelles structures ne servent de rien s’il n’y a pas d’hommes nouveaux pour gérer et vivre ces structures qui pressent dans le pays » (Arnulfo Romero (17 février 1980).

14. Nos perspectivesface à ces problématiques « Aucune communauté ne doit s’exempter d’entrer réso-lumentdans les processus permanents de renouveau mis-sionnaire et d’abandonner les structures caduques qui ne favorisent plus la transmission de la foi» (Aparecida, n° 365).

15. Projet “Sayt’asim”Objectifstratégique Par le projet “Sayt’asim” (Lève-toi), nousvoulonsmanifesteraucœur de notre culture l’amourévangélique du Christenvers les plus pauvres, en favorisant l’autopromotion intégrale communautaire, toutspécialement de l’enfant et de la femme, ce qui implique en particulier de rompreavec le schéma patriarcal.

16. Projet “Sayt’asim”Centre de développement infantil Nousvoulonsdonnerauxenfants de l’Altiplano, entre un an et demi et cinqans, la chance de recevoir une éducationorientéevers le développement de leurscapacitéscognitives, affectives, psychomotrices et physiques.

17. Projet “Sayt’asim”Centre de développement infantil Nouséviteronsainsiauxenfants les risques auxquels les soumettentleursparents en les emmenant à leursactivitésagricoles(défaut de stimulationmotrice, grippespourintempéries, précaritéalimentaire, etc.), tout en favorisantla corresponsabilité des parentsdans le développement de leursenfants.

18. Projet “Sayt’asim”Centre de soutienscolaire Nousvoulonsdonnerauxenfants de l’Altiplano, entre 6 et 10 ans, un espaceouilspuissentdevelopperleurscapacités et réaliserleursdevoirsscolaires, sachantqu’aucunenfantnedispose de l’espace, de l’attention et de l’alimentationnécessairesdanssamaison.

19. Projet “Sayt’asim”Centre de soutienscolaire Aprèsavoirrepéré les difficultésd’apprentissage et les niveauxd’intérêt des enfants, noustravaillonspar la pédagogie du jeu, de la tendresse et de la responsabilité. Ainsi, filles et garçonsprennentpeu à peu en mainleursituationpour la transformer.

20. Projet “Sayt’asim”Atelier de confectioncommunautaire Pour que chaquepersonne, famille et communautéamélioresaqualité de vie par son propretravail et s’habitue à partageraulieud’attendre de toutrecevoir de l’extérieur, l’ateliercommunautaired’apprentissage, de production et de vente de tricots de laine du secteurd’Italaqueest en train de devenir une micro-entreprise.

21. Projet “Sayt’asim”Atelier de confectioncommunautaire Quant à lui, l’ateliercommunautaired’apprentissage, de production et de vente de tricots du secteurde Cariquina Grande estpassé du stade de la formationinitiale à celui de la production et de la vente. Ils’orienterapeu à peuversle stade de la coopérative.

22. Pourparticiper à notreprojetNousvousproposonsd’acquérir les disques de Violeta et de l’artisanatbolivien. Merci de votregénérosité.