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Action collective et coopération internationale. Séance 5. A. Action collective. 1. La nécessité de l ’ action collective 2. Un modèle théorique 3. Problèmes d ’ action collective 4. Biens publics mondiaux et souveraineté nationale. 1. La nécessité de l ’ action collective. Risques globaux
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A. Action collective • 1. La nécessité de l’action collective • 2. Un modèle théorique • 3. Problèmes d’action collective • 4. Biens publics mondiaux et souveraineté nationale
1. La nécessité de l’action collective • Risques globaux • Ex: grandes pandémies, changement climatique, etc. • Mondialisation • Question de la production de biens publics mondiaux • Coût de l’inaction • Internationalisation des externalités • Effets d’une décision économique qui ne sont pas supportés par le preneur de décision. • Ex: la déforestation au Brésil affecte la biodiversité mondiale > Le cadre étatique est insuffisant pour faire face à un nombre croissant de problèmes.
2. Un modèle théorique: La Tragédie des Communs • Exemple historique du surpâturage • Problèmes applicables à l’environnement global • Usage illimité • Droits de propriété mal définis • Poursuite exclusive de l’intérêt individuel > Nécessité d’une gouvernance mondiale
Pourquoi les Etats coopèrent-ils ? • Internationalisation des externalités • Une externalité est l’effet d’une décision économique qui n’est pas pris en compte par le preneur de décision. • Absence d’autorité centrale • Les Nations Unies n’ont pas de pouvoir d’injonction. • Echecs du marché • Les marchés sont incapables de fournir des biens communs, car ils ne possèdent ni exclusivité ni rivalité d’usage. • Incapacité des Etats à fournir seuls des biens communs internationaux • Question des biens publics globaux.
3. Problèmes d’action collective • Pas de gouvernement central • Les Nations Unies n’ont pas pu remplir ce rôle jusqu’à présent • Question du leadership mondial • Les Etats poursuivent leurs propres intérêts, qui sont souvent conflictuels • Comment agréger ces préférences individuelles en un choix collectif? • Problème du passager clandestin • Modèle théorique: le Dilemme du Prisonnier • Au départ, aucun des deux prisonniers n’a intérêt à coopérer. • La nécessité de coopération apparaît au travers de la répétition du jeu et de la révélation des préférences individuelles.
Le problème du passager clandestin • Problème inhérent d’action collective • Comment chaque membre doit-il contribuer à la production d’un bien ? • Quels bénéfices chaque membre peut-il retirer de la consommation du bien ? • Comment contraindre chacun à contribuer à la production du bien ?
Le dilemme du prisonnier • Deux prisonniers sont entendus séparément au sujet d’un crime qu’ils sont suspectés d’avoir commis. Une réduction de peine leur est offerte s’ils accusent l’autre. • Le dilemme illustre pourquoi les Etats ont tendance à ne pas coopérer alors qu’ils y auraient intérêt. • Résultats différents si le jeu est répété.
La question des biens publics mondiaux • Remet en cause la distinction traditionnelle entre biens privés et publics. • Biens qui ne peuvent être fournis pas un seul Etat ou un seul marché. • Internationalisation des externalités. > Nécessité d’une coopération internationale. • Contrairement aux biens publics traditionnels, leurs effets s’étendent au-delà d’un pays et d’une génération • Question des stocks: la plupart des biens (ou maux) public globaux dérivent d’une accumulation (de GES par exemple)