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Fonctions de la Peau et Cicatrisation. DOILLON Claire PARE Amélie. Introduction. La peau est une structure rigide et élastique composée de trois couches qui sont de la plus superficielle à la plus profonde : - l’épiderme - le derme - l’hypoderme
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Fonctions de la Peau et Cicatrisation DOILLON Claire PARE Amélie
Introduction • La peau est une structure rigide et élastique composée de trois couches qui sont de la plus superficielle à la plus profonde : - l’épiderme - le derme - l’hypoderme • Elle se compose de nombreuses glandes et de cellules spécialisées qui assurent ses différentes fonctions.
Les fonctions de la peau Protection Mécanique Contre les microbes Contre la lumière solaire Détection des informations extérieures III) Régulation de la température corporelle IV) Le métabolisme La Cicatrisation La Cicatrisation des lésions superficielles (épiderme) La cicatrisation des lésions profondes (derme) a) Phase inflammatoire b) Phase de migration c) Phase de prolifération d) Phase de maturation
Les fonctions de la Peau I) Protectiona) Mécanique • La peau est une barrière constituée de 2000 milliards de cellules et forme un ensemble solide, souple et élastique grâce à la cohésion des structures de la peau. En effet, la peau subit des distorsions dues aux mouvements, mais elle s’adapte également aux variations de poids ou aux modifications ponctuelles d’une partie du corps comme la grossesse.
I) Protectionb) Contre les microbes • La peau constitue une barrière cutanée par l’action de la couche cornée de l’épiderme. • Les microbes fixés sur la peau sont éliminés par l’action du renouvellement cellulaire. • L’ensemble des glandes de la peau sécrètent un film hydrolipidique qui limite et retarde la fixation des microbes par son ph acide. • Des microbes saprophytes se trouvent naturellement sur la peau et n’y nuit pas. Cependant, ils occupent le terrain et limite ainsi la fixation des microbes pathogènes.
La peau constitue une barrière biologique essentiellement composée d’éléments du système immunitaire. Les cellules de Langerhans de l’épiderme, en communication avec le système immunitaire, signalent la présence de microbes pouvant être nuisible. Quant aux macrophages, ils éliminent les bactéries et virus qui pénètrent la surface de la peau par phagocytose.
I) Protectionc) Contre la lumière solaire • Les mélanocytes de la peau sécrètent la mélanine qui a un rôle de bouclier des pigments chimiques et empêche donc l’altération de l’ADN des cellules de la peau par les rayons UV. • Les poils et les cheveux constituent également une interface et arrêtent les rayons UV. • De plus, la couche cornée de la peau s’épaissie sous l’action des rayons UV et augmente donc l’efficacité de la barrière cutanée.
II) Détection des informations extérieures • Les stimuli de l’environnement sont perçus par de nombreux récepteurs sensoriels cutanés qui composent la peau et participent à la somesthésie, autrement dit, à l’ensemble des sensations de l’organisme. • Les récepteurs du toucher sont sensibles aux pressions, aux vibrations, aux démangeaisons.. • Les thermorécepteurs réagissent aux variations de température • Les nocirécepteurs impliquent les sensations douloureuses.
III) Régulation de la température corporelle • La température extérieure agit sur le corps humain. Des systèmes de régulation interviennent afin de maintenir la température corporelle à 37°C. • La transformation des aliments participe à la production de chaleur • La thermorégulation passive est réalisée par la constitution isolante de la peau grâce à la graisse de l’hypoderme, la couche cornée et le sébum superficiel.
La thermorégulation active est, quant à elle, réalisée par les filets nerveux sympathique par l’intermédiaire de la circulation sanguine et la transpiration. L’action vasomotrice se compose de la vasodilatation qui baisse la température et la vasoconstriction qui réduit la perte de chaleur. Quant à l’augmentation de la sudation, elle permet la baisse de la température corporelle.
IV) Le métabolisme • Faible élimination du CO2, de l’urée et des électrolytes vers l’extérieure. • Sur l’action des UV, la peau participe à la synthèse de la vitamine D ce qui augmente la capacité d’absorption du calcium et du phosphore par l’intestin et assure ainsi la minéralisation optimale des os, des cartilages et des dents.
La Cicatrisation • La peau isole et protège l’organisme contre le milieu extérieur. Lorsque survient une plaie, le corps enclenche naturellement un phénomène biologique naturel : La Cicatrisation.Elle représente un processus de réparation complexe durant lequel l’organisme doit arrêter l’hémorragie, protéger, assainir et refermer la plaie. Le tissu lésé doit se reconstituer, le plus proche possible du tissu initial. • Selon la profondeur de la blessure, deux processus de cicatrisation peuvent alors s’enclencher: - la cicatrisation des lésions superficielles (épiderme) - la cicatrisation deslésions profondes (derme)
I) La Cicatrisation des lésions superficielles (épidermiques) • Même lorsque la partie centrale d’une lésion superficielle s’enfonce jusque dans le derme, les cellules épidermiques superficielles situées sur les bords de la plaie sont en général que légèrement endommagées. • C’est le cas des abrasions(raclage d’une partie de la peau) et des brûlures mineures. • Les cellules basales de l’épiderme entourant la plaie se détachent de la membrane basale. Elles grossissent et migrent vers le centre de la lésion pour combler l’espace. • Quand les cellules des bords opposés de la plaie se rencontrent, une réponse cellulaire, l’inhibition de contact, arrête leur progression. La migration cesse complètement lorsque tous les côtés de chaque cellule entrent en contact avec d’autres cellules de l’épiderme. • Tandis que les cellules basales de l’épiderme migrent, une hormone appelée facteur de croissance épidermique (EGF) stimule la division des cellules souches basales pour remplacer celles qui ont migré dans la plaie. Les cellules basales épidermiques déplacées se divisent pour produire de nouvelles couches et épaississent ainsi l’épiderme régénéré. • La régénération, ou remplacement de l’épiderme détruit par le même type de tissu, aboutit à une réparation permanente de l’épiderme.
II) La cicatrisation des lésions profondes (derme) • Elle se déclenche lorsqu’une blessure atteint le derme et le fascia superficiel. Le processus de réparation est plus complexe parce que plusieurs couches de tissu sont abîmées dans ce cas. • Il entraîne la formation de tissu cicatriciel qui empêche la peau de récupérer intégralement ses fonctions antérieures. • Elle s’effectue en 4 phases : - La phase inflammatoire - La phase de migration - La phase de prolifération - La phase de maturation
1ère étape : La Phase Inflammatoire • Elle permet l'élimination de l'agent agresseur et des débris cellulaires ainsi que la réparation des tissus lésés. • Quel que soit le type de plaie, la cicatrisation commence toujours par l'apparition de phénomènes inflammatoires précoces associés à l’inflammation : la vasodilatation (liés à la rougeur et à la chaleur) et l’accroissement de la perméabilité vasculaire (liés à l’œdème et à la chaleur). • Immédiatement après le traumatisme, on observe un œdème des tissus. La coagulationest induite par activation de la thrombokinase qui est libérée. Il en résulte la formation de fibrine sous forme de caillot ou thrombus. • Quelques minutes plus tard, débute l'exsudationqui va assurer la défense contre l'infection et la détersion de la plaie. Les plaquettes sont enfermées dans le caillot, libèrent des facteurs de croissance au niveau du site de la blessure et attirent les cellules inflammatoires. • Puis, c’est au tour des monocytes et des macrophages d’intervenir. Ils vont orchestrer les étapes de réparationdes tissus en phagocytant les tissus nécrotiques, corps étrangers et bactéries et, en stimulant la croissance des nouveaux vaisseaux, la croissance des fibroblastes et la prolifération des kératinocytes. • Ainsi, par phagocytose et protéolyse, tissus nécrosés et autres débris tissulaires, germes et toxines sont éliminés.
2ème étape : La Phase de Migration • Le caillot se transforme en croûte. Les cellules épithéliales se massent dessous pour fermer la plaie. • Les fibroblastes migrent le long de filaments de fibrine et commencent à synthétiser du tissu cicatriciel (composé de fibres de collagène et de glycoprotéines) tandis que les vaisseaux sanguins abîmés se régénèrent. • Le tissu qui remplit la plaie pendant cette phase est appelé tissu de granulation.
3ème étape : La Phase de Prolifération • Elle se caractérise par une croissance importante des cellules épithéliales sous la croûte, le dépôt désordonné de fibres de collagènes par les fibroblastes et la poursuite de la régénération des vaisseaux sanguins.
4ème étape : La Phase de Maturation • C’est la phase la plus longue, au début la plaie se rétracte sous l’influence des myofibroblastes. Puis, en s’appauvrissant progressivement en eau et en contenant de moins en moins de vaisseaux, le tissu de granulation va devenir plus ferme. • La croûte tombe dès que l’épiderme a retrouvé son épaisseur normal. • Les fibres de collagènes, qui s’étaient placées au hasard, s’organisent. • Le nombre des fibroblastes diminue. • Les vaisseaux sanguins reviennent à la normale.
Croûte Épithélium régénéré Fibres collagènes Tissu cicatriciel Fibroblastes Vaisseau sanguin réparé
Certaines cicatrices ne régressent pas spontanément et peuvent être invalidantes pour le patient tant sur le plan esthétique que fonctionnel. • Les indications de la kinésithérapie des cicatrices sont nombreuses et les techniques qui ont pour objectifs de les atténuer sont efficaces à condition d’être parfaitement adaptées au type de cicatrice auquel on a faire. • Connaître la physiologie mais aussi la pathologie de la cicatrisation ( cicatrice chéloïdienne, hypertrophique…) permet de poser l’indication de certaines techniques et contre indiquer les autres.
Conclusion • Interface avec le milieu extérieur, la peau est le premier organe touché lors d’agressions. • Grâce à ses fonctions, elle a un rôle essentiel notamment dans les processus de cicatrisation. • La Masso-Kinésithérapie est une profession manuelle et tactile. La peau est donc le premier contact entre le masseur-kinésithérapeute et son patient.
Bibliographie • Principes d’anatomie et de physiologie (4ème édition), de De BOECK • http://www.urgostart.fr • http://www.eureduc.eu/pdf/vacuo/LA%20KINESITHERAPIE%20DES%20CICATRICES%20(Nov%202010%20-%20NV).pdf • www.osmosoft.fr/page_la_peau_et_ses_fonctions.html • sfdermato.actu.com/cedef/2_Fonctions_peau.pdf • www.infirmiers.com/pdf/cours-en-vrac/peau2.pdf • www.e-cancer.fr/les-cancers/...peau/la-peau/les-fonctions-de-la-peau