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REPUBLIQUE DE GUINEE. STRATEGIE DE REDUCTION DE LA PAUVRETE EN GUINEE Janvier 2002. Quelques rappels:
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REPUBLIQUE DE GUINEE STRATEGIE DE REDUCTION DE LA PAUVRETE EN GUINEE Janvier 2002 Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
Quelques rappels: • D’abord la pauvreté n’est pas entendue seulement au sens de revenu.Elle couvre aussi le faible accès aux services sociaux de base, tels que l’éducation et la santé; le manque d’un cadre de vie décent, etc. • Au sens de revenu, environ 40% de la population guinéenne vivaient en dessous du seuil de pauvreté absolue selon l’EIBC I 1995/96. Cette pauvreté touche particulièrement les populations rurales et les groupes vulnérables, tels que la femmes, les handicapées, les diplômés sans emploi. Une nouvelle enquête budget consommation permettra de mettre à jour les données sur la la pauvreté et d’analyser l’évolution du phénomène, dans son ampleur ainsi que dans son profil. • En attendant, il nous faut mettre en place un cadre stratégique pertinent et opérationnel pour la réduction de la pauvreté en Guinée. Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
L’approche participative pour son élaboration L’élaboration du DSRP a requis une large large participation, au niveau central et local. • Au niveau central, cela s’est traduit par: . L’ouverture des équipes de réflexions (toutes les composantes de la Société y ont pris part: Administration, Institutions républicaines, Université, ONGs, organisations professionnelles et syndicales, partenaires au développement). Les groupes thématiques constitués sont pratiquement tous coprésidés par des représentants de la Société civile. . Le processus a été conduit de manière itérative, ce qui a permis , à chaque étape, de recueillir les critiques, remarques et observations sur les travaux réalisés. Toute la classe politique a également été associée à ces échanges. . La forte mobilisation du Gouvernement a été un des faits marquants du processus. Celle-ci a été notamment observée lors des principales étapes du processus (lancement du processus, validation du DSRP intérimaire à Conakry, présentation de la première esquisse du DSRP final, validation du DSRP final). • Au niveau de la base, trois séries de consultations des populations furent organisées dans les différentes régions du pays: . La première série pour recueillir les différentes perceptions de la pauvreté par les populations, notamment les plus pauvres, ainsi que leurs suggestions sur les moyens à adopter pour sa réduction, . La seconde était consacrée à la restitution et à la validation du DSRP intérimaire, et . La troisième était destinée à la restitution et à la validation du DSRP final. Dans ces deux derniers cas, les ateliers de consultations ont été précédés par un important travail de proximité, axé sur la diffusion du DSRP, la sensibilisation en vue d’une large appropriation Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
Le cadre stratégique de réduction de la pauvreté • Ainsi que l’ont demandé les populations à la base, l’objectif général de la stratégie est l’amélioration des conditions de vie des populations et la réduction des inégalités entre l’ensemble des composantes de la Société. • Les objectifs spécifiques sont, entre autres: • l’augmentation des revenus • un accès plus large aux services de base et de qualité, • la réduction des inégalités entre les régions et entre les groupes socio-économiques. • Pour la réalisation de ces objectifs, trois (3) axes stratégiques ont été identifiés: • l’accélération de la croissance économique, • le développement et l’accès équitable aux services sociaux de base, et • l’amélioration de la gouvernance et le renforcement du cadre institutionnel et humain. Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
1. L’acceleration de la croissance Une croissance économique forte et durable est indispensable pour réduire la pauvreté. La question est de savoir alors comment assurer cette croissance? Trois types de mesures sont envisagées: A. Celles permettant d’assurer un cadre macro-économique et financier stable et viable: les fondements de la croissance. • Au plan fiscale et budgétaire, le défi qui nous interpelle est double: comment assurer une mobilisation de ressources pour financer les actions de lutte contre la pauvreté; comment garantir un maximum d’efficacité des dépenses? • Du côté de la mobilisation des recettes, le Gouvernement envisage d’importantes réformes structurelles: il s’agit d’élargir la base fiscale, c’est-à-dire mettre à contribution le maximum d’activités économiques échappant aujourd’hui au service du fisc. C’est un devoir pour tout citoyen exerçant des activités d’une certaine importance de contribuer au bien-être de la collectivité. Pour cela, il s’agit aussi de renforcer les moyens de contrôle au niveau des services du fisc et de la douane.Il s’agit enfin de renforcer la mobilisation des recettes non fiscales. Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
L’acceleration de la croissance (Suite) • Du côté des dépenses, l’enjeu est d’assurer la meilleure utilisation possible des ressources. Les grandes lignes de la politique budgétaire vous ont déjà été annoncées en Juin dernier par Monsieur le MEF.Elles sont axées sur la déconcentration/décentralisation des ressources, sur l’allocation des ressources en fonction des priorités que vous avez définies, sur l’amélioration et la transparence dans la gestion et le transfert des compétences sur la passation et la gestion des marchés publics. • En matière monétaire, financière et de change le but est, d’une part, d’assurer la stabilité des prix, ce qui aura l’avantage de protéger le pouvoir d’achat des populations et, d’autre part, assurer un financement adéquat de l’économie. Cela se fera grâce au contrôle de la masse monétaire, l’assainissement du système bancaire, le renforcement et l’institutionnalisation des structures de la micro finance etc. • La privatisation d’entreprises publiques: Une loi sur la privatisation ainsi qu’une stratégie de reformes ont déjà été adoptées. La mise en oeuvre de la stratégie se traduira par la liquidation des entreprises jugées non viables et la restructuration et privatisation de celles pouvant être rentabilisées. Cette reforme sera accopmagnée d’un plan social pour limiter ses effets négatifs sur la vie des employées et de leurs familles., • En matière d’endettement, l’objectif sera l’allégement du stock de notre dette et le maintien de celui-ci à un niveau raisonnable. • Enfin, pour élargir les opportunités économiques de notre pays, le Gouvernement envisage l’avenir dans une perspective d’intégration régionale, ce qui passe par une harmonisation des politiques, l’adoption des instruments juridiques régionaux, la poursuite et le renforcement de la libéralisation des échanges etc. Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
L’acceleration de la croissance (Suite) • B. Le développement des infrastructures de base: eau, énergie, transport et télécommunications. • Le but est d’offrir des services de base de qualité et à des coûts compétitifs. A cet égard, la viabilisation financière des secteurs de l’eau et de l’électricité est au nombre des objectifs prioritaires à court terme. Cela passera par une lutte acharnée contre la fraude, des investissements sur les réseaux de distribution (notamment en ce qui concerne l’électricité) pour réduire les pertes techniques, la viabilisation de la gestion interne etc. A long terme, ces mesures pourront permettre de porter les coûts des services à niveaux accessibles. La lutte contre la fraude concerne également le secteur des télécommunications. • Ensuite pour un développement soutenu et durable des infrastructures devra s’appuyer sur la participation du secteur privé, aussi bien dans la gestion que dans le financement et la réalisation des infrastructures. A cet effet, les réflexions entamées portant revue du cadre réglementaire sera poursuivie et accompagnées des mesures concrètes et pratiques. • Pour le secteur des transports, la priorité porte sur le sous-secteur routier, qui assure plus de 90% des transports de bien et des personnes. Il sera question de mettre en oeuvre une politique de développement intègre des services de transports, avec un accent plus marqué sur les infrastructures en milieu rural. Des efforts soutenus seront fournis pour assurer l’entretien des infrastructures existant, ceci grâce à des allocations plus substantielles de ressources budgétaires, la mise en place du fonds routier de 2eme génération et l’implication accrue des populations à la base. Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
L’acceleration de la croissance(suite) C. La seconde catégorie de mesures visent à appuyer les principaux secteurs porteurs de croissance, • Sur cet aspect, le secteur rural bénéficie d’une priorité absolue, parce que la pauvreté est plus aiguë en milieu rural, parce le potentiel de développement y est important, et, enfin, parce que le secteur est le plus accessible aux pauvres. L’objectif fondamental est d’assurer la sécurité alimentaire et d’accroître les revenus des populations, tout en garantissant la pérennité du potentiel naturel. Les mesures porteront sur: Le développement des infrastructures de base (routes, électricité, telephone, eau etc), l’appui à la professionnalisation des acteurs, l’amélioration des conditions d’accès aux intrants, l’amélioration de la sécurisation foncière, etl’offre de services financiers appropriés. Le développement du secteur est envisagé avec une forte implication des organisations paysannes (OP). C’est là un des apports importants du DSRP final par rapport au DSRP intérimaire. Nous avons reçu des expériences vécues par les OP pour illustrer leur dynamique de développement. Leur mobilisation lors d’un atelier organisé à Dabola en Août dernier témoigne du niveau de leurengagement. Le second secteur porteur est celui des mines. Là le rôle moteur revient aux investisseurs privés. L’Etat, quant-à lui, prendra en charge la création d’un environnement incitatif et sécurisant pour les investissements étrangers. Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
L’acceleration de la croissance(suite) • La politique sera axée sur: la promotion des méga-projets auprès des investisseurs privés; Le développement de la filière bauxite-alumine-aluminium en vued ’une plusgrande valeur ajoutée nationale, l’exploitationminière etartisanale, avec un plus grand impact sur le développement local, grâce à l'implication des structures décentralisées Le secteur contribue à la lutte contre la pauvreté à travers les emplois créés et les recettes générées au profit du budget de l’Etat, et qui permettent de financer une part non négligeable des actions publiques. • En plus des secteurs rural et minier, la Guinée exploitera son potentieléconomique, en particulier dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat. Dans tous les secteurs, les efforts seront centrés sur la promotion de l’initiative privée, notamment les PME/PMI. Ils consisteront en l’amélioration du cadre de développement des affaires. A cet égard, il sera question de poursuivre le développement des infrastructures de base: eau, énergie, transport (en particulier dans les zones rurales) et les télécommunications. Par ailleurs, des reformes hardies seront menées en vue d’une meilleure gouvernance et du renforcement des capacités institutionnelles et humaines (voir troisième axe de la stratégie) Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
2. Développement et accès aux services sociaux de base C’est le second axe stratégique pour la réduction de la pauvreté en Guinée. L’objectif fondamental est l’amélioration de la qualité de la vie grâce à une offre de services de qualité et suffisamment accessibles. • En matière d’éducation, la priorité sera porté sur le niveaude base. Pour les dix prochaines années, les efforts du Gouvernement se traduiront par la mise en oeuvre du programme d’éducation pour tous, initié avec l’appui des partenaires au développement. Ces efforts seront articulés autour de: . La réhabilitation et la construction de nouvelles infrastructures scolaires, . Le recrutement, la formation, le redéploiement du personnel enseignant . La motivation des enseignants à travers un traitement et l’adoption d’un plan de carrière incitatif, . Un transfert de ressources plus substantielles en faveur de la base, et une mise à disposition du matériel pédagogique, . La suppression des coûts directs au niveau du primaire (livrets, frais d’inscription, mobiliers scolaires etc.) . Le développement de programmes de scolarisation et de formation adapté aux enfants handicapés . La mise en place des disposions favorables delà l’éducation des filles Des efforts soutenus sont également envisagés pour les autres niveaux d’éducation. Ainsi, au niveau professionnel, l'objectif général sera d’assurer à un maximum de jeunes guinéens la possibilité de se prendre en charge, en leur donnant des compétences professionnelles adéquates par rapport aux besoins du monde de travail. Cela se fera à travers la formation initiale dans les institutions spécialisées, le perfectionnement des travailleurs etc. Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
Développement et accès aux services sociaux de base (suite) Au niveau supérieur, les reformes envisagées seront focalisées sur l’amélioration de l’accès et de l’équité, le renforcement de la qualité et de l’efficience, l’amélioration du dispositif institutionnel et la dynamisation des services de base. • En matière de santé, l’objectif est de d’assurer à tous des meilleures conditions de santé. Il s’agit de mettre en place un système de santé accessible, performant et capable de répondre aux besoins de santé de la population. Pour y arriver, la politique nationale de santé est axée sur: 1. Le renforcement de la prévention et de la lutte contre les maladies prioritaires maladies à forte incidence sur la mortalité ou dont la prévalence est en forte augmentation, maladies émergentes ou reémergentes: hépatite B, tuberculose, maladies diarrhéiques, paludisme. A cet effet, il s’agira de: . élargir la couverture vaccinale (pour les infections dont la vaccination est reconnue comme la meilleure intervention), . assurer la disponibilité réguliere des produits, notamment dans les services de santé de base (infections respiratoires aiguës, maladies diarrhéiques), . Pour le paludisme, traiter les cas, assurer la prophylaxie chez la femme enceinte, prévenir le contact homme – vecteur, grâce à la promotion de l’utilisation des moustiquaires imprégnées, l’assainissement de l’environnement) . Pour la morbidité et mortalité maternelle, assurer la prise en charge des grossesses à risques et des urgences obstétricales, l’accouchement sous surveillance, Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
Développement et accès aux services sociaux de base (suite) 2. L’amélioration de l’accès des pauvres aux services de santé essentiels La santé est un droit pour tous. Cela suppose une couverture géographique du pays par des services de santé de qualité et l’élimination des barrières financières pour l’accès aux services. Pour ce faire, le développement des infrastructures portera en priorité sur les formations sanitaires de base, notamment les postes de santé, conformément aux besoins identifiées par la carte sanitaire. En outre, l’on procédera à une extension du paquet minimum d’activités et à l’amélioration de la gestion des ressources humaines (disponibilité de personnel qualifiée et motivée, notamment en milieu rural. Par ailleurs, l’Etat accordera des subventions de fonctionnements aux établissements de soins. Enfin, la possibilité de mettre en place des mutuelles de santé est envisagée pour réduire les risques d’exclusions liés à la faiblesse des revenus 3. Le renforcement des capacités institutionnelles et de gestion Les mesures envisagées s’articulent autour de: . La redéfinition des rôles dans la gestion du système de santé (les centres de santé devant être désormais des structures communautaires, les hôpitaux préfectoraux érigées en établissements publics administratifs) . La poursuite de la déconcentration budgétaire, . Le renforcement des capacités à tous les niveaux et . L’amélioration des outils de planification et de gestion (système d’informations performant et adapté). Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
Développement et accès aux services sociaux de base (suite) • La lutte contre le SIDA sera également une préoccupation essentielle de la stratégie. Elle se fera avec la contribution de tous les secteurs. Dorénavant, tous les programmes et projets de développement devront désormais comporter un volet lutte contre le SIDA, à travers notamment des actions d’information, de sensibilisation et de formation. • Dans le secteur de l’eau, l’objectif est de porter le taux d’accès à l’eau potable à 90% en 2010 contre 49% en 1999. Pour ce faire, le Gouvernement assurera une part importante des investissements nécessaires, notamment dans les zones rurales. Un programme décennal d’investissement a été élaboré en 1999, reparti en 3 phases: 2001-2003; 2004-2007 et 2008-2010. Ce programme permettra la réalisation du 3eme projet Eau, l’extension du réseau tertiaire, la réalisation de réseaux d’adduction d’eau pour 7 villes de l’intérieur du pays et le renforcement des installations en exploitation. En outre, il reste engagé à mener les réformes institutionnelles requises pour assurer une meilleure exploitation des infrastructures réalisées. A cet égard, un nouveau partenariat est à définir entre le Gouvernement et des opérateurs privés expérimentés et crédibles. Pour le cas spécifique des zones rurales, la politique sera axée sur: . La poursuite des forages, des aménagements de puits et de sources etc. dans le cadre des activités du SNAPE (les produits de l’allégement de la dette serviront en partie à cela) Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
Développement et accès aux services sociaux de base (suite) • La déconcentration des activités du SNAPE au niveau des bases régionales et la mise en place des dispositifs antivols pour protéger le matériel d’exhaure (pompes, panneaux solaires, onduleurs) • La responsabilisation des populations dans la gestion des infrastructures pour assurer la pérennité et le fonctionnement efficace des infrastructures. • Dans le secteur de l’urbanisme et de l’habitat, l’objectif est tout d’abord d’offrir aux populations un cadre de vie décent. Pour ce faire, la politique du Gouvernement est axée sur: i) la la mise en oeuvre des schémas d’aménagement et de l’urbanisme déjà élaborés et adoptés par le Gouvernement, ii) la poursuite de la viabilisation de terrains pour répondre aux besoins des différentes couches iii) la promotion de matériaux de construction locaux , iv) la promotion de l’ accès équitable au sol etc. • La stratégie de lutte contre la pauvreté fera face aux besoins des groupes vulnérables, tels que les femmes, les personnes handicapées, les personnes âgées etc. Cela se fera à travers la recherche de l’équité dans toutes les stratégies sectorielles (en particulier, prise en compte de la dimension genre), un renforcement des capacités de formation et d’insertion / réinsertion. Par ailleurs elle nécessitera la mise en place d’une politique nationale de protection sociale assortie d’un programme d’extension progressive de la couverture sociale. Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
3. Amélioration de la gouvernance et des capacités institutionnelles Cette composante est fondamentale, aussi bien pour le développement économique que pour l’accès aux services de base. Dans la stratégie de réduction de la pauvreté, la bonne gouvernance se traduit d’abord par la mise en place d’un dispositif approprié de gestion des ressources publiques, avec une participation active des populations à la base, aux noms desquelles nous mobilisons les ressources et décidons de l’usage de ces ressources. Cela suppose, entre autres: . une meilleure allocation et la transparence dans la gestion des ressources publiques, . un renforcement du pouvoir financier des collectivités décentralisées et des structures déconcentrées . une amélioration de la qualité de la dépense publique par la transparence dans la gestion et la décentralisation budgétaire pour de meilleures prestations de services publics à la base . un élargissement de l’application du Code des marchés publics aux entreprises publiques et aux services déconcentrés,. . l’audit des marchés publics d’une certaine taille, Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
Amélioration de la gouvernance et des capacités institutionnelles(Suite) • La bonne gouvernance, c’est aussi la participation effective des populations dans la gestion des affaires publiques, ce qui passe par une amélioration des capacités de ces populations. A cet effet: • Le processus participatif sera poursuivi et renforcé par une responsabilisation plus grande des bénéficiaires dans la formulation, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des actions de développement • Les populations auront la responsabilité d’exiger des résultats de la part de ceux qui ont la charge de la gestion des affaires publiques; et à ces derniers l’obligation de rendre des comptes. Pour ce faire, les débats sur la problematique de développement seront amplifies et les les capacites des populations et des collectivités seront renforcees, • Il s’agit également de lutter efficacement contre la corruption, un phénomène que vous avez dénoncé avec constance et parfois même avec virulence.A cet égard, un Comité de lutte contre la corruption et de moralisation des activités économiques et financières a été mis en place. Ses activités permettront de: . réaliser les enquêtes nécessaires pour déterminer l’étendue et les différentes formes de corruption ainsi que les mécanismes permettant de contrôler le phénomène, . élaborer et mettre en œuvre un plan d’actions de lutte contre la corruption. Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP
Amélioration de la gouvernance et des capacités institutionnelles(Suite) • La mise en oeuvre efficace de la stratégie exige des efforts soutenus en matière de renforcement des capacités institutionnelles et humaines. A cet égard, un programme national de renforcement des capacités est en cours de formulation; celui-ci devant faire face aux besoins de tous les acteurs: services publics, Société civile, secteur privé. • Dans le même esprit, avec l’appui des partenaires au développement, le Gouvernement envisage un important programme de réformes judiciaires. Ce programme aura pour enjeu, la mise en place d’une justice performante, crédible, rassurant pour le monde des affaires et accessible à tous les citoyens. • Enfin, il s’agit de promouvoir la sécurité et de développerla culture de paix. Secrétariat Permanent du Comité chargé du DSRP