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Le monde en 1945. En quoi la fin de la guerre laisse l’image d’un monde meurtri et déchiré ? Dans quelle mesure peut-on parler de nouvel ordre mondial ?. 1 ère partie : Le bilan de la 2 nde guerre mondiale: un monde meurtri, ruiné et déchiré. Un désastre humain.
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Le monde en 1945 En quoi la fin de la guerre laisse l’image d’un monde meurtri et déchiré ? Dans quelle mesure peut-on parler de nouvel ordre mondial ?
1ère partie: Le bilan de la 2nde guerre mondiale: un monde meurtri, ruiné et déchiré
Un désastre humain Que montrent ces documents concernant le nombre de victimes ? Quels sont les territoires les plus touchés ?
Importance des dégâts matériels (l’exemple des villes normandes) Vues du Havre après les bombardements de septembre 1944 et avant la reconstruction
Le Havre, vue de l’avenue Foch après la reconstruction Le Havre reconstruit = l’image d’une ville nouvelle Le Havre fût une des villes les plus détruites de France. Dans le cadre de la reconstruction, les pouvoirs publics voulurent en faire un exemple de modernité. Les travaux furent confiés à l’architecte, Auguste Perret. Depuis quelques années, le centre ville du Havre a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Vue de Caen (mars 1945) La ville a été détruite à 60% après les bombardements au printemps et à l’été 1944. Au moins, 3 000 civils sont morts sous les bombes alliées. Préfabriqués installés à Caen Le problème des sans abris, des mal logés : la France compte près de 5 millions de sans abris.
Un traumatisme moral sans précédent Vues d’Hiroshima après le 6 août 1944 Environ 70 000 personnes sont mortes le 6 août sur les 350 000 habitants.
Photos des survivants de Nagasaki (Guillaume Herbaut du collectif l’Œil public). Les survivants des bombes atomiques sont appelés les hibakushas. L’utilisation d’une 2ème bombe à Nagasaki le 9 août 1945 a fait directement 75 000 victimes et a laissé de nombreuses séquelles.
Photo d’un charnier prise par les Soviétiques à leur arrivée à Auschwitz. Un adolescent extrait des baraques du camp d’Auschwitz le 27 janvier 1945. Photo prise clandestinement de l’intérieur d’une chambre à gaz à Auschwitz par des membres du Sonderkommando, déportés chargés du fonctionnement des chambres à gaz et des fours crématoires. Des preuves irréfutables de l’ampleur du génocide et des atrocités nazies.
Le jugement de responsables nazis = le procès de Nuremberg (20 novembre 1945 – 1er octobre 1946) La notion de crime contre l’humanité.
2ème partie : De nouveaux équilibres planétaires : l’image d’un nouvel ordre mondial
Les vainqueurs règlent le sort des vaincus La conférence des « Trois »: Yalta (4 au 11 février 1945)
La conférence de Potsdam (juillet – août 1945) Le climat entre les anciens alliés devient plus tendu.
L’espoir d’un monde meilleur "Nous, peuples des Nations Unies, résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances, à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites, à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international, à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande, et à ces fins à pratiquer la tolérance, à vivre en paix l’un avec l’autre dans un esprit de bon voisinage, à unir nos forces pour maintenir la paix et la sécurité internationales, à accepter des principes et instituer des méthodes garantissant qu’il ne sera pas fait usage de la force des armes, sauf dans l’intérêt commun, à recourir aux institutions internationales pour favoriser le progrès économique et social de tous les peuples, avons décidé d’associer nos efforts pour réaliser ces desseins En conséquence, nos gouvernements respectifs, par l’intermédiaire de leurs représentants, réunis en la ville de San Francisco, et munis de pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, ont adopté la présente Charte des Nations Unies et établissent par les présentes une organisation internationale qui prendra le nom de Nations Unies.« Préambule de la Charte des Nations Unies (charte de San Francisco) Un instrument pour la paix = l’ONU
Assurer le retour à la prospérité économique Mise en place d’un SMI (= système monétaire international) confirmant la suprématie américaine.
Deux soldats de l’Armée Rouge dans une rue de Vienne (photo de John Phillips pour le magazine Life) La nouvelle donne géopolitique Émergence de 2 grandes puissances et coupure de l’Europe en deux
« J’ai beaucoup d’admiration et d’amitié pour le vaillant peuple russe et mon camarade de combat, le maréchal Staline. Il existe en Grande-Bretagne – et je n’en doute pas, ici également – beaucoup de sympathie et de bonne volonté à l’égard des peuples de toutes les Russies, et une détermination à persévérer à établir, malgré différences et querelles, une amitié durable. (…) Il est cependant de mon devoir de vous exposer certains faits concernant la situation présente en Europe. De Stettin, dans la Baltique, à Trieste, dans l’Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent. Derrière cette ligne se trouvent les capitales de tous les pays de l’Europe orientale : Varsovie, Berlin, Prague, Vienne, Budapest, Belgrade, Bucarest et Sofia. Toutes ces villes célèbres, toutes ces nations se trouvent dans la sphère soviétique, et toutes sont soumises, sous une forme ou sous une autre, non seulement à l’influence soviétique, mais encore au contrôle très étendu et constamment croissant de Moscou. Athènes seule, avec sa gloire immortelle, est libre de décider de son avenir par des élections auxquelles assisteront des observateurs britanniques, américains et français. (…) Les communistes, qui étaient plus faibles dans tous ces pays de l’Est européen, ont été investis de pouvoirs qui ne correspondent nullement à leur importance numérique, et cherchent partout à s’emparer d’un contrôle totalitaire. Sauf en Tchécoslovaquie, il n’existe pas, dans cette partie de l’Europe, de vraie démocratie. » Extraits du discours de Fulton par Churchill (5 mars 1946) Le président Harry Truman présentant Winston Churchill à Fulton (Missouri), mars 1946. Vers une bipolarisation du monde