LA FAMILLE CELLULE VITALE DE LA SOCIETE

1. LA FAMILLE CELLULE VITALE DE LA SOCIETE LA FAMILLE, PREMIERE SOCIETE NATURELLE

2. Caractère central de la famille pour la personne et la société: • « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn ) • Le couple est l’expression première de la communion des personnes • Procréer c’est collaborer à l’oeuvre du Seigneur • La famille: lieu premier d’humanisation • berceau de la vie et de l’amour • Lieu d’éducation aux vertus • La famille est d’institution divine • Elle est au centre de la vie sociale

3. L’IMPORTANCE DE LA FAMILLE POUR LA PERSONNE • Reconnaissance, dans un climat d’affection, des enfants comme personnes responsables • La famille: • Structure fondamentale dans une « écologie humaine » • Lieu de l’éducation au vrai et au bien • Lieu de l’apprentissage à l’amour

4. L’IMPORTANCE DE LA FAMILLE POUR LA SOCIETE • La famille, communauté de personnes est la première société humaine • Une société à la mesure de la famille: • Meilleure garantie contre l’individualisme ou le collectivisme • La personne y est toujours considérée comme fin et jamais comme moyen • La société est étroitement liée à la prospérité de la communauté familiale

5. Priorité de la famille sur la société et l’Etat • Sans sa fonction procréative la société n’existe plus • La famille, dans le service de ses membres, précède en importance et en valeur, les fonctions de la société et de l’Etat • Elle est titulaire de droits inviolables • La société et l’Etat existent pour la famille • Dans leurs relations avec la famille les pouvoirs publics doivent s’ent tenir à la subsidiarité • L’Etat doit aider la famille à assumer ses fonctions essentielles

6. LA FAMILLE LE MARIAGE, FONDEMENT DE LA FAMILLE

7. LA VALEUR DU MARIAGE • Le mariage est d’institution divine • Son fondement réside: • Dans l’amour conjugal • Dans la volonté des époux de s’unir en mariage • Dans un don total et exclusif • Dans un engagement définitif, irrévocable et public

8. Aucun pouvoir ne peut abolir le droit naturel au mariage • Il ne peut non plus en modifier les caractères ni les finalités • Cependant la société est habilitée à discipliner les effets civils du mariage

9. Traits caractéristiques du mariage: • Totalité: don mutuel des époux sous tous les aspects de leur personne dans un amour total • Unité: il ne font plus qu’une seul chair • Indissolubilité: lien valide qui ne peut être rompu • Fidélité: don exclusif • Fécondité: ouverture à la vie • La polygamie • Négation du dessein initial de Dieu • Contraire à la dignité des personnes

10. Fins du mariage: • L’amour des époux • La procréation et l’éducation des enfants • Le mariage reste valide même en cas de stérilité (adoption, don gratuit aux autres) • Le Christ a élevé le mariage au rang de Sacrement: l’amour du Christ pour son Eglise • La famille chrétienne est église domestique • Elle est témoin de la Charité du Christ dans le monde

11. LA FAMILLE LA SUBJECTIVITE SOCIALE DE LA FAMILLE

12. L’AMOUR ET LA FORMATION D’UNE COMMUNAUTE DE PERSONNES • « L’amour amène l’homme à se réaliser par le don désintéressé de lui-même. Aimer signifie donner et recevoir ce qu’on ne peut ni acquérir ni vendre, mais seulement accorder librement et mutuellement. » (Jean-Paul II, Lettre aux familles, 1994)

13. La famille se propose comme espace de la communion dans l’amour • L’amour est la réalité essentielle pour définir le mariage et la famile • La famille est le lieu des rapports vécus à l’enseigne de la gratuité • Ainsi vécue la famille est le lieu de l’apprentissage de la vie sociale: • Dans la justice • Dans le sens du dialogue • Dans l’amour

14. Importance de la présence des personnes âgées au sein de la famille: • Lien entre les générations • Ressource pour le bien-êre de la famille • Partenaires responsables pour des projets communs: réflexion, dialogue, action, ... • Ecole de vie : • Transmission des valeurs, des traditions, ... • Croissance des plus jeunes • Elles doivent être traitées avec amour surtout dans la maladie ou la dépendance

15. L’être humain est fait pour aimer et sans amour il ne peut vivre • Dans le mariage il est don total des personnes • Il ne peut être réduit aux sentiments ni à la seule expression sexuelle • La vérité de l’amour et de la sexualité conjugale existe là où se réalise un don entier et total des personnes dans l’unité et la fidélité • L’identité de genre n’est pas un produit de la culture mais de l’identité sexuelle et de la véritable signification de la sexualité

16. Le droit positif doit se conformer à la loi naturelle selon laquelle l’identité sexuelle est indisponible • La nature de l’amour conjugal exige stabilité du rapport matrimonial et indissolubilité • Ces exigences ne relèvent pas exclusivement aux époux • Cette responsabilité relève aussi de la société toute entière (nature sociale du mariage) • Le divorce est une véritable plaie sociale

17. Les unions de fait se basent sur une fausse conception de la liberté • Le mariage n’est pas une simple affaire privée • Le mariage possède une dimension sociale: • La famille est le lieu de la procréation • l’éducation • la croissance intégrale des personnes • insertion dans la vie sociale • La reconnaissance juridique des unions de fait revient à discréditer le mariage

18. Cas des unions homosexuelles: • Incongruité de leur attribuer une réalité conjugale • Par nature stérile • Absence de complémentarité interpersonnelle • La personne homosexuelle doit être respectée dans sa dignité de personne • Une reconnaissance juridique de ces unions entamerait l’idée même de mariage: • Au détriment du bien commun • L’Etat entrerait en contradiction avec ses devoirs

19. La solidité du noyau familial est une ressource déterminante pour la qualité de la vie sociale en commun • La législation ne doit jamais affaiblir la reconnaissance du mariage monogamique comme une forme authentique de la famille • Seule la famille est apte à transmettre les valeurs culturelles, éthiques, spirituelles essentielles

20. LA FAMILLE EST LE SANCTUAIRE DE LA VIE • L’amour conjugal est par nature ouvert à l’accueil de la vie • Paternité et maternité humaines ont une « ressemblance » avec Dieu • Il faut redécouvrir la valeur sociale d’élément du bien commun inhérent à tout nouvel être humain

21. La famille, fondée sur le mariage, est le sanctuaire de la vie • Elle joue un rôle déterminant dans la promotion de la culture de la vie • Par l’action associative, les familles s’emploient à la défense de l’Evangile de la vie: droit à la vie de la naissance à la mort • Paternité et maternité responsables: • Choix libre de la taille de la famille • Dans la reconnaissance des devoirs envers Dieu, entre époux, envers la société

22. Procréation responsable: • Refus de l’avortement (délit abomminable) • Refus de la stérilisation • Refus des moyens contraceptifs • Se fonde sur une conception correcte et intégrale de la personne et de la sexualité humaine • Revêt la valeur d’une exigence morale • Le recours à l’abstinence périodique est licite: • Raisons anthroplogiques : rapports interpersonnels basés sur le respect réciproque et l’accueil total • Conséquences positives pour la réalisation d’un ordre social plus humain

23. Solutions face à la croissance démographique: • Respect de la morale sexuelle • Respect des familles et de leur choix par l’Etat • Encourager une plus grande justice et solidarité entre les peuples • Assurer la dignité de la vie dans de meilleures conditions économiques, sociales et culturelles

24. Il n’existe pas de « droit à l’enfant » mais un droit évident de l’enfant à naître • Les techniques de procréation assistée sont moralement inacceptables: • Don de gamète, matenité substitutive, fécondation artificielle hétérologue, fécondation et insémination homologue • La procréation doit être: • Le fruit de l’amour des époux • Le fruit d’un acte unitif (acte naturel et don entier des époux)

25. Le clonage humain: • Reproduction d’une entité biologique génétiquement identique à celle d’origine • Finalité reproductive ou thérapeutique • Reproduction agamique et asexuelle • Domination totale sur l’individu produit par la celui qui le reproduit • L’utilisation de cellule staminale suppose la suppression de l’embryon instrumentalisé • Dimension spirituellede la procréation qui a son origine en Dieu et fait retour à Dieu

26. LE DEVOIR D’EDUCATION • Mission éducative des parents: • Former l’homme à la plénitude de sa dignité • Transmettre les valeurs • Contribuer au bien commun • Développer les vertus sociales • Grandir dans la liberté et la responsabilité

27. Mission éducative des parents: • Éducation des enfants à l’amour • Devoir essentiel des parents • Elle est irremplaçable et inaliénable • Devoir de donner une éducation morale et religieuse • L’Etat doit respecter cette mission des parents qui ne peut être déléguée • Les parents sont aidés dans leur tâche éducative: • Institutions conformes à leurs convictions

28. Les institutions scolaires: • Droit des parents de fonder et soutenir des institutions éducatives • Les pouvoirs publics doivent garantir la liberté de choix de l’école • Les subsides doivent aller à toute école qui rend un service public (public ou privé) • Le monopole scolaire revendiqué par l’Etat est un abus de pouvoir et une offense à la justice

29. Dans l’éducation des enfants les rôles maternel et paternel sont nécessaires • La famille doit offrire une éducation intégrale des enfants • Formation de la personne dans la perspective de sa fin la plus haute • Développement du sens du bien commun • Éducation au dialogue, à la socialité, à la légalité, à la solidarité, à la justice et à la charité • Connaissance et estime des normes morales en matière de sexualité humaine

30. DIGNITE ET DROITS DES ENFANTS • Le respect de la dignité de l’enfant est valable dans tous les cas: handicap, maladie • Les droits des enfants doivent être protégés par des normesjuridiques • Valeur sociale de l’enfant • Droit de naître dans une véritable famille • Malheureusement la dignité des enfants est trop souvent bafouée: travail, prostitution, ..

31. LA FAMILLE PROTAGONISTE DE LA VIE SOCIALE

32. SOLIDARITE FAMILIALE • Solidarité entre les familles elles-mêmes mais également en participant à la vie sociale et politique • La solidarité est une donnée constitutive et structurelle de la famille • Attention aux pauvres • Accueil des orphelins, des handicapés • Soins aux malades, aux personnes âgées • Etc.

33. Les familles sont non seulemenent objet de la politique, mais peuvent aussi être sujets de la politique • L’Etat doit protéger les droits des familles • Les familles sont les protagonistes de la politique familiale • Par le biais des associations familiales • En participant à l’élaboration des programmes politiques

34. FAMILLE, VIE ECONOMIQUE ET TRAVAIL • Rapport entre famille et vie économique • « L’éco-nomie » est née du travail domestique • La vie économique se développe en cercles concentriques à partir de la famille • La famille est un acteur essentiel de la vie économique • Orientée non pas par la logique du marché mais par celle du partage et de la solidarité entre générations

35. Le rapport famille-travail: • La famille est l’un des termes de référence selon lequel doit se former l’ordre éthique du travail humain • Il existe un droit de posséder le fruit de son travail en tant qu’individu mais aussi comme membre d’une famille • Le travail permet l’acquisition des moyens de subsistance • Il permet le développement de la personne • Contribution de la famille au travail par l’éducation au sens du travail

36. Le salaire et la famille • Elément important à apprécier et à sauvegarder: le salaire familial • Salaire suffisant pour entretenir la famille et la faire vivre dignement • Il doit permettre la réalisation d’une épargne • Il doit permettre l’accession à la propriété • Il existe plusieurs façon de le rendre concret • Mesures sociales (cartes de réductions, aides, etc.) • Allocations familiales (par le biais de la CAF) • Salaire parental • Importance du travail de la femme dans le cadre familial (activité non exclusive)

37. LA SOCIETE AU SERVICE DE LA FAMILLE • Nécessaire reconnaissance par la société de: • La subjectivité de la famille (autonomie) • De la priorité sociale de la famille • Rapport Famille et Etat ( subsidiarité): • Respect de « l’antériorité » de la famille • Éviter et combattre ce qui la blesse et l’altère • Repect de la vie naissante • Liberté du choix de l’éducation par les parents

38. Politiques familiales: • Promotion et respect des droits de la famille • Respect de l’identité de la famille fondée sur le mariage • Politique qui trace une nette ligne de démarcation entre la famille et les autres formes de vie en commun • L’Etat doit reconnaître la priorité de la famille sur toute autre communauté • Les personnes ne doivent pas être considérées seulement individuellement mais aussi en relation avec la famille