E N D
1. Disponibilité de nouveaux vaccins à l’horizon
2. Rotavirus:Maladie et épidémiologie (1) Infection - par voie oro-fécale à 6-24 mois
Réplication du virus dans la muqueuse intestinale
Pas de dissémination systémique
3. Rotavirus:Maladie et épidémiologie (2) Symptômes: fièvre, vomissements et diarrhée pendant 5 jours ? déshydratation
Immunité naturelle … par IgA (de courte durée)
Maladie saisonnière hors des tropiques - toute l’année en milieu tropical
4. Impact de la maladie
5. Dans le Tiers Monde……la gastroentérite à rotavirus tueun enfant chaque minute
6. Rotavirus: le pathogène Génome viral = 11 segments d’ARN bicaténaire
Chaque segment encode une protéine virale
6 protéines structurales (VP1,VP2,VP3,VP6,VP4,VP7)
5 protéines non-structurales VP4 and VP7 déterminent le phénotype de neutralisation ou le aérotype respectivement
Les souches de rotavirus sont désignées par P (VP4 sensible à la protéase) et G (glycoprotéine VP7)
7. Protection résultant del’infection naturelle Des infections répétées protègent contre la gastroentérite à rotavirus1,2
Immunité = amoindrissement de la symptomatologie causée par l’infection
Les enfants sont immunisés après 1-3 infections au cours des 2 premières années de la vie
2 infections (même sous-cliniques) et par n’importe quel sérotype confèrent près de 100% de protection contre une GE3,4 sévère/modérée causée par un RV du groupe A
8. Avantages (potentiels)d’un vaccin atténué basé surune souche humaine de RV... Un rotavirus atténué humain administré deux fois par voie orale devrait
Conférer une immunité sans GE
Faire mieux que des vaccins basés sur des souches animales
9. Vaccin anti-RV humain RIX4414 Vivant, atténué, dérivé de la souche 89-12
Monovalent, G1P1A [P8]
Partage des épitopes neutralisants avec des RV G1, G3, G4, et G9 (c.à.d. la majorité des isolats humains)
2 doses à partir de 6-12 semaines d’âge
Voie buccale
Conservation à 2-8°C
Production efficiente pour rencontrer les besoins au niveau mondial
10. Les objectifs pourun vaccin anti-RV Reproduire le niveau de protection contre la GE qui suit une infection naturelle
La vaccination cause une atténuation de l’infection naturelle (immunité locale et mémoire immunitaire; pas de protection durable contre l’infection)
Prévention d’une maladie sévère ou modérée
réduction de la mortalité infantile
réduction des hospitalisations
réduction des frais directs et indirects
11. Expérience avec RotaShield® Recommandé pour tous les bébés aux Etats-Units en août 1998
“II” observé avant commercialisation:
5 cas parmi 10.054 enfants vaccinés
1 cas parmi 4.633 enfants contrôlés (placebo)
pas de différence statistiquement significative
aucun cas jugé causé par le vaccin
Après un an: ~1.5 million doses administrées, 15 cas de “II” rapportés1
13 après 1ère dose, 12 dans la semaine suivant vaccination
par la suite > 100 cas identifiés
Vaccin cause “II” et est retiré du marché en Novembre ‘99
12. Relation entre 1ère dosede RotaShield® et II
13. Qu’est-cel’invagination intestinale ? “II” survient généralement entre 5 et 9 mois; deux fois plus souvent chez les garçons que les filles
Dans la majorité des cas, la cause reste inconnue
Incidence entre 20 et 100 sur 100,000 bébés dans la première année de vie
14. Défis à surmonter pour développerun vaccin anti-RV Innocuité : nécessité d’inclure > 60,000 bébés dans des études pour exclure “II”
Efficacité : nécessité de démontrer protection croisée contre les sérotypes prévalents
Aspects opérationnels des études : nécessité d’une infrastructure adéquate pour découvrir 100% des cas de “II”
15. Recommandations OMS (février 2000) Développement accéléré de nouveaux vaccins anti-RV
RotaShield TM a un profil acceptable pour les pays à haute morbidité/mortalité pour RV
Etudes épidémiologiques - morbidité, mortalité et surveillance des souches - doivent être menées
Etudes sur “II” doivent être menées
17. Résumé des études Phase IIavec RIX-4414 Total de 6.600 sujets(4.800 vaccinés, 1.800 placebos) étudiés
Réactogénicité : minime
Immunogénicité : séroconversion commeen Phase I
Efficacité protectrice : résultats encourageants en Finlande, Singapour, Brésil, Mexique et Vénézuela
18. Efficacité protectrice de RIX4414 Une étude finlandaise a demontré une protection de 69% contre la GE (tous les cas) et de 90% pour les cas sévères
En Amérique Latine (circulation de souches G1 et non-G1) protection de 73% (tous les cas) et 87% (cas sévères) avec une dose de 106.0 ffu par dose*
*résultats intérimaires
19. Conclusions RIX4414: un candidat prometteur
2 doses seulement
très bien toléré, réactogénicité minime
protège contre la GE (homologue et hétérologue)
Développé pour le Tiers Monde
20. Vaccin anti-méningococcique pour l’Afrique
21. Emergence du sérogroupe W-135 Epidémies de méningite cerebro-spinale en Afrique généralement causées par Neisseria meningitidis du sérogroupe A
Emergence du sérogroupe W-135
Arabie Saoudite - pélerins du Hajj en 2000-2001
poussées épidémiques observées dans le monde entier parmi les pélerins et leurs contacts
Burkina Faso en 2002
> 11.000 cas et 1.300 décès
22. Collaboration GSK Bio / OMS Oct 02: GSK Bio commence la production d’un vaccin spécifiquement adapté (vaccin méningocoque ACW)
Nov 02: Soumission de l’AMM en Belgique
Jan 03: AMM obtenu si vaccin distribué par OMS pour études d’efficacité sur le terrain
Fin Jan 03: Début d’épidémie au Burkina Faso
Fev 03: 2 millions de doses de vaccin méningocoque ACW expédiées au Burkina Faso
Fin Fev 03: Début d’une vaccination de masse au Burkina Faso
23. Burkina Faso: courbes épidémiques
24. Vaccin Meningocoque ACW: qu’en est-il pour 2004 ? Etude clinique et enregistrement :
Etude d’immunogénicité (Ghana, début Nov 03)
Activités réglementaires pour permettre l’utilisation large du vaccin dans la Ceinture de la Méningite
Approvisionnement :
GSK Bio a promis 6 millions de doses à l’OMS à 1 Euro la dose
25. DTPw-HepB/Hib-MenAC
26. DTPw-HepB/Hib-MenAC: Objectif Ajouter un vaccin anti-méningococcique conjugué aux vaccins pédiatriques dans tous les pays dans la Ceinture de la Méningite
Le vaccin protègera contre sept maladies :
diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B et meningites causées par Haemophilus type B et Neisseriae sérogroupes A & C
27. DTPw-HepB/Hib-MenAC: Faisabilité Objectif:
Confirmer l’immunogénicité, l’innocuité et la réactogénicité du vaccin chez les enfants vivant dans la région
Protocole : vaccination primaire à 6, 10 et 14 semaines
(N=140) DTPw-HepB/Hib-MenAC
(N=140) DTPw-HepB/Hib
Plan d’action : Début Janvier 2004
Site : Ghana - Navrongo Health Research Centre
28. La nécessité d’un vaccinanti-pneumococcique conjugué pour l’Afrique
29. Le pneumocoque causeplusieurs infections pédiatriques
30. Pneumonie Infections respiratoires aigues (IRA) - essentiellement pneumonie - cause prédominante de mortalité infantile dans les pays avec les taux de mortalité (< 5 ans) les plus élevés
Mondialement, 1.9 million de décès (estimation) chez les jeunes enfants
S. pneumoniae (pneumocoque) serait responsible de 40-60% de décès par IRA
31. Sérotypes du pneumocoque >90 sérotypes antigéniquement distincts
(e.g., 6A,6B,& 19A,19B,19C,19F)
groupés en sérogroupes (e.g., 6, 19)
seulement 10-12 sérogroupes prédominent dans le monde
formulations de vaccins conjugués en étude clinique
Pnc7 (Prevenar/Wyeth): 4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F, 23F
Pnc9 (Wyeth): Pnc7 + 1, 5
Pnc11 (Aventis, GSK): Pnc7 + 1, 3, 5, 7F
34. Potentiel des vaccins conjugués pour protéger contre les maladies à pneumocoque La technologie de conjugués polysaccharide/protéine démontrée efficace pour le vaccin Haemophilus type b
Les études Phase III et la surveillance épidémiologique après lancement du vaccin conjugué heptavalent aux Etats Unis a démontré une grande efficacité
Une étude récente avec le vaccin à 9 valences à Soweto en Afrique du Sud a demontré une bonne efficacité contre une infection invasive et la pneumonie
35. Efficacité du vaccin conjugué à 9 valences à Soweto, Afrique du Sud
37. Conclusions Le pneumocoque vraisemblablement est responsable de beaucoup de décès en Afrique
Des formulations de vaccins conjugués contenant plus de sérogroupes seraient plus appropriées
Ces vaccins auraient probablement un impact considérable sur la mortalité infantile en Afrique même chez les séropositifs VIH
Des grands défis - économiques et autres - nous attendent