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L'ARECS à la forteresse de Miolans. Vue du côté du village ancien. La forteresse est construite sur un éperon rocheux qui domine à pic sur la vallée de l’Isère de l’autre côté. Rampe d’accès. Adossée au massif des Bauges
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L'ARECS à la forteresse de Miolans Vue du côté du village ancien. La forteresse est construite sur un éperon rocheux qui domine à pic sur la vallée de l’Isère de l’autre côté.
Adossée au massif des Bauges et perchée sur un éperon rocheux, cette spectaculaire forteresse, construite par les puissants seigneurs de Miolans, est un exemple abouti de l’architecture défensive de la fin du Moyen Âge (XIè s.) Au cœur de la Combe de Savoie, elle occupe une position stratégique aux débouchés de la Maurienne, dominant et surveillant le réseau de routes convergeant vers l’Italie. La proximité de la frontière en fait une pièce maîtresse dans l’organisation défensive d’une zone largement ouverte aux invasions sur les confins du Dauphiné , faisant suite à la forteresse de Montmélian. Tout en haut, la Tour St-Pierre.
Lourdes portes fortifiées, archères et meurtrières… on est déjà dans l’ambiance !
De tous côtés, de hauts murs et des tours imposantes, difficiles à escalader !
De courtines, coursives, en obscurs passages souterrains, on remonte les siècles
Les parties écroulées au cours des siècles constituent des terrasses aménagées en jardins parcourus par les passages conservés menant aux escaliers conduisant aux différents niveaux supérieurs ou inférieurs.
Espaces aménagés, à l’intérieur des murailles, d’une partie à l’autre du château.
A la fin du Moyen Âge le confort était arrivé à un sommet, avec une profusion de cheminées sculptées, de linteaux armoriés, de fenêtres à meneaux de pierre , d’escaliers à vis, de croisées à « coussièges » … Aux XVIII et XIX è s. Miolans n’offrait plus que l’apparence d’une gigantesque « ruine romantique » envahie par le lierre et les arbustes sauvages, au goût des écrivains et poètes de cette époque !
Sur ces deux piliers était abaissé le pont-levis (qui fut détruit).
Quelques pièces de l’intérieur … Les espaces ont été modifiés au cours des siècles. Les recherches continuent pour achever une restauration difficile.
Blason mystérieusement conservé, témoin d’un passé glorieux.
Au XVIè s. le château passa aux mains des ducs de Savoie, les Miolans n’ayant pas eu de descendant mâle. Les progrès de l’artillerie de siège ayant rendu ses défenses obsolètes, on le transforma en prison - qui eut une sinistre réputation. Les cachots furent aménagés dans les deux tours principales, aux murs épais dont les ouvertures furent renforcées par de solides barreaux de fer, parfois en double rangées. On ne s’échappait pas de Miolans sans complicité. Profitant de quelques privilèges, le Marquis de Sade fut l’un des rares captifs à réussir son évasion !
Un des graffitis gravé par un prisonnier sans doute lettré et probablement « huguenot » … « En Dieu me fie, Non à autre » Il y eut des prisonniers de droit commun, des prisonniers politiques et religieux, des nobles , des faux-monnayeurs, des déserteurs et des sorcières ! Selon l’étage, les conditions carcérales variaient. Le pire côtoyait le meilleur. Les geôles du bas de donjon, froides, humides et sombres s’appelaient « l’enfer », un peu plus haut, « le purgatoire ». Dans les étages supérieurs, la présence de cheminées et de larges baies adoucissait le sort des heureux bénéficiaires ! C’était « le ciel ».
Prison de luxe avec vue sur la vallée au-dessous
La porte du « purgatoire » ! qui par quelques marches de pierre menait au cachot enterré plus bas. On accédait à chaque étage par un étroit escalier en colimaçon.
Escalier de pierre pour grimper sur le donjon principal, avec rampe et barrière de sécurité modernes.
Les jardinets de fleurs et plantes aromatiques agrémentant les ruines.
Vue vers la partie habitée actuellement par les descendants d’Eugène Guitter qui acheta le château aux enchères en 1869. Les familles Guitter et Dor s’efforcèrent de conserver et restaurer ce qu’il restait du passé.
On tente de reconnaître le paysage jusqu’aux confins des vallées …
Malheureusement, le paysage était quelque peu brumeux ce jour-là ! Après ces deux heures de visite qui éprouvèrent nos mollets et aiguisèrent nos appétits, nous amorçâmes une descente vers les bords de l’Isère … pour le Repas d’Automne de l’Amicale.
La Gayotte était une barque à fond plat utilisée pour traverser l’Isère et ses marécages avant la construction des ponts. A Saint Pierre d’Albigny, au bord d’un petit lac, le Restaurant LA GAYOTTE avait été choisi pour notre journée d’amitié en cette fin d’année.
Certains qui n’avaient pas visité le château, étaient venus grossir nos rangs. Nous étions plus d’une trentaine.
Le photographe fait le tour des tables !
Rassemblés autour d’un menu copieux et délicieux, nous avons tous apprécié le climat de franche amitié qui se renforce à chaque nouvelle rencontre de notre amicale.
L’heure des adieux… il est dur de se quitter !
Petit groupe parti pour une agréable promenade digestive autour du lac ! On joue les prolongations !