1 / 10

« Bonjour, c’est pour un sondage » Un documentaire de Solveig Anspach (52 minutes, ARTE, 1994)

« Bonjour, c’est pour un sondage » Un documentaire de Solveig Anspach (52 minutes, ARTE, 1994). Commentaire. Quelques points à discuter. Le sujet du sondage et les questions posées Les enqu êteurs Les enquêtés L’interaction. Le « sujet » du sondage.

obert
Download Presentation

« Bonjour, c’est pour un sondage » Un documentaire de Solveig Anspach (52 minutes, ARTE, 1994)

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. « Bonjour, c’est pour un sondage » Un documentaire de Solveig Anspach(52 minutes, ARTE, 1994) Commentaire

  2. Quelques points à discuter • Le sujet du sondage et les questions posées • Les enquêteurs • Les enquêtés • L’interaction

  3. Le « sujet » du sondage • Un sujet « artificiel » … comme tous les « sujets » ? • « Opinion » sur les produits « américains » et anniversaire du débarquement ? • Comment mesurer l’effet GATT ? • Émettre une « opinion » ou être invité à une « réaction » : l’imposition de problématique • Les « Français qui pensent que » sont des enquêtés auxquels on a imposé de répondre à des questions qu’ils ne se posaient pas. • Valable généralement : « pour qui voter ? » trois mois avant…

  4. Le « sujet » du sondage (2) • Les Non-Répondants ont-ils des opinions ? • Refus de répondre au sondage… qui ? • Les Sans Réponse = sans opinion ? • Savoir débusquer les SR ou NSP cachés… • Minimiser à tout prix les SR = obtenir des O ? • Au contraire, proposer la case SO… • Les SR ne sont pas à la hauteur : sentiment d’imposture, ou d’impuissance ? • Comment refuser d’être soumis à enquête quand on a une « opinion » une idée ??

  5. De la pertinence des questions • Fermées plutôt qu’ouvertes : permet de mieux coder, agréger, compter (quantifier) mais … • L’inconvénient des QF : Ça « dépasse » les cases, ou c’est « entre deux » • Les gens ont plus à dire : l’intérêt deqsQO • La formulation : • Particulièrement absurde : « Excessive / Insuffisante / Ne pose pas de pbe » • => et si ça « pose pbe » sans être excessif ? • L’obligation de répondre : insister, éviter les NR, au risque de malentendus

  6. Les enquêteurs • La formation : • Des vacataires sur le modèle commercial : coût ? profil ? relations avec les « chargés d’études » ? • La technique • Paradoxe : techniques commerciales (contact rapide, relance) / prétention à la neutralité scientifique (répéter, ne pas influencer). Convaincre ou s’effacer • Illusoire neutralité : effet d’interaction = faire plaisir (« vous n’êtes pas trop déçue »), ne pas perdre la face. • Un métier frustrant : • « Le plus dur c’est … de sortir » : les gens ont bien plus à dire que ce qu’on leur demande (le petit retraité) • On a dérangé pour pas grand-chose.

  7. L’interaction enquêteur-enquêté • Être productif, c’est… = 1/ « faire du chiffre » (obtenir des réponses, même imparfaites) • La dame qui met ses chaussures ; la littérature = 2/ ne pas écouter • Le vieux cuisinier et les EU = 3/ humilier (involontairement) : la violence symbolique par dévoilement de l’ignorance. • Le retraité élégant ou la mère de famille

  8. « L’institut » • Des métiers (chargés d’étude, formateurs, superviseurs) et une organisation (bureaucratique) : allongement des circuits de la production à la consommation • Ce qui compte, c’est le client • Des hypothèses dans la conception de l’enquête : « il faut pas de marques » ; « la voiture, c’est justement pas américain » • De l’utilité de la supervision : le ratio production/vérification des données ; « je suis très inquiète sur la fin de terrain »

  9. Les enquêtés • Qui sont-ils ? • Bcp d’inactifs • Retraités, femmes au foyer … • Dans la journée et en face-à-face. Et au téléphone ? • Classement par ménage… • Flou dans la saisie des professions du chef de ménage • « responsable de bureau d’études » • Ouvrier, c’est quoi ? • « Comment répond qui ? » • Faire des tris croisés : • les opinions des Français ou … des ouvriers, … des retraités, … des femmes ou des ouvrières à la retraite ! • L’opinion, l’expérience, la pratique, les connaissances • Ce que les gens « pensent » / sont - font - savent

  10. Les enquêtés (2) • Comment ? • Réponses ≠ selon les CSP : • aisance par rapport aux grands enjeux (le « logement de ma fille » ou « le mal-être des gens ») / « tous ces massacres » ou la démographie • sentiment d’autorité ou de dépossession dans la prise de parole. • L’opinion est-elle individuelle ? • « vous en pensez quoi, vous ? » • La diversité des positions sociales • « c’est quoi la “littérature“ ? » ; « quelles cultures qu’y font ? » • « le PC il va le savoir ! » ; « il se peut qu’un jour je soye plus communiste » • « dire ce que je pense » ; « je n’ai pas beaucoup d’opinion » ; « je suis incapable d’être sondé »

More Related