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Dr LEVY CHAVAGNAT Diane Psychiatre – Poitiers- CH Henri Laborit. La parentalité face aux troubles bipolaires Troubles bipolaires Généralités. Généralités . Selon OMS :prévalence idem schizophrénie en Europe BP 1: 1% dans le monde BP1+2: 3% Diag initial erroné dans 70% cas
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Dr LEVY CHAVAGNAT Diane Psychiatre – Poitiers- CH Henri Laborit La parentalité face aux troubles bipolaires Troubles bipolaires Généralités
Généralités • Selon OMS :prévalence idem schizophrénie en Europe • BP 1: 1% dans le monde • BP1+2: 3% • Diag initial erroné dans 70% cas • Délai diagnostic de 10 à 12 ans • Biais d’erreur liés à la dépression ,aux comorbidités psy(troubles anxieux et addictions ++sup 40%)
Le trouble bipolaire c’est nouveau? • Définition : présence d’épisodes dépressifs alternés avec des épisodes de polarité opposée dit maniaques ou hypomaniaques • Ce n’est pas une maladie récente • Hippocrate décrit il y a 2500 ans la « mélancolie » ou bile noire • Aristote établit un lien entre tempérament mélancolique ,le génie et les gens d’exception
Arateus de Cappadoce au 2é siecle apparait le premier à établir un lien entre épisodes maniaques et mélancoliques • En Europe en 1852 Falret parle de « folie circulaire » • En 1895 Kraeplin parlera de Psychose maniaco dépressive • c'est en 1957 que Karl Leonhard utilisa le premier le terme de bipolarité pour décrire l'alternance d'épisodes maniaques et dépressifs et que l'on commença à considérer la PMD comme un trouble de l'humeur plutôt qu'une psychose.
Le spectre bipolaire Humeur normale Cyclothymie Dépression UP Trouble BP II Trouble BP I Fluctuations : soit en relation avec des stress (positifs ou négatifs), soit spontanées. Entre les épisodes, les sujets sont indemnes de tout dysfonctionnement psychique majeur.
Le trouble bipolaire de type I, est caractérisé par la survenue d'épisodes maniaques associés ou non à un ou plusieurs épisodes dépressifs plus ou moins sévères. Il représente la forme la plus « typique » de la maladie bipolaire. Elle est assez proche de ce qui était historiquement qualifié de psychose maniaco-dépressive. • Le trouble bipolaire de type II, correspond à l'association d'un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs et d'au moins un épisode hypomaniaque. Il ne s'agit pas d'une forme atténuée de la maladie, et cette forme partage un pronostic tout aussi défavorable que la précédente, en l'absence de prise en charge adaptée.
Le trouble cyclothymique correspond à des fluctuations de l'humeur évoluant depuis au moins 2 ans en alternance avec de nombreuses périodes de symptômes hypomaniaques et dépressifs. Ces symptômes ne correspondent pas strictement à la définition de l'épisode dépressif, par leur nombre ou leur durée. • L’état mixte où figurent des symptômes dépressifs et maniaques en même temps
Mode d’entrée dans la maladie.. • Souvent à plus de 60% par épisode dépressif initial surtout BP 2 • Signes d’appel devant un EDM :hypomanie ,début dépressions avant 25 ans ,réponse atypique aux ATD,ATCD familiaux de BP et de Suicide, début d’un épisode dysthymique en post partum • Dans certains cas diagnostic (TS ,dépression, état maniaque, ivresse, etc?...) après une hospitalisation
L’Etat dépressif • Dégradation de l'humeur marqué par la tristesse, perte de la notion de plaisir, l'absence de projet, une fatigue importante, une perte de la confiance en soi, un ralentissement de la pensée et des gestes. S'y associent souvent des idées suicidaires..
L’état maniaque • Exaltation de l'humeur • une altération du contenu de la pensée (augmentation de l'estime de soi, idées de grandeur, fuite des idées) et • une excitation psychomotrice. • Désinhibition sexuelle, morale, familiarité anormale et excessive ,achats inconsidérés , • Aucune possibilité de le raisonner • Nécessite une hospitalisation rapide souvent non libre
Les Comorbidités trompeuses.. • Surtout cardio vasculaire ++:HTA , AVC ,Angor ; • Endocrinien: DNID, Obésité, dyslipidémie, syndrome métabolique hypothyroïdie • Tabac ,addictions (alcool, toxiques..) • Troubles anxieux, phobies, troubles du comportement alimentaire,…
Et l’hypomanie? • 80% mal diagnostiquée • En effet les patients ne consultent pas alors ,c’est le coté « soleil » de l’hypomanie • La durée est courte quelques jours • Les médecins n’évaluent pas souvent l’hypomanie dans les les antécédents chez un dépressif (diag BP2)
Signes • Caractère disproportionnée de l’épisode /à l événement déclenchant • Jugement social perturbé • Colère et irritabilité • Inquiétude de l’entourage face à ses changements d’humeur ou de comportement • Conséquences relationnelles péjoratives • Notion de VIRAGE de l’humeur rapide • Caractère cyclique ou récurrent
Pourquoi? • L’élément qui paraît le plus déterminant dans le déclenchement du trouble, indépendamment de la réaction émotionnelle, est son impact sur les rythmes sociaux. Il est important de savoir que cetteinfluence des événements de vie tendrait à décroître en fonction du nombre de récidives .Le traitement médicamenteux est indispensable pour corriger les anomalies biologiques de notre cerveau, cependant même avec une médication nous avons besoin d'autre chose pour contrôler au maximum nos symptômes et prévenir les rechutes.Par exemple, le traitement peut faire disparaître nos symptômes, mais en cas de problèmes financiers, légaux, relationnels ou familiaux, ces problèmes demeureront malgré l'amélioration de nos symptômes.
Dans la compréhension de la maladie, on reconnaît le rôle des facteurs de stress émotionnel (difficultés conjugales ou expériences de vie avec signification personnelle spécifique ) et physique (perturbation du sommeil, stimulation excessive), lesquels peuvent entraîner un déséquilibre biochimique. C’est le concept de la vulnérabilité au stress.
Il existe des influences réciproques entre le trouble et les familles des patients: les attitudes des familles influencent l'évolutionindividuelle du trouble et inversement le trouble et ses conséquences représentent une charge importante pour les proches des patients. Il a également été démontré qu’un niveau d’expression émotionnelle élevé dans les familles (emportements ou cris pour des évènements mineurs) était un facteur précipitant de la maladie.Certaines études montrent que les interventions familiales tendent à réduire les risques de rechute et le nombre d'hospitalisations. Les proches du malade sont en quelque sorte des aidants pour nous, des aidants qui se doivent aussi de s'informer
LES TRAITEMENTS • Les médicaments : régulateurs d’humeur • L’ECT • La rTMS • La psychothérapie • La psycho éducation; Le trouble bipolaire fait partie de ces maladies ou les engagements du soignant, du malade et de ses proches sont primordiaux, c'est ce que permet la psychoéducation
Vivre avec sa maladie • Les associations de patients ARGOS 2001