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FORMATION DES UTILISATEURS DE DEFIBRILLATEURS SEMI-AUTOMATIQUES. SAMU 57. QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS. Physiologie cardiaque Séparable en 2 activités L’activité électrique L’activité mécanique. QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS. Physiologie cardiaque
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FORMATION DES UTILISATEURS DE DEFIBRILLATEURS SEMI-AUTOMATIQUES SAMU 57
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS Physiologie cardiaque Séparable en 2 activités • L’activité électrique • L’activité mécanique
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS Physiologie cardiaque Evaluation de l’activité mécanique LE POULS CAROTIDIEN
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS Physiologie cardiaque Evaluation de l’activité électrique SCOPE - ELECTROCARDIOGRAMME
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS L'ARRET CARDIO-CIRCULATOIRE COMMENT PRENDRE LE POULS CAROTIDIEN ?
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS TECHNIQUE DE PRISE DU POULS CAROTIDIEN • Poser trois doigts sur la trachée au niveau de la pomme d’Adam et les faire glisser dans la gouttière formée par le muscle sterno-cleido mastoidien (sans trop appuyer) • Prendre le pouls pendant 5 à 10 secondes pour écarter une bradycardie extrême.
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS ARRET CARDIO-CIRCULATOIRE ABSENCE DE POULS CAROTIDIEN PENDANT 5 A 10 SECONDES
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS LA FIBRILLATION VENTRICULAIRE CONTRACTIONS ANARCHIQUES DES FIBRES MUSCULAIRES CARDIAQUES
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS LA FIBRILLATION VENTRICULAIRE CONTRACTIONS ANARCHIQUES DES FIBRES MUSCULAIRES CARDIAQUES INEFFICACITE CIRCULATOIRE
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS LA DEFIBRILLATION ADMINISTRATION D’UN COURANT ELECTRIQUE A TRAVERS LE THORAX PERMETTANT : • de remettre le maximum de cellules dans la même phase de repolarisation • de permettre au centre d ’automaticité de reprendre le contrôle de la contraction des fibres
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS NE PAS CONFONDRE ASYSTOLIE FIBRILLATION
QUELQUES RAPPELS ET DEFINITIONS • TRAITEMENT DE L’ASYSTOLIE ADRENALINE TRAITEMENT DE LA FIBRILLATION DEFIBRILLATION
DANS LES DEUX CAS, IL FAUTPALLIER L’INEFFICACITE CIRCULATOIREPAR LEMASSAGE CARDIAQUE EXTERNE
LA LEGISLATION DECRET DU 27 Mars 1998 • Précise le cahier des charges des défibrillateurs semi-automatiques • Désigne les personnes habilitées à mettre en œuvre le D.S.A • Définit les conditions de formation et le contrôle médical
LA LEGISLATION ARRETE DU 4 Février 1999 • Précise l’organisation de la formation : • contenu • rôle du SAMU • rôle des formateurs (paramédicaux, secouristes) • Conditions de délivrance de l’attestation • composition du jury • formation continue
EXAMEN (sous la responsabilité d’un représentant de l’état) Le jury un médecin SAMU un médecin des armées ou sapeurs pompiers un paramédical Les épreuves (pratiques) reconnaissance de l’arrêt cardio-circulatoire mise en œuvre de la R.C.P de base utilisation du D.S.A LA LEGISLATION
HISTORIQUE DE LA DEFIBRILLATION AUX U.S.A • 1955 : le Dr Karl EDMARK développe un prototype de défibrillateur • 1976 : Premiers travaux sur la détection de la fibrillation Ventriculaire. Début de l’utilisation du D.S.A en secours pré-hospitaliers non médicalisés
HISTORIQUE DE LA DEFIBRILLATION AU CANADA • La défibrillation semi-automatique est confiée aux techniciens ambulanciers qui reçoivent une formation spécifique de 3 jours
HISTORIQUE DE LA DEFIBRILLATION EN EUROPE • la France, la Grande-Bretagne, le Finlande, l’Islande, la Norvège, la Suède, le Danemark, la Belgique et la Hongrie autorisent des personnels non-médecins à utiliser le D.S.A.
HISTORIQUE DE LA DEFIBRILLATION EN FRANCE • 1990 : un comité d’éthique étudie la possibilité d’autoriser des personnels non médicaux à utiliser le D.S.A. • 1993 : l’académie de Médecine autorise l’utilisation du D.S.A sous certaines conditions. Début de de l’étude multicentrique en France (Lyon, Paris, Lille)
FRANCE 3 % des personnes sont formées à la RCP L’équipement en D.S.A est minimal U.S.A La RCP de base est enseignée à l’école Les DSA équipent l’ensemble des ambulances et beaucoup de lieux publics LES DIFFERENCES
INTERET DE LA DEFIBRILLATION PRECOCE ETUDE DE LA BSPP • aucun accident imputable au DSA • détection des fibrillations supérieure à 99 % • absence d’indication abusive de choc
INTERET DE LA DEFIBRILLATION PRECOCE ETUDE DE LA BSPP Survie sans séquelles 1.5 % 3.5 % Grâce à la DSA précoce
INTERET DE LA DEFIBRILLATION PRECOCE POURCENTAGE DE SURVIE SANS SEQUELLES EN FONCTION DE LA DUREE DE L’ARRET CARDIAQUE
INTERET DE LA DEFIBRILLATION PRECOCE Alerte immédiate + RCP précoce + défibrillation précoce + soins spécialisés survie 30 à 40 % Alerte immédiate + RCP précoce + défibrillation précoce survie 20 %
INTERET DE LA DEFIBRILLATION PRECOCE • R.C.P précoce + défibrillation tardive survie 8 % Défibrillation tardive survie 2 % Aucun traitement décès à 100 %
R.C.P D.S.A LA CHAINE DE SURVIE SOINS SPECIALISES APPEL MCE + VENT DEFIBRILLATION
LA CHAINE DE SURVIE 1 - ALERTE PRECOCE ETAT DE MORT APPARENTE ALERTE AU 15 / 18 / 112
LA CHAINE DE SURVIE 2 - GESTES DE SURVIE Si possible par les témoins M.C.E + Bouche à bouche (fondamental pour le pronostic : préserve 30 % du débit cérébral et 5 % du débit coronaire)
LA CHAINE DE SURVIE 3 - DEFIBRILLATION PRECOCE • La fibrillation ventriculaire est à l ’origine de 80 % des arrêts cardiocirculatoires. • Plus la défibrillation est précoce, meilleur sera le pronostic de survie sans séquelles.
LA CHAINE DE SURVIE 4 - REANIMATION SPECIALISEE PRECOCE • Son objectif est de restaurer une activité circulatoire spontanée et efficace • Son efficacité dépend des étapes précédentes. • Elle est réalisée par des équipes médicalisées • Son rôle est de prévenir et de traiter les récidives de fibrillations ventriculaires.
CAUSES DE L’ARRET CARDIO-CIRCULATOIRE ORIGINES CARDIOVASCULAIRES : • hypovolémie • infarctus • troubles du rythme • tamponnade • Embolie pulmonaire
CAUSES DE L’ARRET CARDIO-CIRCULATOIRE AUTRES ORIGINES : • atteintes neurologiques • intoxication médicamenteuse, • Accident vasculaire cérébral, • traumatisme crânien
CAUSES DE L’ARRET CARDIO-CIRCULATOIRE AUTRES ORIGINES : • atteintes respiratoires • obstruction des voies aériennes supérieures, • hypoxémie, • OAP, • pneumothorax suffocant
CAUSES DE L’ARRET CARDIO-CIRCULATOIRE AUTRES ORIGINES : • électrocution, • médicaments à toxicité cardiaque, • troubles métaboliques
CONSEQUENCES DE L’ARRET CARDIO-CIRCULATOIRE ANOXIE CEREBRALE AVEC LESIONS IRREVERSIBLES
LES DEFIBRILLATEURS SEMI-AUTOMATIQUES GENERALITES • appareils portables et autonomes • analysent le tracé électrique du cœur et détectent une fibrillation ventriculaire
LES DEFIBRILLATEURS SEMI-AUTOMATIQUES GENERALITES • Conseillent un choc éventuel • se chargent à une énergie pré-programmée • délivrent un choc électrique après confirmation du sauveteur
LES DEFIBRILLATEURS SEMI-AUTOMATIQUES MISE EN FONCTION • Connecter le câble • Mettre l’appareil en route • Suivre les instructions
Sternum Apex LES DEFIBRILLATEURS SEMI-AUTOMATIQUES MISE EN PLACE DES ELECTRODES • Rasage éventuel • 1 électrode sous la clavicule droite • 1 électrode (marque rouge) sous la pointe du cœur
LES DEFIBRILLATEURS SEMI-AUTOMATIQUES REGLES DE SECURITE • aucun contact avec le patient et son environnement direct durant le choc • pas d’utilisation en présence d’eau ou en milieu explosif (isoler le patient) Docteur ! Vous auriez pu dire : RECULEZ-VOUS
LES DEFIBRILLATEURS SEMI-AUTOMATIQUES ENTRETIEN ET MAINTENANCE • limités au minimum • auto-test quotidien • vérification régulière des câbles, batteries, péremption des électrodes
LES DEFIBRILLATEURS SEMI-AUTOMATIQUES RECUEILS DES DONNEES • Par l’équipe de premiers secours ( Fiche d’intervention ) • par le défibrillateur semi-automatique