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Histoire du christianis me

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Histoire du christianis me

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Presentation Transcript


  1. <1 <50 <100 <150 <200 <250 <300 <350 <400 <450 <500 <550 <600 <650 <700 <750 <800 <850 <900 <950 <1000 <1050 <1100 <1150 <1200 <1250 <1300 <1350 <1400 <1450 <1500 <1550 <1600 <1650 <1700 <1750 <1800 <1850 <1900 <1950 <2000 Histoire du christianisme An 1942 Solution finale : la Shoah et le boucémissaire

  2. On behalf of the Newman Centre, the McGill Catholic Studies Programme and McGill-Queen’s University Press, you are cordially invited to help us launch The Catholic Origins of Quebec's Quiet Revolution, 1931-1970 By Michael Gauvreau _____________________________________________ Bishop Anthony Mancini, V.G., Archdiocese of Mtl will be responding to Michael Gauvreau’s Presentation of Catholic Origins of Quebec’s Quiet Revolution _____________________________________________ Mardi 11 avril, 2006 Newman Centre 3484 Peel Street Montreal, Quebec Lancement à 5pm Refreshments will be served ~ Copies of the book will be available for sale ~ Louis Rousseau

  3. Question cours 13 On peut dire que, globalement, les chrétiens occidentaux sont restés silencieux, indifférents ou ignorants de l’entreprise de liquidation de tous les Juifs d’Europe. Une minorité a voulu protéger les Juifs, une autre les a attaqué au motif de son antijudaïsme ou de son antisémitisme. Quels sont les principaux facteurs qui expliquent le silence des chrétiens allemands, catholiques et protestants, et celui des autorités catholiques? Louis Rousseau

  4. Plan du cours • Les Églises en Allemagne de 1919 à 1939 Les Églises sous la République et au début du régime national-socialiste Politique nazi à l’égard de l’Église catholique Politique nazi à l’égard des Églises protestantes • La papauté, le régime nazi et la Shoah • Vatican, racisme, génocide • Explications historiques du silence catholique • Le Juif, bouc émissaire des chrétiens ? Louis Rousseau

  5. 1919 : début d’un régime républicain • La république de Weimar oblige à redéfinir les rapports Église-État • Constitution, article 137 § 1. « Il n’existe pas d’Église d’État » § 3. « Chaque association religieuse ordonne et administre ses affaires en toute indépendance à l’intérieur des limites fixées par la loi applicable à tous. » • Sans prince-gouverneur, les Églises protestantes se dotent d’institutions de gouvernement : Landessynode, Consistoire • Des « traités ecclésiastiques » viennent réguler les relations entre les États provinciaux allemands et les différentes Églises • États s’efforcent d’obtenir un droit de regard sur les nominations • Une « clause politique » permet des objections par les États lorsque les Églises interviennent dans le champ général de la politique (domaine de la « loyauté ») • De 1924 à 1933 toutes les Églises protestantes et catholiques et tous les États signent pareils traités ecclésiastique, y inclus le fameux « concordat » général de Rome avec l’État allemand de 1933 (Pie XI - Card. Pacelli - Hitler) Louis Rousseau

  6. Sept. 1930 : Vote nazi passe de 2,6% à 18,3% • Évêques n’ont pas de position commune : • Bavière : condamnation du nazisme en termes vagues (Card. Beltram) • Ailleurs : mise en garde du clergé contre conception incompatible avec enseignement catho. (Card. Freisig, 10 février 1931) • Provinces de Cologne, Paderborn, Frigourg condamnent nazisme et militants engagés 17 août 1932 : Sous la pression d’intellectuels, de la presse et des organisation catho. Les évêques rejettent publiquement l’enseignement erroné du nazisme 20 février 1933 : évêques appellent à élire des députés catho. Le Zentrum maintient sa proportion d’électeurs (11,2%) en mars • Août 1932 : Nazi principale force politique avec 37,4% des suffrages • Un courant dans le parti catholique (Zentrum) tente d’apprivoiser le parti Nazi • Faveur croissante pour l’arrivée d’un homme fort pour sortir de la crise • 30 janvier 1933 : Nazi au pouvoir, coalition nationaliste • 5 mars 1933 : Élections gagnées par Hitler L’État nazi et les catholiques Scène religieuse Scène politique Louis Rousseau

  7. Zentrum vote unanimement l’octroi des pleins pouvoirs à Hitler 4 juillet 1933 : les partis catholiques annoncent leur dissolution Épiscopat leurré par l’ouverture de Hitler en faveur des principes chrétiens. Pressions laïcs 28 mars : Card. Beltram publie déclaration de la Conférence épiscopale qui maintient les condamnations doctrinales, mais ne juge plus nécessaires les interdictions et mises en garde antérieures : « les catholiques doivent respecter l’autorité légitime » • Fin mai 1933 : Épiscopat approuve l’ensemble, mais réservé sur l’exclusion du clergé des partis politiques. Heureux des concessions scolaires. • Pie XI n’a plus confiance aux Nazis, mais espère limiter leur actions grâce au Cdat • Rome signe avant entente sur liste des organisations catholiques permises! • 14 mars 1937: Pie XI Mit brennenger sorge • Avril à 20 juillet 1933 : négociations du Concordat à Rome • Hitler cherche à légitimer son régime sur la scène internationale et à obtenir un succès politique intérieur • Automne 1933 : attaques contre organisations et Presse catho. (« catholicisme politique ») qui disparaîtra. • Été 1937 : campagne anti-religieuse L’État nazi et les catholiques Scène religieuse Scène politique Louis Rousseau

  8. Églises luthériennes (16 m) Églises réformées (peu) Églises unies (24 millions) dans Sept Églises territoriales Diversité du protestantisme allemand ‘32-’33 : mouvement de création d’une Reichskirche, l’Église protestante allemande participant au renouveau de l’Allemagne derrière Hitler : L. Müller élu évêque du Reich, 23/7/33 théologiques Tendances « allemande » Échec théologique Socio-culturel Déclaration de Barmen (31 mai 1934) L’État nazi et les protestants Libérale Dialectique Louis Rousseau

  9. Déclaration de Barmen (14 juillet 1933) Préambule : « unis dans le Synode confessant de l’Église évangélique allemande nous déclarons publiquement que les fondements des Églises évangéliques allemandes sont sérieusement menacés par les méthodes d’enseignement et d’action des Chrétiens allemands (chefs et porte-paroles) [ ] qui les remplacent par des propositions étrangères qui font disparaître la réalité d’Église valide ». Nous confessons les vérités évangéliques suivantes : • Jésus Christ, selon le témoignage de l’Écriture Sainte, est la seule Parole de Dieu que nous dussions entendre, à laquelle nous devons confiance et obéissance à la vie et à la mort. Nous rejetons la fausse doctrine que l’Église puisse et doive reconnaître comme source de sa proclamation, au-delà et à côté de la seule Parole de Dieu, d’autres événements et pouvoir, figures et réalités à titre de révélation de Dieu. • Jésus annonce la Seigneurie de Dieu sur la totalité de nos vies Nous rejetons la fausse doctrine qu’il puisse exister des domaines de nos vies où nous n’appartiendrions pas è Jésus Christ, mais à d’autres Seigneurs, domaines où nous n’aurions pas besoin de justification et de sanctification à travers lui. • L’Église chrétienne est la communauté des frères au sein de laquelle J. C. agit présentement en tant que Seigneur dans la Parole et les sacrements par l’Esprit Saint Nous rejetons la fausse doctrine que l’Église pourrait avoir la permission d’abandonner la forme de son message et son ordonnancement à loisir ou se laisser entraîner par les idéologies dominantes et les convictions politiques actuelles. 4-6 Louis Rousseau

  10. Vatican, racisme, génocides ‘38 1937 : Pie XI Mit brennender sorge, contre racisme 1938, sept. Pie XI « Nous sommes spirituellement des sémites » 1939, février Pie XI brouillon d’encyclique contre l’antisémitisme allemand [mort du pape] ‘39 1 ‘40 H. envahit la Pologne : projet de génocide des Pol.; camps de déportation de Juifs allemands Silence du Vatican sur la situation polonaise jusqu’à Noël 1942, neutralité politique. 1 ‘41 2 H. envahit la Yougoslavie et la démembre au printemps 1941. Le mouvement fasciste catholique croate, l’Oustacha, assassine de milliers de Serbes avec participation clergé ; déportation de 25 000 juifs en Lithuanie.350 000 morts. Mgr Stépinac critique, mais la volonté de créer un État catholique l’emporte 2 3 ‘42 4 ‘43 Phase initiale de la Shoah : groupe mobile d’extermination des Juifs, lié à l’offensive de l’Est. 1 à 1,5 millions de Juifs exterminés. Silence de Pie XII ‘44 3 ‘45 Phase de la solution finale visant à exterminer tous les Juifs d’Europe par chambres à gaz et fours crématoires. Rome étouffe l’information depuis début 1942. 4 Louis Rousseau

  11. Les évêques allemands Peur que la critique contre la guerre par une Église minoritaire ne réveille l’accusation d’ennemis civiques (mémoire du Kulturkampf) Le respect du Concordat garantit l’organisme catholique à condition de ne pas intervenir publiquement dans la politique. Épiscopat timoré qui ne cherche pas à s’informer précisément du génocide juif et qui ne reçoit pas d’aide du Vatican Seul l’évêque de Berlin, Mgr von Preysing, pousse à l’affrontement moral, sans appui de la majorité ni du Pape. Pie XII :deux préoccupations Volonté de jouer un rôle de diplomate pacificateur, sauveur de l’Europe occidentale menacée par le communisme russe. Ne pas rompre avec ni affaiblir l’Allemagne.Paix négociée lui permettrait de demeurer rempart Peur que Rome et le Vatican, absolument sans défense, ne soient rayés de la carte avant la fin de la guerre Garder debout le centre visible de la catholicité (pas antagoniser H. en dénonçant la Shoah). Rester neutre Explications historiques du silence catholique Louis Rousseau

  12. Crise Violence réciproque Le Juif : bouc émissaire des chrétiens ? « Certes, le nazisme, nourri de la pensée morbide de Nietzsche, se définit comme l’antithèse du judéo-christianisme. À ce titre, le juif Jésus focalise la haine du faible, élément constitutif de l’idéologie du IIIe Reich, pour qui la régénérescence et la réconciliation de la race aryenne passe par l’extermination de la victime coupable. Pour comprendre à quel point l’antisémitisme trahit le christianisme, il faut voir justement que ce dernier ne s’accomplit que dans la lutte contre l’illusion des boucs émissaires, dans ces fausses justifications qui s’achètent toujours aux dépens d’autrui et qui, en deçà de toute violence réelle, se perpétuent dans notre psychologie .» René Girard, Nouvel Observateur, hors série 40, 2000, 88 Fin des Empires Prusse et Austro-Hongrois La « révolution sociale » de 1918 et le compromis de la République de Weimar (cf. René Girard. La violence et le sacré ) Un pour Tous L’antisémitisme chrétien et nazi Sacrifice La Shoah Restauration de la vie Le millénaire aryen Louis Rousseau

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