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EGD 240 ? 2007Bruno.Oudet@imag.fr. Les fran?ais champions de l'absent?isme (taux voisin de 5%) Nissan, Renault s'entendent avec une entreprise indienne pour produire la Logan. Actualit? suite. EGD 240 ? 2007Bruno.Oudet@imag.fr. Un mod?le statique simple: les ?quations. Yt=Ct It Gt Ct=c0 c1
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1. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Accord sur le plan Power 8 au sein d’EADS (la maison mère d’ Airbus) pour réduire les coûts (plan de licenciement) et réorganiser la structure. Vente d’usines avec passage de contrat de sous traitance, Airbus va faire (comme Boeing l’avait fait il y a quelques années) plus appel à la sous traitance).
Chez Boeing 70% de la production du 787 Dreamliner est externalisé. Pour l’instant 40% de la fabrication de l’A380 est externalisé. L’objectif est d’atteindre 50% sur les futurs modèles.
Pour l’instant Airbus c’est 53 000 salariés sur 17 sites: * France: 21 408 * Allemagne 19 668 * Royaume Uni: 9 691 * Espagne: 3 063
Séance 5 Retour sur le modèle, introduction de la monnaie
2. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr
Les français champions de l’absentéisme (taux voisin de 5%)
Nissan, Renault s’entendent avec une entreprise indienne pour produire la Logan
Actualité suite
3. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Un modèle statique simple: les équations Yt=Ct+It+Gt
Ct=c0+c1*Yt
4. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Un modèle statique simple: calcul du multiplicateur Yt= c0+c1*Yt +It+Gt
Yt (1-c1)=c0 + It+Gt
Yt =(c0+ It+Gt)/ (1- c1)
?Y=1/ (1- c1)* ?G
5. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Multiplicateur keynésien
6. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Deuxième boucle
7. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Un modèle dynamique simple Yt=Ct+It+Gt
Ct=c0+c1*Yt-1
It=i0+i1*(Yt-Yt-1)
It devient endogène
8. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr On a ici les bases théoriques justifiant une politique budgétaire active Plus de prestations sociales
Moins d ’impôts
Plus de dépenses de l’État Moins de prestations sociales
Plus d ’impôts
Moins de dépenses de l’État
9. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Mais que manque-t-il dans notre modèle ???
10. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr
11. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr La monnaie Définition de la monnaie
Création (… et destruction) de la monnaie
L ’équation de Fisher
Le rôle de la banque centrale européenne
Le contrôle de l’évolution de la masse monétaire
12. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr 1. Définition de la la masse monétaire.
13. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr
14. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr
15. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Principales composantes de M3 M1: agrégat monétaire étroit comprenant la monnaie fiduciaire (7,3 % de M3) et les dépôts à vue détenus auprès des IFM (41,1 % de M3).
16. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Principales composantes de M3 (suite) M2: agrégat monétaire intermédiaire comprenant M1 plus les dépôts remboursables avec un préavis inférieur ou égal à trois mois (dépôts d’épargne à court terme) et les dépôts d’une durée inférieure ou égale à deux ans (dépôts à court terme) détenus auprès des IFM et de l’administration centrale (37,5 % de M3).
17. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Et enfin M3 M3 : agrégat monétaire large comprenant M2 + les instruments négociables, notamment les pensions, les titres d’OPCVM monétaires et les instruments du marché monétaire, et les titres de créance d’une durée initiale inférieure ou égale à deux ans émis par les IFM.M3-M2 14 % de M3. Il s’ait bien des moyens de paiement disponibles immédaitement
Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) sont une famille de fonds d'investissement qui regroupe les SICAV (sociétés d'investissement à capital variable) et les FCP (fonds communs de placement).
18. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr
19. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr 2. Comment varie la masse monétaire?
20. EGD 240 – 2007
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21. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr 3. L ’équation (magique) de Fischer Soit M la masse monétaire, V sa vitesse de circulation, P l’indice des prix, T les transactions. V est le nombre de fois où la monnaie est échangée dans la période.
L ’équation de Fisher M*V=P*T
Si M augmente alors que T est constant comme dans le cas d ’une pleine utilisation des capacités de production P (l ’inflation augmente)
Si M augmente et que nous sommes dans une période de sous utilisation des capacités de production, T (le PIB) peut augmenter
22. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr 4. Le rôle des banques centrales Pour maximiser leurs revenus (les intérêts perçus), les banques commerciales cherchent à multiplier leurs prêts
Elles sont limitées par deux contraintes: - le risque de prêter à des personnes ou des entreprises qui n ’arriveront pas à les rembourser - l ’impossibilité de faire face aux demandes de retraits des dépôts suite aux prêts qu ’elles ont accordés.
23. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr
24. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr La banque centrale européenne http://www.ecb.int
La BCE est la banque centrale en charge de la monnaie unique européenne, l’euro.
Sa mission principale consiste à maintenir la stabilité des prix au sein de la zone euro et, par conséquent, à préserver le pouvoir d’achat de l’euro.
La zone euro comprend les douze pays de l’Union européenne qui ont introduit l’euro depuis 1999.
25. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Les treize pays qui constituent la zone euro la Belgique
l’Allemagne
la Grèce
l’Espagne
la France
l’Irlande
l’Italie
Luxembourg
les Pays-Bas
l’Autriche
le Portugal
la Finlande
la Slovénie
26. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr La BCE (suite)
Elle est donc allergique à l ’inflation et à tout ce qui peut la causer comme une augmentation du déficit budgétaire
Elle n’aime pas l ’augmentation du déficit de l ’Etat et une trop rapide augmentation de M3 par rapport au taux de croissance du PIB
27. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Exemple de décision de la banque centrale européenne 12 JANVIER et 2 FÉVRIER 2006
Le Conseil des gouverneurs de la BCE décide
que le taux de soumission minimal appliqué aux opérations principales de refinancement (2,25% -ce taux est aussi appelé taux directeur de la BCE) a
que les taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal (3,25 %)
et de la facilité de dépôt (1,25%)demeureront inchangés.
28. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr L’action de la BCE Son principal outil est la fixation des taux directeurs, les taux d ’intérêts auxquels les banques nationales acceptent de refinancer les banques commerciales.
Elle augmente les taux en cas 1) de crainte de reprise de l ’inflation suite au développement des déficits budgétaires des États, à une tension sur les capacités de production, 2) de baisse du cours de l ’euro
Elle baisse les taux en cas de début de récession
En ce moment (début 2006) les taux fixés par la BCE sont sur une pente légèrement croissante
29. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr La banque centrale veille à contrer le développement de l’inflation
30. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Autre décision du 2 mars 2006 La BCE augmente son taux directeur d’un quart de point (+0,25%)
Les rumeurs courraient depuis des semaines. L’augmentation était d’autant plus prévisible que la Fed (Banque Fédérale américaine) avait augmenté ses taux. Après cette augmentation le taux directeur s’élève à 2,50%. La hausse fait suite aux risques de hausse des prix qui évoluent à l’heure actuelle au rythme annuel de 2,3 %. On souligne aussi l’augmentation forte des crédits au secteur privé (plus 9,7 % en janvier) ainsi que l’augmentation de la masse monétaire M3 de 7,6 en janvier en taux annualisé.
Les analystes parient déjà sur de nouvelles hausses et d’un taux de 3% en fin d’année. Seul une stagnation de la consommation des ménages (notamment en Allemagne) ou une hausse du taux de change de l’euro pourrait amener la BCE à renoncer à ses projets de hausse des taux directeurs.
Conséquence de cette hausse: léger renchérissement du coût du crédit mais aussi montée de l’euro sur les marchés des changes (1 € = 1,2 $)
31. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Et la banque de France dans tout cela Elle participe à la définition de la politique de la BCE.
Elle applique aux établissements nationaux les taux directeur européen
Elle reste l ’interlocuteur des établissements de crédit en France. C’est elle qui se livre aux opérations d ’open market: intervention sur le marché monétaire à travers l ’achat et la vente de titres.
32. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr 5- Le contrôle de l’évolution de la masse monétaire Les instruments varient au cours des périodes.
En période de forte inflation la banque centrale peut imposer aux banques de ne pas dépasser un certain niveau de progression de leurs crédits.
A l ’heure actuelle l’instrument est celui de la variation des taux directeurs.
33. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr CONCLUSION: Policy mix « Dosage macroéconomique des politiques budgétaire et monétaire (Dico Larousse/Monde)
Le terme a été la première fois utilisée par Robert Mundell (prix Noble 99)
Pour simplifier on considère généralement que la politique monétaire a pour objectif la stabilité des prix et le maintien d’un taux de change adéquat et la politique budgétaire la croissance
Malheureusement ce n’est pas aussi simple. De plus les autorités monétaires sont maintenant indépendantes des ministres des finances.
34. EGD 240 – 2007
Bruno.Oudet@imag.fr Qu ’est ce qu ’apporte l ’euro? La politique budgétaire et a fortiori la politique monétaire n ’est plus la propriété des seuls États membres. Nous sommes (les pays de la zone euro) dans le même bateau.
Ceci a des inconvénients: on a moins d’espace de liberté
Mais aussi des avantages: Sans l ’euro, « le déficit budgétaire français vaudrait à la France une attaque spéculative en règle contre le franc, et la Banque de France aurait dû relever les taux d ’intérêt pour le défendre, plongeant l ’économie dans la récession » Le Monde, 9 octobre 2002. Ce que disait cet article en 2002 est toujours vrai aujourd’hui