380 likes | 1.14k Views
JE Reims 2011. Membres du groupe URBH :Florent BACHELIN (pilote) - NiceMichel UDOT
E N D
6. La méthodologie :
Prise de contact avec le CTTN-IREN
6 réunions de travail
Collaboration avec plusieurs spécialistes de l’hygiène (laboratoires, cadres de santé, médecins)
Recherche de consensus au sein du groupe
Rédaction et diffusion du guide
Attention : Un certain nombre d’actions préliminaires doivent être réalisées avant la mise en œuvre de la méthode RABC
7. La présentation du Guide :
Sommaire selon les 7 principes de la RABC
Lien avec les chapitres de la norme NF EN 14065
+ Cas particulier du linge « contaminé »
+ Questions sur la méthode RABC
Volonté de rester pédagogique et concret
8. PRINCIPE 1 – Liste des dangers microbiologiques et listes de mesures de maîtrise
A. Identifier et lister les danger dans 4 secteurs :
Secteur Sale qui regroupe les activités de collecte et de tri du linge sale
Secteur Lavage qui regroupe les activités de lavage et d’essorage
Secteur Finition qui regroupe les activités de séchage, repassage et pliage
Secteur Expédition qui regroupe les activités de préparation des livraisons du linge et des tenues professionnelles
Avec la méthode des 5 M (méthodes, main d’œuvre, matériels, milieu et matière)
Tableaux de dangers (Guide d’aide RABC de 2008)
10. PRINCIPE 1 – Liste des dangers microbiologiques et listes de mesures de maîtrise
B. Classer les niveaux de risque :
Niveau 1 : Risque très élevé et élevé
Niveau 2 : Risque modéré et faible
Mettre en place en priorité les mesures de maîtrise
liées au niveau 1
13. PRINCIPE 3 – Etablissement de niveaux cibles et de limites de tolérance pour chaque point de maîtrise
Tableaux de dangers avec Mesures de maîtrise à minima
+ cibles et tolérances associées pour le Niveau 1
14. PRINCIPE 3 – NOUVEAUTE
16. PRINCIPE 3 – NOUVEAUTE
17. PRINCIPE 3 – NOUVEAUTE
18. PRINCIPE 4 – Etablissement d’un système de surveillance pour chaque point de maîtrise
Pour tous les points de maîtrise, chacun est libre de s’organiser comme il le souhaite.
Mais il faut définir la méthode de surveillance :
Qui, quand, comment ?
Alors que le RAL impose ses propres règles !!!
19. PRINCIPE 4 – Etablissement d’un système de surveillance pour chaque point de maîtrise
Les contrôles bactériologiques
SUR LE LINGE
SUR LE MATERIEL
SUR L’EAU
20. Propreté et microbes Analyse des liens sémantiques : propreté – sécurité – stérilité. Que cherche l’hygiène ?
Ne pas confondre : témoin de risque et témoin de propreté
La propreté perçue n’est pas microbienne mais sensorielle (cf azurants)
La bactériologie est un meilleur témoin de sécurité (à condition de choisir son microbe) que de propreté
Il existe une échelle analogique de propreté très adaptée aux locaux et surfaces : Bacharach
L’expérience montre que l’impact du linge sur la santé des patients est lié surtout au risque chimique, bien moins souvent au risque infectieux
21. Escherichia coli Témoin de contamination fécale
Origine : homme, animaux
Habitat : colon
Premier pathogène opportuniste, pas d’épidémie
Certaines souches dangereuses (O157H7)
Disparaît en milieu sec
Très sensible aux désinfectants
Capacité de multi-résistance aux antibiotiques
Interdit dans l’eau potable
Sur linge sale (draps) : présence normale
Sur linge propre : rinçage contaminant
Germe interdit dans l’eau brute
Indicateur de risque
Cible : eau de rinçage
22. Pseudomonas aeruginosaPyocyanique Origine : sols naturels, eau
Habitat : plantes, légumes (pousse entre 4 et 42°)
Bactérie du biofilm, colonise les siphons, flacons
Pathogène opportuniste (plaies, urine)
Problème en réanimation (poumons), épidémies
Disparaît en milieu sec
Colonise certains antiseptiques, jamais l’alcool
Grande capacité de multi-résistance aux ATB
Interdite dans les eaux potables conditionnées (2007)
Sur linge sale : Présence possible si linge humide et patient infecté
Sur linge propre : témoigne d’une humidité résiduelle importante et d’une contamination par l’eau de rinçage.
Germe interdit sur le linge propre
Agent pathogène
Cible : eau de rinçage, biofilm, siccité
23. Staphylocoque aureus Origine : homme
Habitat : nez, gorge, peau (périnée)
Transmission directe et indirecte
Premier pathogène en chirurgie ortho, épidémies
Capacité de résistance aux antibiotiques (SARM)
Certaines souches dangereuses (PVL)
Persiste en milieu sec
Très sensible aux désinfectants
Sur linge sale : présence possible
Sur linge propre : interdit, comportement hygiène
Milieux de culture sélectifs : Chapman, Baird Parker
Ne pas confondre avec Staph. Coag neg, blanc, epidermidis,…
Cause d’épidémie hospitalière par le linge en pédiatrie (manuportage)
Germe interdit sur le linge propre
Agent pathogène
Cible : pratiques d’hygiène
26. Levures, moisissures, aspergillus Origine : environnement
Infections opportunistes chez les immunodéprimés
Persiste en milieu sec
Sensible aux désinfectants
sur linge propre : témoigne d’un excès d’humidité et d’une contamination environnementale
Milieu de culture : Sabouraud
Germe interdit sur le linge propre et les surfaces
Agents pathogènes potentiels
Cible : environnement blanchisserie - stockage, siccité
27. Question des virus et des parasites La plupart des virus persistent en milieu sec, mais sont détruits par le processus de lavage
virus des gastro-entérites (rotavirus, norovirus, enterovirus)
virus respiratoires : VRS, grippe
Virus des maladies infantiles
Gale, poux
Concerne le linge sale uniquement
Enjeu : protection des travailleurs
Cible : hygiène secteur tri, pratiques et environnement
28. Les contrôles bactériologiques SUR LE LINGE
Conditions de prélèvements :
Utilisation de boites de pétri de 25 cm2 avec une grille de lecture quadrillée de 16 cm2.
Prélèvements réalisés par une personne habilitée et formée et aux techniques de prélèvements bactériologiques.
Les analyses devront être confiées à des laboratoires habitués à ces contrôles bactériologiques assurant les bonnes conditions de transport, de stockage,…
Relavage du linge contrôlé
29. Les contrôles bactériologiques SUR LE LINGE
2 niveaux de qualité bactériologique :
1er Niveau
Si l’un des 2 seuils est dépassé, faire les recherches des micro-organismes de 2ème niveau sur la ligne de production concernée.
2ème Niveau
30. Les contrôles bactériologiques SUR LE LINGE
Types et nombres d’articles à contrôler :
Contrôle systématique d’au moins un article par circuit de traitement du linge différent (attention, on entend par circuit, du lavage jusqu’au pliage)
Contrôle de l’article le plus longtemps au contact du malade (critère de durée)
Dans un même circuit de traitement du linge, le contrôle de l’article le plus produit sera retenu (critère de fréquence)
La règle à retenir est que le linge au plus près du patient est toujours privilégié et qu’il faut au minimum 3 articles à contrôler
31. Les contrôles bactériologiques SUR LE LINGE
Types et nombres d’articles à contrôler :
En utilisant les mêmes règles, il faut déterminer au minimum :
1 article à contrôler pour les tenues professionnelles (Ex : Tunique Mixte,…)
1 article à contrôler pour le linge d’hébergement (Ex : Maillot de corps, tee-shirt…)
2 articles à contrôler pour le linge de pédiatrie (Ex : Body, couches,…)
2 articles à contrôler pour le linge séché (Ex : Eponges, couvertures,…)
32. Les contrôles bactériologiques SUR LE LINGE
Lieux des prélèvements :
Linge produit le jour même
Contrôlé juste avant expédition, mais après toutes les manipulations
Lieux définis pour les articles pliés et empilés définis, avec 4 prélèvement par type d’articles
Dessus de la pile, Dessous de la pile, Dessus de l’article situé au milieu de la pile, Dessous de l’article situé au milieu de la pile
Lieux définis pour les tenues professionnelles avec 4 prélèvements
33. Les contrôles bactériologiques SUR LE MATERIEL
34. PRINCIPE 5 – Etablissement des actions correctives
Réagir dès que la Limite critique = Valeur cible + Tolérance est dépassée
Il appartient à chaque Blanchisserie de déterminer ses propres actions correctives en fonction de son organisation.
Il est également nécessaire de mettre en place une surveillance renforcée jusqu’au retour à la normale.
35. PRINCIPE 5 – Etablissement des actions correctives
Cas des contrôles bactériologiques sur le linge
Si des germes de Niveau 2 sont présents, ci-après des pistes de recherche pour solutionner le problème :
36. Questions sur la méthode RABC :
Compléter ce guide par un jeu de questions/réponses en annexe
Cette annexe n’a pas la prétention d’aborder toutes les questions. Elle répond avant tout à un souci pédagogique.
Elle pourra être enrichie par des questions tirées de l’expérience de chacun.
37. Exemple de questions sur la méthode RABC :
La réponse est contenue dans la Guide au niveau du Principe N° 3 :
Dans la mesure où le stockage dans le tunnel ne doit pas excéder 30 heures (24 heures + 6 heures pour la tolérance), le tunnel de lavage doit être vidé sur les compartiments de rinçages tous les week-ends.
Par contre, ce vidage n’est pas nécessaire entre deux jours travaillés, puisque dans ce cas, le stockage est inférieur à 24 heures.
38. Exemple de questions sur la méthode RABC :
La réponse à ces deux questions peut facilement s’obtenir en appliquant la méthodologie d’analyse et de maîtrise des risques. Dans cette méthodologie, le risque essentiel est un contact direct du linge propre avec le linge sale.
A partir de ce postulat, nous pouvons en déduire :
L’utilisation de véhicules séparés permet de diminuer le risque de contact entre le linge propre et le linge sale
La désinfection systématique dans le cas de véhicules séparés n’est pas utile. Il est par contre important de mettre en place une opération périodique permettant une désinfection régulière du véhicule.
Dans le cas de véhicules non séparés l’organisation suivante permet de réduire les risques
Désinfection systématique avant chaque transport de linge propre,
Tournées organisées avec un départ en linge propre et un retour en linge sale.