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MIGRATIONS ET D É VELOPPEMENT. GENRE ET MOBILIT É. Emigration-Immigration à partir d’une perspective de genre:
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Emigration-Immigration à partir d’une perspective de genre: -la relation du genre:la distribution inégale du pouvoir entre femmes et hommes qui caractérise tout le système existant - le contrat social du genre: l’ensemble de règles implicites et explicites que régit les relations entre femmes et hommes y leur attribuent des valeurs de responsabilité et d’obligation distinctes: ( statut culturel, normes y valeurs dans la société, les institutions y les processus de socialisation
- La disparité entre les genres:la distance qui sépare les hommes et les femmes en terme de grade de participation et accès aux droits rémunérés. - système social du genre: système de structures économiques, sociales et politiques qui reproduisent les rôles et caractéristiques, spécifiquement masculins ou féminins.-perspectives du genre: l’ examen et la prise en compte des différences entre femmes et hommes dans tous les domaines et actions
la dimension du genre: l’intégration systématique des conditions, des priorités et nécessités propres aux femmes et aux hommes dans toutes les activités politiques pour promouvoir des activités fondées sur l’égalité depuis la planification jusqu’à l’évolution et le suivi
Dimension du genre dans la question migratoire souffre d’une carence documentaire importante. Manque de statistiques, de données sociologiques sur les femmes immigrées dans l’espace économique/ rares, incomplètes, imprécises ou fragmentaires
Les pays du Maghreb sont caractérisés par trois étapes de cette mobilité de genre: Années 50-70 migration masculine mais silence presque total sur la mobilité féminine. Deuxième phase: arrivée des femmes dans le cadre du regroupement familial
À partir des années 70 une présence notés des femmes sur le marché du travail dans les pays d’accueil, exemple, France: l’effectif féminin dans la population marocaine est passé de 26,7% en 1975 à 39% en 1982 Le même phénomène est enregistré en Belgique, en Allemagne et dans les Pays Bas.
À partir des années 80, on assiste à une mobilité de femmes de plus en plus développée et accentuée à la conquête de nouveaux espaces économiques. Cette mobilité du genre n’est pas arbitraire, elle obéit à plusieurs facteurs internes et externes:
I- CONTEXTE D’ORIGINE FACTEURS SOCIO CULTURELS : - la religion et les traditions ( relaxation des structures et du control social sur la femme) L’ensemble des pays du Maghreb a connu un recul de fécondité( 7 à 8 enfants/ F en 1970 contre moins de 3 E/F en 2001)
II- FACTEURS SOCIO ECONOMIQUES 2/6 des foyers au Maroc sont maintenus par des femmes: 19,3% dans le milieu urbain et 12,3% en milieu rural Femmes « Chef de famille » divorcées ou veuves sont au pourcentage de 51,7% Taux croissant de chômage entre les femmes de 20 ans à 40ans dans les pays du Maghreb, Le taux de chômage de 29% entre les femmes dans le milieu urbain et 20% dans le rural, c’est-à-dire 14,7% au niveau national
Ces femmes connaissent une forte concurrence sur le marché du travail( taux d’activité en Algérie 31%, au Maroc 43,8% et 39,6% en Tunisie) Une mobilité plus grandes pour un fort potentiel migratoire, exemple de la Belgique: en 1999 il y’avait sur le sol Belge 8452 algériens, 125082 marocains, 4243 tunisiens, 110 lybiens et 81 mauritaniens
Les conditions de mobilité : discours sur les causes, les rêves et les mécanismes Emigrer comme fuite et unique moyen ( fuire la honte: ‘ el ‘ar’) Emigrer à la quête de mieux vivre ou les « réfugiées économiques » Regroupement familial entrepris par la femme Femmes et exploitation
Europe, société d’accueil Implantation sur marché du travail
Longues journées du travail • Faible rémunération • Manque de droits • Abus et harcèlement sexuel • Manque de couverture médicale • Femmes et législation: code de la famille • Femmes et « remesas »: participation dans la prise de décision au sein de la famille. • Participation dans la construction de l’Europe
Processus d’intégration–exclusion- métissage des immigrées maghrébines en Europe
les immigrées et «Eldorado europeo » Las immigrées et leurs relations avec les autochtones: Femmes, « chef de maison autochtones », entre les discours et les croyances: Rejet et stéréotypes Respect et compréhension contact/ choque culturel
. Du chemin qu’ont suivit ces femmes pense Felix Barreñada ( un militant et chercheur espagnol) : « Un chemin de souffrance et un futur incertain. Être femme et immigrée…signifie avoir été obligé a payer un passeur pour être introduite au territoire schenguen. Une fois ici, elle travaille plus…il y’a beaucoup de femmes immigrées qui vivent dans les quartiers les plus riches des villes de l’Europe, mais ceci veut dire seulement que les travailleuses dans le services domestique y abondent. Elles travaillent de 10 à 14 heures par jour.
Quelques fois nous lisons ou écoutons une information qui parle des femmes immigrées qui s’adonnent à la prostitution, mais rares sont les occasion où on entend à la télévision que ces femmes immigrées sont celles qui gardent jours et nuits nos malades et nos personnes âgées enfermées à domicile, que se sont elles qui ont pris la relève des femmes européennes pour qu’elles puissent étudier ou sortir manger avec des amis, sont ces femmes qui économisent le plus pour transférer la devise à leur pays d’origine…elles sont les dernières esclaves du XX ème siècle et les pionnière du XXI ème.