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Lilymage présente. Saint-Leu-la-Forêt. Ville Impériale. (Val d'Oise). France.
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Saint-Leu-la-Forêt Ville Impériale (Val d'Oise) France
Saint-Leu la Forêt est située dans le Val d’Oise, aux confins de la forêt domaniale de Montmorency et jouxtant Taverny. D’ailleurs, en 1806, les écrits mentionnent « Saint-Leu-Taverny ». Puis de 1852 jusqu’en 1870, Saint-Leu s’enrichit d’un autre patronyme prestigieux « Napoléon-Saint-Leu-Taverny », pour reprendre ensuite l’ancienne appellation. Enfin, en 1915, Taverny est reconnu indépendant et le nom définitif de « Saint-Leu La Forêt » sera donné. Après avoir appartenu à la Seigneurie des Montmorency, le domaine communal passe aux mains des Condé. Déclaré bien national à la Révolution, Louis Bonaparte acquiert ce domaine et s’y installe avec la Reine Hortense, son épouse. Ils en seront expulsés, après la chute de Napoléon, ce qui permettra au Duc de Condé de récupérer son bien. Saint-Leu-la-Forêt vient de se voir attribuer le label «Ville impériale», distinction créée en 2011 par la ville de Rueil-Malmaison. En obtenant ce label, elle rejoint les communes de Compiègne, Fontainebleau, Rueil-Malmaison et Saint-Cloud et bénéficie, du même coup, d’une identification.
La gare L'arrivée du chemin de fer, en 1876, modifia la vie du village et accéléra son intégration progressive à l’agglomération parisienne. Le bâtiment-voyageurs date de 1923.
La maison du Charme au loup Cette belle propriété du XIXe siècle, entourée d’un parc paysagé, abrite des services municipaux depuis la fin du XXe siècle.
Le parc du Charme au Loup a été aménagé avec des jeux pour enfants, des tables de pique-nique et un plan d’eau rocailleux plein de charme, c’est un lieu de détente très agréable.
La léproserie de La Chaumette, bâtie, en ce lieu, est attestée dans un acte de 1237. Au XVIe, une maison-Dieu la remplace. Les bâtiments vétustes perdurent jusqu’au début du XVIIe. Dans cet écart, est aussi construit une maison forte qui, au XVIIIe, fera place à un château néo-classique. En 1869, un incendie le détruisit et il est reconstruit par Anselme-Henri Bocquet. Les Prussiens l’occupent en 1870-71 puis les Allemands entre 1940 et 1944. La famille finit pas vendre ce château à des Sœurs Maristes qui installent une école (le Rosaire) Le château du Rosaire
La chapelle Sainte-Geneviève Cette chapelle fut fondée en 1333. Elle s’appelait alors « Chapelle Saint-Jean des Forges ». Plus tard, elle fut dédiée à Sainte Geneviève, puisqu’elle dépendit, jusqu’à la fin de la Révolution, de l’abbaye du même nom. En avril 1974, elle est rachetée par la commune.
La Fontaine du moissonneur, place de la Forge, fut édifiée de 1893 à 1895 et remplaça une précédente fontaine datant du XIVe siècle. La statue du moissonneur symbolise le travail agricole, celui de la plupart des habitants du village d'alors.
La salle des fêtes dite « La croix blanche » où sont représentées des pièces de théâtre. Egalement , tous les hivers, des jazzmen de grande renommée s’y produisent.
Au XIVème siècle, la commune de Saint-Leu possède déjà un château. Au XVIIème siècle, ce sont deux châteaux qui sont recensés sur ce même territoire. Ils sont acquis sous le Premier Empire par Louis Bonaparte qui décide de détruire le plus ancien, dit « château du Haut ». Le second subira le même sort après la mort mystérieuse du dernier des Condé en 1830. Saint-Leu doit son nom à l’existence d’une église du XIIème siècle, dédiée à Saint Leu, descendant de Clovis, archevêque de Sens en 609. La Mairie est un ancien petit château du XVIIIème siècle. Il était agrémenté de jardins et dépendances (Maison Consulaire) et comprenait également un parc et un potager. Au fil des ans, des rues traversèrent ce domaine et c’est en 1893 qu’Emile Aimond, maire de Saint-Leu inaugura cet édifice en tant que Mairie.
Ce bâtiment de style classique date du début du XVIIIe siècle et tient son nom d'un séjour très probable de Napoléon Ier alors qu'il était premier consul. Pendant la Première Guerre mondiale, la maison est utilisée comme hôpital militaire annexe et soigne, en cinq ans, plus de deux mille poilus. C'est aujourd'hui une propriété municipale, hébergeant des services de la mairie
Le château Olry est attesté sur des plans, datant de 1709 à 1725, des archives du musée Condé à Chantilly. Il était agrémenté d’un parc, de jardins, d’un potager et de dépendances dont la maison dite consulaire, mentionnée en 1784. En 1893, le maire E. Aimond installa la mairie dans cet édifice.
La maison de Wanda Landowska, aujourd’hui propriété privée tout comme l’auditorium. Le jardin de cette claveciniste de renommée mondiale.
La poste. Belle construction en pierre meulière du début du XXème siècle.
Sculpture de Patsoglou représentant un couple de danseurs devant la salle des sports et loisirs. Saint-Leu-la-Forêt est parée de plusieurs très belles œuvres de cet artiste local, notamment, celle des bagages face à la maison consulaire.
La fontaine Rachel Au début du XXe siècle, un édicule à fenêtres ogivales néo-gothiques et à pinacles, venant de la propriété Rachel, sert de décor à cette fontaine, pérennisée par un tableau d’André Mugnier, aquarelliste de Franconville. A la fin des années 1990, un mur en meulière remplace cette structure, et l’eau très sulfatée, qui avait des propriétés thérapeutiques reconnues contre les maladies rénales, ne coule plus.
L’édifice où vécut Eyvind Johnson (1900-1976), écrivain suédois, Prix Nobel de littérature en 1974.
Dans cet enclos s’élevait la partie du château abritant la chambre où son Altesse Royale, Monseigneur le Prince de Condé, a été trouvé mort, le 27 Août 1830. La croix marque l’emplacement de la fenêtre dont l’histoire a tant parlé.
Ce gros rocher, situé rue du Château, indique l’emplacement de l’ancien établissement d’eau minérale fondé par Auguste Méry vers 1900. La source Méry, de par la qualité de son eau, devint rapidement célèbre. L’eau était mise en bouteilles sur place. Dans sa période faste, l’établissement employait plus de cent personnes . Il utilisait quarante chevaux et huit bœufs pour les livraisons.
La première église de Saint-Leu était située sur la colline. En 1690, une nouvelle église fut construite en plein cœur du village d’aujourd’hui. Elle fut complètement restaurée, en 1851, par Louis-Napoléon Bonaparte. En 1991 et 1993, elle fut l’objet d’une restauration exemplaire tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Dans la crypte située sous le Chœur, plusieurs membres de la famille Bonaparte reposent dans des sarcophages de pierre. A l’intérieur de l’Eglise, une belle statue de la Vierge et l’enfant, taillée dans du marbre de Carrare, classée ‘Monument historique’. Derrière le chœur, on trouve un grand monument en marbre blanc à la gloire de Louis Bonaparte ainsi qu’une fresque dédiée à Saint Napoléon, Saint Louis et Saint Charles.
L’église Saint-Gilles Un grand portail, avec un archivolte plein cintre et un tympan garni d'une mosaïque, donne accès à la nef. Des portails plus petits flanquent l’entrée principale des deux côtés et s'ouvrent sur les collatéraux. Le clocher-tour bien distinct de son bâtiment principal est placé devant la façade latérale nord-est, ce qui rappelle les campaniles italiens.
Monument funéraire de l'abbé Jacques-François Déchard, curé de Saint-Leu de 1801 à 1839, décédé à l'âge de 78 ans, ainsi que les pierres tombales de sa mère et de sa sœur. En 1816, l'abbé Déchard collabore à l'exhumation des restes de Charles Bonaparte, enterrés dans le parc du château du bas de Saint-Leu, et à leur transfert dans l'église, à la demande du prince de Condé qui vient de racheter le château, ancienne propriété napoléonienne. La place de ces monuments rappelle que, dans la rue de l'église et sur les deux autres côtés, s'étendait jusqu'en 1864, le cimetière paroissial avant son transfert dans la plaine.
A droite, la nef et le chœur de l’église. Ci-dessus, la voûte étoilée sur fond bleu qui rappelle l’époque napoléonienne. Photo de Guy Barat.
Cet orgue de Cavaillé-Coll a été un don de Napoléon III en 1869. Il fut restauré, en 1951, par Beuchet-Debierre puis, par Yves K’nig, en 1983. Cet instrument est classé ‘ Monument historique’ depuis 1986.
Cette statue de la Vierge et l’Enfant est l’œuvre de Pierre-Nicolas Tioler qui la présente au salon de 1831. Achetée par le colonel de Béville, elle est vendue 8 000 francs, le 23 septembre 1852, au ministre de l’Intérieur qui la destine à orner le maître-autel de l’église de Saint-Leu-Taverny. Elle est classée ‘Monument historique’.
Ce monument en marbre à la gloire de Louis Bonaparte, roi de Hollande, est l’œuvre de Louis Petitot. Ses armoiries figurent sur le socle. La statue domine les allégories de la Charité et de la Pitié, ainsi que les portraits, en médaillon, de son père, Charles et des ses deux fils, Napoléon-Charles et Napoléon-Louis.
Tombeau d’Adélaïde Auguié La chapelle latérale est le lieu de sépulture des trois sœurs Auguié, nièces de Mme. Campan, première surintendante de la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur à Ecouen. Ce tombeau, érigé à la demande de la reine Hortense, est celui d’Adélaïde-Henriette-Joséphine Auguié, veuve du général baron de Broc. Sur le mur de gauche, une plaque obituaire de Louis-Aglaé Auguié rappelle qu’elle était l’épouse du maréchal Ney. A proximité, la stèle d’Antoinette-Louise Auguié, comtesse de Laville, épouse du général de Laville.
Jusqu’en 1951, reposait, dans ce tombeau, Charles Bonaparte, père de l’empereur Napoléon, né en 1746 à Ajaccio et mort à Montpellier, le 24 avril 1785. Sa dépouille a été transférée à Ajaccio.
Ici repose, Louis Napoléon Bonaparte, frère de l’Empereur et roi de Hollande, de 1806 à 1810. Il est né à Ajaccio le 2 septembre 1779 et mourut à Livourne (non à Florence comme inscrit) le 25 juillet 1846. Il était l’époux d’Hortense de Beauharnais , fille de Joséphine.
Dans ce tombeau repose le corps de Napoléon Charles, fils de Louis Bonaparte et de Hortense de Beauharnais, prince royal de Hollande. Il est né à Paris le 10 octobre 1802 et mourut à La Haye le 5 mai 1807.
Saint Vincent, patron des vignerons. Saint Vincent de Paul.
Le pigeonnier. Hortense de Beauharnais, reine de Hollande et duchesse de Saint-Leu, fut la propriétaire du château du même nom. Dans l’une des ailes du château, elle installa les sœurs de la Charité, en Janvier 1805, afin d’enseigner les mathématiques, l’orthographe, l’histoire, la géographie, les sciences naturelles et le jardinage, aux jeunes filles habitant la commune de Saint-Leu. Bien que les classes soient bien équipées, les sœurs demandèrent, en août 1805, à Hortense, la construction d’un pigeonnier. Celui-ci fut mis en exploitation le 10 mars 1806.
Le Monument aux mortsde la Grande Guerre est inauguré le 14 août 1921, au centre du cimetière. Il est l’œuvre de l’architecte Voisin et de l’entrepreneur Chausson dont les noms sont gravés dans la pierre. Cette stèle se distingue par la présence d’une crypte aménagée en caveau qui abrite les dépouilles de 19 combattants. Elle honore aussi 12 militaires non originaires de la commune et décédés à l’hôpital auxiliaire 104. Les noms des militaires morts au combat durant la 2e guerre mondiale, des héros de la Résistance, des victimes civiles du conflit, et de ceux morts pour la France en opérations extérieures, ont été repris depuis sur des stèles horizontales réparties à la base du monument.
Cet immense réservoir fut construit en 1873 pour fournir de l’eau aux habitants pendant la saison des « chaleurs ». Doté d’une capacité de 300 000 litres, il alimentait une demi-douzaine de bornes fontaines et trois lavoirs. Dès 1730, ce lieu est mentionné comme place commune. En 1789, elle devint Lariette et depuis 1894, elle se nomme l’Eauriette.
Un circuit a été mis en place pour valoriser les sentes qui se faufilent entre maisons et jardins. Elles constituent un étroit réseau de ruelles et chemins tracés au temps de l’organisation rurale de la cité.
Dans les diapositives suivantes vous pourrez voir les personnages importants qui ont marqué la vie de la commune de Saint-Leu la Forêt. Ils vous sont présentés sous forme de galerie de portraits dont voici les principaux : - La Reine Hortense de Beauharnais - Louis Napoléon Bonaparte, son époux - Joseph Fouché - Georges Cadoudal - Madame de Genlis - Philippe Egalité - Le Prince de Condé - Wanda Landowska - Eyvind Johnson.
La Reine Hortense naquit à Paris en 1783 et elle mourut en 1837. Elle était la fille d’Alexandre de Beauharnais et de Joséphine Tascher de la Pagerie. Adoptée par Napoléon, elle épousera son frère, Louis qui deviendra Roi de Hollande. Bien que Louis XVIII ait fait d’elle la Duchesse de Saint-Leu, elle sera contrainte à l’exil par la seconde Restauration. De son mari, elle aura trois fils dont un seul survivra et sera le futur Napoléon III. Elle eut également un fils du comte de Flahaut, en 1811, qui sera connu sous le nom de Duc de Morny. Hortense de Beauharnais
Louis-Napoléon Roi de Hollande Louis Napoléon naquit en 1778 à Ajaccio. Il était le quatrième fils de Charles Bonaparte et Letizia Ramolino. Il suivit Napoléon, comme aide de camp, dans ses campagnes militaires et fut nommé Colonel du 5ème dragon puis Général de brigade. Le 4 janvier 1802, il se maria avec Hortense, union qui ne fut pas heureuse. A l’avènement de l’Empire, Louis fut nommé Connétable et, en 1806, il devint le premier Roi de Hollande. Il mourut le 25 Juillet 1846 à Livourne.
Il est une figure emblématique de la chouannerie. Il fut un personnage très important de la contre-révolution, soutenu par sa conviction religieuse et la cause royale. Ses derniers mots furent « Mourons pour notre Dieu et notre roi. » Joseph Fouché (1759-1820) Professeur de sciences, il fut élu, en 1792, député à la Convention. Il devint Ministre de la police le 18 Juin 1799 mais connut plusieurs disgrâces et finit par mourir en exil à Trieste. Georges Cadoudal (1771-1804)
Duc d’Orléans ( 1747-1793 ) Auteur de nombreux traités sur l’Education, elle a élevé les enfants de Philippe Egalité. Louis-Philipe d’Orléans, plus connu sous le nom de Philippe Egalité. Comtesse de Genlis (1746-1830)
Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé était un prince de sang royal français, né à Paris et mort au château de Saint-Leu. Il fut le 9e duc d'Enghien (1756-1772), puis duc de Bourbon (1772-1818) et enfin, à la mort de son père en 1818, le 9e – et dernier – prince de Condé. Il était Grand Maître de la Maison du Roi. Sa mort reste une énigme puisqu’on trouva le prince pendu par le cou avec un double mouchoir relié par un nœud de tisserand et retenu à l’espagnolette de la fenêtre de sa chambre au château de Saint-Leu. Cependant, ses pieds touchant le sol, plusieurs hypothèses furent émises… Le Prince de Condé ( 1736-1818 )
Wanda Landowska ( 1879-1959 ) Ce Suédois d’origine se vit attribuer en 1974, avec Harry Martinson, le prix Nobel de littérature. De 1926 à 1930, Johnson habita à Saint-Leu-la-Forêt dans un modeste immeuble. La Grande Dame du Clavecin vécut à Saint-Leu de 1925 à 1940 où elle fonda une école de musique ancienne mondialement connue. Eyvind Johnson (1900-1976)
La visite de Saint-Leu la Forêt est terminée, j’espère qu’elle vous aura intéressés. Je vous invite à venir mettre vos pas dans ceux de la Reine Hortense dans les sentes qu’elle aimait parcourir. Des parcours sont balisés qui permettent cette découverte du centre du village et du haut de Saint-Leu où elle demeurait. Vous pourrez aussi vous promener, à pied ou à cheval ,dans la forêt domaniale de Montmorency qui borde la commune. Saint-Leu a su évoluer, notamment en favorisant l’installation de nombreux petits commerces et de son marché prospère qui se tient les Mercredi et Samedi. Cette dynamique petite ville a gardé tout son charme d’antan et tous les Saint- Loupiens vous le diront , c’est un lieu où il fait bon vivre.