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SYSTEME DES TRANSPORTS EN AFRIQUE SEMINAIRE DE L’AIPCR OUAGADOUGOU 14-15 JUIN 2005. UNECA. INTRODUCTION. ECA. Les transports constituent, sans aucun doute, un élément déterminant du développement socio-économique.
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SYSTEME DES TRANSPORTS EN AFRIQUE SEMINAIRE DE L’AIPCR OUAGADOUGOU 14-15 JUIN 2005 UNECA
INTRODUCTION ECA • Les transports constituent, sans aucun doute, un élément déterminant du développement socio-économique. • le principal moyen d’accès physique à l’emploi, aux soins de santé, à l’éducation, au commerce etc., ils apparaissent comme un élément essentiel au bien-être des populations tant en milieu rural qu’en zone urbaine
INTRODUCTION (SUITE) ECA • Cependant les pays africains ont hérité d’un système de transport extraverti, principalement tourné vers le commerce avec l’extérieur du continent • Cela a eu comme conséquence, un faible développement des infrastructures de transport intra-africain et une augmentation des coûts de transports. • Pour corriger cette situation, les Nations Unies à la demande des pays africains ont proclamé 2 décennies pour les transports et les communications en Afrique, 1978-88 et 1991-2000. • Pour corriger cette situation, les Nations Unies à la demande des pays africains ont proclamé 2 décennies pour les transports et les communications en Afrique, 1978-88 et 1991-2000.
LES COUTS DE TRANSPORT ECA L’Afrique a les coûts de transport les plus élevés au monde • En 2001 ils ont représenté 12,65% de la valeur des importations contre une moyenne de 8.70% pour l’ensemble des pays en développement. • Cependant, il y a des différences entre les sous régions. Afrique du Nord 11,21%, pays de l’Ocean Indien 12,23% • Afrique de l’Ouest 13,90%, Afrique Australe 16,42%, pays enclavés 20,69%
LES COUTS DE TRANSPORT(suite) ECA Conséquences des coûts élevés du transport • Augmentation des coûts de production • Inflation de prix des produits importés • Frein à la compétitivité des produits africains • Obstacles aux investissements • Frein aux opportunités de création d’emplois • En un mot, obstacles au développement économique et social
SITUATION DES ROUTES ET DU TRANSPORT ROUTIER ECA • La route reste le mode de transport dominant en Afrique ; 80 à plus de 90% du trafic interurbain et inter-Etats de marchandises. • L’Afrique possède 15 pays enclavés dont la distance à la mer se situe entre 220 km au Swaziland et 1735 km au Tchad. Certains n’ont presque la route pour assurer leur transport (Niger, Tchad, la Centrafrique,) • Le continent africain est caractérisé par une faible densité routière, 6,84km pour 100km2 comparée à l’Amérique latine avec 12km/100km2 et l’Asie 18 km pour 100 km2.
SITUATION DES ROUTES ET DU TRANSPORT ROUTIER ECA Distribution par sous région : Réseau routier africain • La longueur du réseau revêtu représente environ 29,73% du réseau total, soit 610 770km.
Etat du réseau routier Sources: Revue des secteurs des routes dans l’union douanière des Etats de l’Afrique centrale (UDEAC). Document SSATP no 43 (1999) / Revue du secteur des routes dans les pays du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Document SSATP no 23 (1996)
ENTRAVES AU TRANSPORT ROUTIER ECA • Insuffisance du réseau et de l’entretien routier • Faiblesse des ressources généralement allouées; moins de la moitié des besoins requis : CEDEAO 30%, COMESA 31%, SADC 40% et UDEAC 25%.
ENTRAVES AU TRANSPORT ROUTIER (SUITE) ECA • Détérioration des routes due à la pratique de la surcharge • Mauvaise qualité du parc automobile, néfaste pour l’environnement. • Lourdeurs administratives, utilisation de différents documents administratifs et douaniers, formalités répétitives dans les différents bureaux de passage • Insécurité routière
ENTRAVES AU TRANSPORT ROUTIER (SUITE) ECA • Longs délais aux frontières • Caution douanière chère et inadéquate, taux multiples de cotisation au fonds de garantie • Problèmes d’agrément des véhicules ; • Nombreux points de contrôle
ENTRAVES AU TRANSPORT ROUTIER (FIN) ECA • Coûts élevés des contrôles; par exemple entre Abidjan (Côte d’Ivoire) et Ouagadougou (Burkina Faso), les transporteurs déboursent au minimum entre 80.000 et 150.000 F cfa • Imposition des escortes douanières • Problème de documents administratifs pour les membres de l’équipage des véhicules (Afrique de l’Est). • La mauvaise organisation et le manque de qualification technique des opérateurs • L’éloignement des postes de contrôle frontaliers, solution envisagée: postes juxtaposés
TRANSPORT FERROVIAIRE ECA • Environ 89380 km de chemin de fer pour tout le continent soit une densité de 2,96km pour 1000km2. • Le réseau est très peu interconnecté surtout en Afrique du centre et de l’Ouest. • Différents types d’écartements: 1,000m, 1,067m et 1,435m. • Difficultés d’ordre technique et de gestion ayant conduit à des reformes et à des mises en concession des activités ferroviaires
TRANSPORT MARITIME ECA • 80 ports majeurs dont la majeure partie est dotée d’équipements obsolètes et insuffisants, • Les procédures portuaires longues, inefficaces et coûteuses. • Nouveaux défis liés aux impératifs de sécurité et de sûreté pour les ports qui nécessitent des équipements sophistiqués et des capacités techniques hautement qualifiés
TRANSPORT AERIEN ECA • Joue un rôle moins important • Adoption en 1999 de la décision de Yamoussoukro • L’Approbation de cette décision par les instances de l’OUA et de la Communauté Économique Africaine en juillet 2000. • Selon l’article 10 du Traité, la Décision a pris effet le 12 août 2000 et devra être exécutée par les pays africains qui ont ratifié le Traité d’Abuja. • Selon cet accord les entraves suivantes doivent être graduellement levées
TRANSPORT AERIEN (suite) ECA • Les droits de trafic, y compris la cinquième liberté ; • La fixation des tarifs • Les désignations multiples de compagnies aériennes • Le transport aérien de marchandises et les services aériens non réguliers • D’autres problèmes restent à régler; tels que les infrastructures, la facilitation, les institutions.
RESSORCES HUMAINES ET INSTITUTIONNELLES ECA • Inadéquation des ressources humaines et capacité technique limitée des opérateurs • Inexistence/ inadéquation des textes réglementant les différentes professions de la chaîne des transports • Faiblesse des associations professionnelles • Insuffisance des institutions de formation. • Insuffisante utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication
LES INITIATIVES SOUS REGIONALES ET CONTINENTALES ECA • La promotion et la facilitation du transport dans les différents corridors par les communautés économiques régionales et les agences spécialisées des transports. • Réactualisation du réseau des routes transafricaines par la BAD et la CEA • Projets d’interconnexion ferroviaires : UA, CEA et UAC • Le NEPAD, SSATP, mise en œuvre de la Décision de Yamoussoukro
ECA CONCLUSIONS • Avoir une approche intégrée de la politique de développement des transports en prenant en compte tous les modes de transport • Mettre l’accent sur l’harmonisation et la coordination des actions afin d’éviter les duplications et les contradictions • Adoption et mise en œuvre des conventions, accords, décisions etc sur les transports par les Etats
CONCLUSIONS (suite) ECA • Améliorer et accroître le réseau routier par la construction des chaînons manquants des routes d’intégration • Mettre en place un cadre réglementaire permettant une plus grande participation du secteur privé • Améliorer les infrastructures et les services dans les couloirs de transport en transit des pays sans littoral.
CONCLUSIONS (suite) ECA • Faciliter les transports par la levée des barrières non physiques • Assurer une plus grande sécurité et sûreté dans les transports • Renforcer les ressources humaines et institutionnelles
CONCLUSIONS (fin) ECA • Favoriser une utilisation plus accrue des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les transports • Prendre en compte les questions du genre, la lutte contre le VIH /SIDA et les MSTdans les politiques de transport