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Sixième Session du Comité sur la Sécurité Alimentaire et le Développement Durable (CSADD-6) & Réunion Régionale d’Application (RRA) pour la Dix-huitième Session de la Commission du Développement Durable (CDD-18) Addis Abeba, Ethiopie, 27-30 octobre 2009
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Sixième Session du Comité sur la Sécurité Alimentaire et le Développement Durable (CSADD-6) & Réunion Régionale d’Application (RRA) pour la Dix-huitième Session de la Commission du Développement Durable (CDD-18) Addis Abeba, Ethiopie, 27-30 octobre 2009 Mise en oeuvre régionale sur les transports Mme Marie Thérèse GUIEBO, NRID, CEA
PLAN DE LA COMMUNICATION • INTRODUCTION • SITUATION DES TRANSPORTS: • TRANSOPRT ROUTIER • TRANSPORT FERROVIAIRE • TRANSPORT MARITIME • TRANSPORT AERIEN • TRANSPORT PAR VOIES D’EAU INTERIEURE • TRANSPORT ET CHANGEMENT CLIMATIQUE • PROGRES ACCOMPLIS • DEFIS ET CONTRAINTES • CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION • Le secteur des transports est un secteur transversal, il constitue sans aucun doute un maillon indispensable au développement socio-économique d’un pays. • Principal moyen d’accès physique aux zones de production et de consommation, aux soins de santé, à l’éducation, à l’emploi et au commerce etc. les transports apparaissent comme un élément essentiel au bien-être des populations tant en milieu rural qu’en zone urbaine. • Des infrastructures adéquates et des services efficients de transport sont une condition sine qua non pour un développement durable. • C’est pour cette raison que, les Nations Unies à la demande des pays africains ont proclamé 2 Décennies pour les transports et les communications en Afrique, 1978-88 et 1991-2000. • Programme du NEPAD sur les infrastructures
ROUTES ET TRANSPORT ROUTIER • Le transport routier reste le mode de transport dominant en Afrique ; 80% pour le trafic de marchandises et 90% pour les passagers. • Cependant le continent africain est caractérisé par une faible densité routière, 2,42 million de kms en 2005 soit 8.3km pour 100 km2 dont 22,7% seulement de bitumés.
Répartition du réseau par sous-région • Répartition du réseau routier en Afrique, par sous-région • Répartition des routes bitumées en Afrique, par sous région
ROUTES ET TRANSPORT ROUTIER • Zones rurales mal desservies; • Mauvais état des routes dû au manque d’entretien et la surcharge; • Nombreuses tracasseries et points de contrôle sur les routes; • Utilisation de nombreux documents occasionnant de longs délais de route; • Efficacité limitée des opérateurs; • Parc constitué de véhicules agés; en moyenne 15-20 ans • Insécurité routière • Pollution • Résultats: • Coûts élevés des transports, • frein à la compétitivité des produits africains.
TRANSPORT FERROVIAIRE • Environ 90.320 kms de chemin de fer pour tout le continent soit une densité de 3,1km pour 1000km2; une très faible densité. • Le réseau est très peu interconnecté surtout en Afrique du centre et de l’Ouest. • Les chemins de fer en Afrique sont caractérisés par l’hétérogénéité des écartements des voies, 1.067 m est le plus largement utilisé. Il représente 61,3% du réseau du continent, principalement dans les pays d'Afrique au Sud du Sahara; 1.000 m qui représente 19,2% du réseau du continent et, 1,435 m soit 14,5% du réseau du continent (dominant dans le Nord de l'Afrique.). • Réseau vétuste, performance limitée des compagnies. • Concurrence accrue de la route
TRANSPORT MARITIME • 30.724kms de lignes côtières; • 92 à 97% du commerce de l’Afrique; • 90 ports importants; 15 pays sans littoral à desservir; Mais seulement 6% du trafic maritime mondial y sont traités • La part de la flotte africaine reste faible; • 80% de la flotte est constituée de navires de plus 15 ans contre 15% dans le monde; • Les procédures portuaires sont longues, inefficaces et coûteuses; • Énormes problèmes de sécurité et de sûreté; • Les ports africains ont des capacités limitées.
TRANSPORT MARITIME (suite) • Temps de séjour moyen dans quelques grands ports africains est d'environ 11 jours, ce qui est trois fois celui du temps de séjour moyen dans les ports d'autres régions en développement
TRANSPORT AERIEN • Rôle important particulièrement dans le transport des marchandises à grande valeur et le développement du tourisme. • Cependant l’Afrique détient une part infime au niveau mondial: 5,2% du trafic passager et 3,6% pour le frêt en 2006. • Taux de croissance du trafic aérien plus élevé que celui de la moyenne mondiale, en 2005, 11% pour les passagers et 8% pour le fret, contre 8,3% et 3% , respectivement en moyenne mondiale; • Environ 4000 aéroports et aérodromes, en 2007, dont 20% ont des pistes bitumées et seulement 3% sont classés comme des aéroports internationaux; • L’adoption en en 1999 et l’entrée en vigueur en juillet 2000 de la Décision de Yamoussoukro visant à libéraliser le transport aérien entre les pays africains auraient dû permettre le développement du sous-secteur. Mais la Décision n’est pas encore entièrement appliquée mais des progrès sont réalisés. • La sécurité et la sûreté, les mesures de facilitation et le financementconstituent des contraintesimportantes du sous-secteur.
TRANSPORT AERIEN La flotte aérienne est vétuste;
Transport par voies d’eau intérieures • L’Afrique dispose en abondance d’un mode de transport peu cher, économe en énergie, et peu polluant. • Mais elle a peu de voies naviguables. Le Congo, le Nil et le Zambèze sont considérés comme des voies d’eau internationales,mais la plupart des autres rivières sont encore à leur état naturel. • Les lacs offrent des opportunités pour le transport par voie d’eau, en particulier en Afrique de l’Est et du Centre. • L’industrie est encore peu structurée. • Peu de facilités portuaires, très grande insécurité et utilisation de bateaux nonconventionnels.
Transport et changement climatique • Le secteur des transports consomme 25% de l’énergie produite globalement et plus de 55% de la consommation des produits pétroliers; le transport routier seul utilise 85%. • Les véhicules propres sont presque inexistants sur le continent et les infrastructures y afférentes ne sont pas disponibles. • L’état vétuste du parc accroît la pollution surtout dans les villes. • Le besoin croissant en infrastructure de transport entraîne la dégradation des forêts si des mesures appropriées ne sont pas prises. • La plupart des grandes villes africaines ont des embouteillages en permanence, le transport en commun y est mal organisé et il y a une très importante utilisation du véhicule particulier, d’où est une intense pollution avec des conséquences sur l’environnement et la santé des habitants.
PROGRES ACCOMPLIS Transport routier et urbain • La plupart des CER ont adopté un plan de développement des transports, notamment routier; • De nombreux pays ont adopté des plans de développement des transports intégrés à la stratégie de lutte contre la pauvreté; • Mise en place de sources de financement plus sures ex les fonds routiers, en 2007, 27 pays ont mis en place leurs fonds routiers; • Accroissement du réseau routier ex de l’Ethiopie; • Aménagement des villes et organisation du transport urbain ex BRT Lagos; • Interdiction de l’utilisation de l’essence contenant du plomb; • Limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés; • Les Etats membres de l’UA ont tenu la première session de la conférence des ministres en charge du transport routier en octobre 2007 à Durban et ont adopté une résolution et un plan d’action visant à améliorer les performances du sous-secteur.
PROGRES ACCOMPLIS • Transport maritime: • Réformes visant à attirer la participation du secteur privé; • Coopération accrue des ports avec les pays sans littoral (Afrique de l’Ouest); • Poursuite des concessions et partenariat pour la gestion et l’exploitation des terminaux à conteneurs; Côte d’ivoire, Cameroun, Sénégal, Angola, Togo, Nigeria; • Extension des ports,approfondissement des quais, constructions de nouvelles infrastructures au Ghana, Bénin; Nigeria etc. • Achats d’équipements neufs comme des portiques à conteneurs au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Nigeria; • Amélioration des performances des ports ex Dar es Salaam; • Informatisation des opérations portuaires; • Projets/construction de ports secs; • Adoption récente de la Chartre Africaine du transport maritime en octobre 09.
PROGRES ACCOMPLIS • Transport aérien : • Modernisation, mise en concession de certains aéroports; • Augmentation de la flotte des compagnies africaines; • Augmentations des dessertes des compagnies ET, SA, KQ, Afriquya, Royal Air Maroc etc..; • Reformes dans les services de l’aviation civile octroyant une plus grande autonomie aux directions de l’Aviation civile . • 3 conférences des ministres depuis la création de l’UA • Transport ferroviaire : • Reformes et amélioration des performances des compagnies ferroviaires; • De 1995 à 2006, 14 compagnies ont été concédées, • Peu de constructions de nouvelles lignes mais surtout des réhabilitations. • Conférence des ministres en charge du transport ferroviaire de l’UA tenue en avril 2006 à Brazzaville et adoption de la déclaration de Brazzaville visant à redynamiser le transport ferroviaire.
PROGRES ACCOMPLIS • Transport par voies d’eau intérieure: • Prise en compte de ce mode de transport dans le plan de développement des transports. ex Plan consensuel en Afrique Centrale. • Facilitation du commerce et des transports : • Modernisation des services des douanes; • Signatures d’accords de transport et de transit; • Création de guichets uniques, ex: Sénégal, Ghana; • Création ou renforcement des comités de facilitation; • Mise en place d’organes de gestion des corridors; • Observatoires le long des corridors de transport (Afrique de l’Ouest); • Création de postes frontaliers conjoints, ex: Kenya-Ouganda; • Harmonisation des horaires de travail dans les postes frontières;
PROGRES ACCOMPLIS • Sécurité et sûreté des transports: • Sécurité routière; reconnue comme un problème de santé publique avec un impact économique et social important et doit être intégré dans les politiques et programmes de développement des transports. • Déclaration des ministres africains en charge des transports et de la santé adoptée en février 2007 et ensuite endossée par la conférence des Ministres en charge des transports routiers de Durban. • Mobilisation au plan mondial pour l’instauration d’une Décennie mondiale pour la sécurité routière 2010- 2020
PROGRES ACCOMPLIS • Lutte contre la piraterie maritime dans la Corne de l'Afrique et du Golfe d'Aden, le Conseil de sécurité a autorisé les puissances navales du monde à mener des patrouilles au large de la Somalie. • En transport aérien, programme de renforcement de la capacité des Etats en matière de supervision de la sécurité, en particulier les licences, la navigabilité et l'exploitation des aéronefspar l’OACI
PROGRES ACCOMPLIS • Sur le plan continental: • SSATP: le programme de la politique des transports en Afrique Sub-saharienne est une initiative mise en place depuis 1987 conjointement par la CEA, Banque Mondiale avec la participation des pays africains; • 35 pays et 8 CERS sont membres du programme, • Objectif: amélioration de la performance du secteur des transports à travers les reformes de politique de transport et les changements institutionnels, en vue de favoriser une croissance économique durable et de réduire la pauvreté. • Adoption en 2005 par les ministres africains des transports d’une Déclaration, des objectifs et des indicateurs de transport permettant d’atteindre les OMD. • Les ministres des transports de l’UA ont lors de leur conférence tenue en avril 2008 à Alger adopté un règlement intérieur et mis en place un bureau pour coordonner leurs activités. Ils ont aussi adopté un plan d’action consolidé 2008-2012 de tous les modes de transport.
PROGRES ACCOMPLIS • Programme Intégré de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA) est en cours de préparation sous le leadership de l’UA. • Nombreux partenariats avec l’Union africaine (Union Européene, l’Inde, la Chine etc.) • Plan d’action d’Almaty initié par UN OHLLRS en 2003; • Intérêt croissant de la BAD et des banques de développement pour le financement des infrastructures en Afrique.
DEFIS ET CONTRAINTES • Absence d’une formulation et d’une mise en oeuvre appropriée entre les politiques nationales et les accords sous-régionaux et régionaux; • Faible connectivité et mauvais état du réseau d’infrastructures; • Accessibilité toujours limitée, les zones de production toujours mal desservies ; • Détérioration rapide des routes due à la surcharge des véhicules ; • Nombreuses entraves à la libre circulation des personnes et des biens ; • Insuffisance de la sécurité et la sûreté; • Problèmes de financement:
DEFIS AU DEVELOPPEMENT DES TRANSPORTS (SUITE) • Manque d’harmonisation des normes et standards; • Manque de capacités humaines et institutionnelles appropriées; • Insuffisance des mesures de facilitation des transports et coûts élevés des transports; • Faible prise en compte des questions environnementales et mesures contre la pollution; • Insuffisance du système d’information et de bases de données appropriées pour suivre les progrès réalisés.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS • L’Afrique accuse un déficit énorme en matière d’infrastructures de transport ; pour que les transports puissent soutenir la croissance économique et contribuer au développement durable du continent, il faudrait une réelle volonté politique et des actions concrètes. • Avoir une approche intégrée de la politique de développement des transports en prenant en compte tous les modes de transport; • Continuer les reformes dans le secteur; • Promouvoir la construction des chaînons manquants des infrastructures de transport et harmoniser au niveau sous-régional et régional les normes et les standards; • Accroître le financement dans les infrastructures de transport, et promouvoir les PPP;
RECOMMANDATIONS • Renforcer les ressources humaines et institutionnelles; • Promouvoir la prise en compte des questions environnementales, encourager l’utilisation de l’énergie propre et favoriser l’usage du transport collectif; • Assurer une plus grande sécurité et sûreté dans tous les modes de transport ; • Mettre en place des bases de données permettant de mesurer les progrès réalisés dans le secteur des transports; • Favoriser une utilisation plus accrue des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les transports, et ; • Prendre en compte les questions du genre, la lutte contre le VIH /SIDA et les MST dans les politiques et stratégies de transport.