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Vouvant France Vendée
Vouvant est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire. Elle est située sur une colline surplombant la rivière « la Mère » sur trois côtés, au sud-est du département. Avec la commune voisine de Mervent, elle fait partie du massif forestier Mervent-Vouvant et se fond dans un cadre naturel préservé. Classé comme «un des plus beaux villages de France» après l'« opération Village » pour la rénovation des façades menée à partir de 1983, et comme une "Petite cité de caractère", à l'abri de ses remparts médiévaux, Vouvant est connu pour ses artistes et son patrimoine architectural, artistique, légendaire, littéraire et sa vaste forêt domaniale.
La tour Mélusine et les remparts vus du pied de ces derniers.
La place du Bail Cette place occupe aujourd’hui l’ancienne cour du château, entièrement ceinte de remparts, ce qui en faisait une position stratégique idéale. De là, on domine la « Mère » qui s’enfonce dans la forêt.
La tour Mélusine Cette tour, qui date de 1242, est le seul vestige du château-fort des Seigneurs de Lusignan. La légende attribue sa construction à la Fée-serpent (Mélusine) qui aurait construit, en une nuit, le château de Vouvant, puis ceux de Mervent, Tiffauges et Pouzauges. Au Moyen âge, l’accès au premier étage se fait par une échelle mobile, retirée en cas de danger. Du sommet de la tour, la vue panoramique sur le bocage vendéen et la forêt démontre bien l’intérêt stratégique de la cité.
Cette porte cadenassée, située au bas des remparts du château, s’ouvre sur un escalier mais où conduit-il ? Hors de l’enceinte fortifiée ou vers des oubliettes ? Laissons courir notre imagination…
Vue, depuis la place du Bail, sur les toits des maisons accrochées aux remparts qui ceignaient le château-fort.
Construite en schiste de pays en 1837, la maison de Mélusine sert de café avant d’abriter l’Office du Tourisme. Elle doit son nom à la muséographie qui raconte la légende de la fée.
La Cour du miracle Face à la place du Bail, un café-restaurant nommé la cour du miracle. Il jouxte une impasse qui débouche sur « la cour du miracle », une placette pleine de charme. Ici, plane le souvenir du Père de Montfort, missionnaire apostolique qui conduisit des missions, dans l’ouest de la France au lendemain, des guerres de Religion (reconstruction des églises, renouveau du christianisme).
Vouvant, seul bourg fortifié de Vendée, a été édifié au début du XIe siècle. Guillaume le Grand, duc d’Aquitaine, a choisi ce site privilégié : un éperon rocheux, entouré d’eau. Il demande aux moines de Maillezais d’y construire un château-fort, une église et un monastère. Au XIIe siècle, la puissante famille des Lusignan fait élever les murs d’enceinte qui protègent la ville. Trois portes seulement y donnent accès. Toujours en rébellion contre le pouvoir central, les seigneurs de Lusignan sont mis à la raison par le roi d’Angleterre, Jean Sans Terre, en 1214, et par Saint Louis, le roi de France, en 1242. Au cours des siècles, des familles illustres se sont succédées à Vouvant avant le retour de la cité à la couronne de France au XVIIe siècle.
Le portail nord Commencée en 1028, l’église Notre-Dame ne sera achevée qu’à la fin du XIe siècle. Elle sera remaniée au XIIe pour répondre au goût du moment qui voyait fleurir l’art roman. C’est donc de ce siècle que datent la crypte, les trois absides et le portail nord dont l’ornementation force l’admiration. L’édifice souffrira grandement des guerres et des sièges subis par la cité. Les travaux de restauration commenceront en 1881. A l’origine, le clocher devait se terminer par une flèche. Mais un clocher octogonal fut édifié et ne fut couvert que par un toit de tuiles, ce qui assoit définitivement l’édifice et lui donne ce caractère imposant et particulier.
Des plaques, stèles et statues sont exposées dans la crypte.
Le jardin du Prieuré Adossé à la sacristie, ceint de murs de pierres sèches, ce jardin est divisé en quatre parterres réguliers, les carrés. Chacun a sa spécificité : le potager (légumes et condiments), les utilitaires ( plantes textiles et tinctoriales), les simples (plantes médicinales) et le jardin de Marie ( fleurs pour l’ornement de la chapelle).
Posé dans un coin du jardin public, ce canon est l’un des deux retrouvés dans le puits de la place du Bail ( à gauche).
A cette porte, appelée la Poterne, une bataille entre assiégés et assiégeants fit plus de 200 morts dans les rangs huguenots.
Dans ce quartier de la Poterne, on peut y admirer des maisons et des murs, moyenâgeux, en pierres sèches.
Ouvrage d’art du XIIIe siècle, inscrit à l’inventaire des monuments historiques, le pont roman enjambe la Mère. Il comptait, à l’origine, cinq arches, dont trois sont toujours visibles. Deux sont romanes et l’autre gothique. Ce petit pont donnait accès à la porte aux Moynes (aujourd’hui disparue).
Informations prises sur place et sur le Net. Musique médiévale de Frédéric Laurent. Photos, conception, réalisation : L. Cavallari. Date : Septembre 2013. lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur le site de : www.imagileonation.com