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Roumanie . FĂSUI SORINA ROŞCAN DORIN. carte Roumanie. Superficie : 237 500 km² soit 0,5 fois la France. Population : 22,6 millions d'habitants.
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Roumanie FĂSUI SORINA ROŞCAN DORIN
Superficie : 237 500 km² soit 0,5 fois la France.Population : 22,6 millions d'habitants. • Densité : 95 h/km². La population se concentre dans les plaines de Valachie, de Transylvanie et de Moldavie, dans les villes de Bucarest, Brasov, Timisoara et Iasi. • Composition ethnique : Roumains (89,5 %), Hongrois (7,7 %), Tsiganes (2 %), Allemands (0,3 %), Ukrainiens (0,3 %).
Dates historiques La Roumanie était autrefois une province de l'Empire romain appelée Dacie.Entre le IIIe et le Xe siècle, elle fut envahie par les Goths, les Huns, les Vandales, les Avars, les Tatars, les Slaves et les Hongrois.Entre le Xe et le XIVe siècle, se forment de petits noyaux étatiques, les voïvodats, d'où naîtront les principautés de Valachie, de Moldavie et de Tansylvanie.Au XVIe siècle, Moldavie et Valachie passent sous tutelle ottomane, tandis que la Transylvanie est occupée par les Autrichiens à la fin du XVIIe siècle.Au début du XIXe siècle, la Russie occupe la Bessarabie et une partie de la Moldavie et soutient les révoltes contre l'occupant turc.1859, union de la Moldavie et de la Valachie, qui prend en 1861 le nom de Roumanie.1878, indépendance de la Roumanie.1916, la Roumanie entre en guerre aux côtés de la France, de l'Angleterre et de la Russie.1918, Bucovine, Transylvanie et Bessarabie sont rattachées à la Grande Roumanie.1940, la Bessarabie et la Bucovine sont occupées par l'URSS, le nord de la Transylvanie par la Hongrie. Le maréchal Antonescu renverse le roi et le pays entre en guerre du côté de l'Allemagne nazie, tandis que de nombreux Roumains organisent la résistance armée.
1944, insurrection victorieuse du bloc démocratique à Bucarest.1946, les communistes remportent les élections. Le roi Michel doit abdiquer.1948, la Roumanie devient une démocratie populaire. 1955, adhésion au pacte de Varsovie.1965, Nicolae Ceausescu prend la tête du Parti communiste et devient président en 1974. Il lance un vaste programme d'austérité visant à rendre le pays autosuffisant et à rembourser la dette extérieure. La politique de "systématisation" (regroupements forcés) dans les campagnes s'accompagne d'un culte effréné de la personnalité et d'une tyrannie policière sans égale.1989, insurrection de Timisoara. Le couple Ceausescu est exécuté au terme d'un procès expéditif.1990, Ion Iliescu, ancien secrétaire du PC, est élu président. Il sera réélu en 1992.1996, le candidat de l'opposition Emil Constantinescu gagne les élections présidentielles.Janvier 1999, marche des mineurs roumains sur Bucarest. Avril 2005 : La Roumanie signe le traité d'adhésion à l'Union européenne.1er janvier 2007 : la Roumanie rejoint, avec son voisin la Bulgarie, l'Union Européenne qui compte désormais 27 pays membres.
Culture et tradition En dépit des dégâts causés par la collectivisation et les regroupements forcés sous la folie dictatoriale de Ceausescu, les campagnes roumaines ont su conserver un visage bucolique, et les traditions populaires y perdurent avec une grande vivacité. Les costumes paysans, blouses, jupes, manteaux, bonnets et gilets en laine ou en lin, richement brodés et ornés de motifs géométriques noirs et rouges sur fond blanc, sont encore portés lors des foires, des mariages ou des fêtes. L'artisanat rural est également riche et fécond et donne lieu à une abondante production de tapis, sculptures sur bois, icones sous verre et oeufs décorés. Les chansons et les danses populaires, comme les doïnas des haidouks, la hora, la capra, le brâul, les calusarii, exécutées au son des violons, accordéons, clarinettes, harmonicas et flûtes de Pan, sont l'expression des croyances et légendes du vieux folklore roumain. Certaines sont liées à la vie familiale, d'autres à la vie pastorale, qui reflètent d'antiques rites visant à fertiliser les sols.
Lors du Nouvel An, la colinda consiste pour les enfants à aller de maison en maison souhaiter la bonne année en chantant et en offrant des couronnes de fleurs. Le 1er mars (martisor), les hommes offrent aux femmes, pour s'attirer la bénédiction des sorcières, un petit porte-bonheur accroché à un fil rouge et blanc. Certains villages, en particulier dans le Maramures et la Bucovine, sont de véritables musées ethnographiques. Mais la coutume la plus appréciable en Roumanie est l'incroyable sens de l'hospitalité des villageois, qui vous invitent généreusement à partager leur repas ou à boire un verre de tzuica, une eau de vie à base de prunes. On trinque alors en coeur en disant : "noroc !" Enfin, la communauté tzigane, toujours mal intégrée, rassemble environ 500 000 personnes en Roumanie, quoique les chiffres soient assez imprécis. Certains groupes sont restés nomades, et l'on croise parfois leurs campements au bord des routes. Deux souverains rivaux, Florin Cioba et Iulian Radulescu, qui vivent tous deux à Sibiu, se disputent la suzeraineté sur les différents clans tziganes.
Climats et saisons Climat continental, avec des hivers froids et des été chauds.Sur la mer Noire, la saison balnéaire va de juin à septembre. Le temps est alors chaud (environ 26 °C) et ensoleillé, et la mer offre une température agréable (22-24 °C).Pour visiter l'intérieur de la Roumanie, la meilleure période se situe depuis la fin du printemps jusqu'au début de l'automne (de mai à octobre). Les paysages sont très fleuris de fin avril à mi-juin, et les lumières somptueuses au début de l'automne. Durant ces deux saisons, les températures sont plutôt douces en journée (de 18 à 24 °C) mais, en revanche, les soirées et les matinées peuvent être assez fraîches (de 8 à 12 °C). En été, il peut faire très chaud à Bucarest (jusqu'à 30 °C), mais le climat reste agréable et ensoleillé en Transylvanie, dans les Carpates et la Bucovine (de 22 à 26 °C). Par contre, la pression touristique est assez forte en juillet-août.L'hiver est très rigoureux sur l'ensemble du pays, quoique plus modéré sur les rivages de la mer Noire. Le froid est particulièrement vif dans les Carpates, où la neige tombe en abondance. Quelques stations de ski fonctionnent de mi-décembre à fin-février, mais elles sont d'un intérêt très limité.En résumé, les mois les plus judicieux pour visiter la Roumanie sont mai, juin et septembre.
Fêtes et manifestations 1er janvier : Jour de l'An 2 janvier : lendemain du jour de l'An 8 avril 2007 : la Pâque orthodoxe 9 avril 2007 : Lundi de la Pâque (orthodoxe) 1er mai : fête du travail.Courant mai :Festival international de jazz de Brasov.Fête des narcisses à Vlahita-Harghita.Festival folkorique du printemps à Hoteni, dans le Maramure.Carnaval de Bucarest.Courant juin :Foire agricole de Fundata.Courant juillet :Festival de musique de chambre à Brasov et à Bran.Courant août :Fête médiévale à Sighisoara.Courant septembre
Cuisine La cuisine roumaine est d'abord paysanne, avec une grande abondance de porc et de soupes. La spécialité la plus souvent servie est la mamaliga, une sorte de polenta de maïs, accompagnée de sarmales, boulettes de viande et de riz enveloppées dans des feuilles de choux, ou encore de micis, petites saucisses grillées à base de viande hachée, aillées et aromatisées au cumin. Parmi les autres plats proposés figurent les muschis, des grillades de porc ; la tocana, un ragoût de viande ; la varza, un met épicé composé de choux, de riz et de viande et les Wiernerschnitzel, escalopes de veau recouvertes
Souvenir et artisanat L'artisanat roumain est très vivant, même si son style et ses couleurs ne correspondent pas forcément au goût occidental. On trouvera dans les villages, en particulier autour des monastères, quantité d'échoppes où sont proposés d'assez beaux tapis, des tissus brodés (nappes, serviettes, châles, foulards), des sculptures en bois, des oeufs peints et des icônes sous verre. Les oeufs délicatement décorés de Bucovine sont de vraies merveilles, et demandent des heures de travail. La plupart des magasins sont ouverts de 9 h à 18 h et fermés le week-end.
Le lieux de séjours Des vertes vallées de Transylvanie aux montagnes des Carpates, des nombreux monastères de Bucovine au littoral de la mer Noire, la Roumanie règne sur un concentré de diversités naturelle et patrimoniale. Depuis le 1er janvier 2007 au sein de l'Union Européenne, cette terre encore inconnue a conservé jusqu'alors un caractère originel et un charme d'antan. Scènes champêtres, costumes traditionnels, petits villages, églises orthodoxes multiples, constituent le tendre tableau de la Roumanie sans cesse renouvelé au fil des étapes. Dotés d'un remarquable sens de l'accueil, les habitants ont su malgré les turpitudes du passé garder le sourire accroché aux lèvres.
Les paysages : • La Bucovine Située au nord-est de la Roumanie, à la lisière de la Moldavie, la Bucovine est une région qui peut justifier à elle seule le voyage. On y retrouve toute la douceur des campagnes et des villages à l'ancienne et, si le progrès s'y fait encore attendre, le charme, l'émotion et la générosité seront assurément au rendez-vous. La Bucovine est réputée pour ses monastères des XVe et XVIe siècles, qui fleurirent sous le règne de Stéphane le Grand. Joyaux architecturaux de l'Europe médiévale, ils ont été classés "Patrimoine de l'Humanité" par l'Unesco.
Le delta du Danube Plutôt que les gorges du Danube (dans la région des portes de Fer), c'est le delta du fleuve Danube qui mérite d'être exploré en priorité, car il offre un écosystème sauvage unique en Europe. Depuis 1990, le site fait partie des réserves mondiales de la biosphère sélectionnées par l'Unesco. Au milieu des joncs et des roseaux, il constitue un terrain propice pour l'observation des oiseaux. On peut y voir plus de 250 espèces d'oiseaux migrateurs, dont 2 500 couples de pélicans blancs, qui se retrouvent ici au printemps et à l'automne. Avocats, aigrettes, cygnes, canards et pluviers s'y ébattent en liberté au-dessus d'étangs couverts de nénuphars et de lentilles d'eau. Sur les berges et les terres alluvionnaires prospèrent d'épaisses forêts où se mêlent les saules, les frênes et les chênes. Pour visiter le delta, le mieux est de rejoindre l'un des ports (Galati, Maniuc, Crisan) par une navette touristique, puis de s'embarquer avec un pêcheur sur une barque à travers les canaux. Au fond
Le centre Une visite dans la ville de Sighisoara, où l'on peut voir la maison natale de Vlad, est intéressante. Mais cet itinéraire est surtout un prétexte pour flâner dans la région, à travers ses forêts de conifères, au bord de ses lacs et de ses prairies. On pourra ainsi découvrir la vallée de la Prahova en passant par Sinaïa (dont on visitera le château et le monastère), les citadelles saxonnes entre Brasov, Sighisoara et Sibiu, visiter le pays des Moti (monts Apuseni), etc. Diverses excursions pédestres sont envisageables au départ de Sinaïa, de la station de ski de Poiana Brasov, de Fagaras et de Câmpeni.
La région du Maramures Au nord de la Roumanie, la région du Maramures, près de l'Ukraine, est l'une des zones les mieux préservées du pays. Au milieu de vastes forêts entrecoupées de lacs et de rivières, on croise des pâturages où broutent des troupeaux de moutons et de brebis, d'adorables villages où subsistent de vieilles maisons aux porches en bois sculpté, aux clôtures enguirlandées de glycine, des vieux puits à balancier, des moulins à aubes... En bref, une campagne à l'ancienne, avec ses meules de foin et ses charrettes tirées par des chevaux qui trottent le long des routes, où les paysans coupent encore le blé à la faux, où des grand-mères aux visages fripés comme de vieilles pommes filent la laine sur d'antiques quenouilles, et où les villageois, à l'occasion des multiples fêtes, arborent leurs costumes traditionnels. Les églises en bois du Maramures, avec leurs flèches pointues dressées vers le ciel, sont remarquables. Le petit village de Sapinta, à l'ouest de Sighetu Marmati, mérite une visite pour son pimpant cimetière, dont les tombes sont décorées par des médaillons et des bas-reliefs illustrant la vie des défunts. Un vrai musée de l'Art naïf. On ne manquera pas non plus la magnifique vallée de l'Iza où, logé à la ferme chez l'habitant, on peut s'occuper à cueillir des mûres ou à ramasser des champignons en forêt.
Les côtes Constanta La ville de Constanta, la deuxième du pays par sa taille démographique, est non seulement un important centre portuaire et industriel, mais aussi une très ancienne station balnéaire, avec son casino et son hôtel palace juché au sommet d'un promontoire. La ville possède quelques vestiges grecs et romains (selon la mythologie, c'est dans ce port que Jason et les Argonautes seraient venus chercher la Toison d'or). Mais Constanta présente aussi un visage très moderne, à travers ses grands hôtels et immeubles du front de mer. Point d'arrivée des vols charters durant l'été, elle devient alors très animée. Au nord de Constanta, le site archéologique d'Histria mérite une visite. Il s'agit d'un ancien comptoir grec dont les origines remontent au VIIe siècle av. J.-C., et dont les vestiges sont plutôt bien conservés.
Les stations balnéo-climatiques Au sud de Constanta, tout le long du littoral jusqu'à la frontière bulgare, s'égrène une constellation de stations balnéo-climatiques : Eforie Nord et Sud, Neptun, Aurora, Venus, Jupiter, Olympe, Saturne, Mangalia, auxquelles s'ajoute, au nord de Constanta, Mamaïa, figure emblématique du tourisme balnéaire à la roumaine. Toutes bénéficient d'un bon ensoleillement journalier, de nombreux équipements pour les activités sportives et nautiques sont prévues (piscines, lacs d'eau douce ou salée pour la planche à voile, voile, ski nautique et canotage). Elles offrent aussi plusieurs centres de balnéothérapie, réputés soigner les rhumatismes.
Les villes • Bucarest Ceinturée d'un carcan de banlieues bétonnées à la mode stalinienne, Bucarest est défigurée par de gigantesques et sinistres bâtiments, comme le palais du Parlement. Bucarest abrite néanmoins quelques beaux édifices ainsi que d'agréables vieux quartiers où flâner. Autour de la piata Unirii, centre névralgique de la capitale, on ne manquera pas la petite auberge Hanul Manuc, une splendide bâtisse transformée en hôtel-restaurant ; la strada Lipscani et les petites artères voisines, très animées ; le grand usée d'Histoire de la calea Victoriei, ainsi que l'église orthodoxe et la brasserie Carul cu Bere de la strada Stavropoleos. Un peu à l'écart du centre, le joli parc Herastrau abrite le musée du Paysan roumain et le musée du Village et d'Art populaire, qui rassemble, sur 10 hectares boisés, les principaux types d'architecture rurale de Roumanie.
Sibiu Ville au charme désuet, Sibiu conserve intact son plan de cité médiévale. De multiples demeures et palais de style baroque y cohabitent harmonieusement avec des églises, des bastions et des tours gothiques. Le c?ur de la ville se concentre autour des deux places : Piata Mica et Piata Mare, toutes deux entourées de façades aux tons pastel des plus élégantes. On y visitera le musée d'Histoire de la ville, le musée de la Pharmacie, la maison des Arts et le musée d'Ethnographie, ainsi que le palais Brukenthal, qui abrite une riche collection de toiles classiques. A voir aussi, l'église des Franciscains et l'église Evangélique, magnifiquement décorées.
Brasov Vieille cité médiévale saxonne (autrefois nommée Kronstadt), Brasov est vraiment séduisante, avec son centre piétonnier qui s'étire le long de la strada Republici, ses bastions et fortifications, ses églises orthodoxes et son musée d'art. Le centre piétonnier, tout autour de la place Statului, regorge de terrasses de cafés où il est agréable de prendre le soleil en regardant déambuler la foule. La piata Statului rassemble les plus beaux bâtiments médiévaux de la ville, en particulier la maison du Conseil, un édifice baroque doté d'une tour à horloge et dont la façade jaune est ornée des armoiries de la ville. Juste derrière la place se trouve l'église Noire (Biserica Neagra), la plus grande église de style gothique de Roumanie, d'une austère beauté. Autour de la place, on déambule dans un dédale de ruelles étroites bordées d'adorables maisons aux façades polychromes et aux toits de tuiles rouges. On ira également se promener dans l'ancien quartier du Shei ainsi qu'au sommet de la colline de la Timpa, accessible par télécabine, d'où s'offre un panorama magnifique sur Brasov.
Cluj Napoca Située à 165 km au nord-est de Sibiu, Cluj Napoca est une vieille cité enserrée entre plusieurs collines verdoyantes, mais dont les extensions modernes ont malheureusement dénaturé la beauté. Peuplée autrefois de Hongrois, Cluj Napoca a conservé une forte identité magyare, comme en témoigne la présence d'un théâtre-opéra hongrois et d'une grande église catholique, Saint-Michel. Les jeunes de la ville parlent souvent le hongrois ou l'allemand, et Cluj Napoca possède un aspect universitaire et culturel qui lui confère un style de vie très convivial.
Sighisoara Vieille cité saxonne fortifiée, Sighisoara possède un charme incomparable. La ville haute, protégée sur son promontoire par une enceinte pourvue de seize tours massives, avec ses ruelles pavées et ses belles maisons aux couleurs pastel et aux balcons fleuris, dégage une atmosphère médiévale et romantique, qui contraste singulièrement avec la grisaille de la ville basse. On pénètre dans l'ancienne citadelle par des escaliers resserrés entre les bastions et les redoutes. Sous le porche de la tour de l'Horloge, on aperçoit un magnifique beffroi orné de clochetons et couvert de tuiles émaillées jaunes et vertes. A heures régulières, le mécanisme de l'horloge s'enclenche, faisant tournoyer ses petites figurines en bois peint et résonner son joli carillon. Un peu plus loin, sur la strada Muzeului, une taverne à la facade ocre porte une plaque indiquant qu'il s'agit de la maison natale de Vlad Tepes, le prince Dracula, né en 1431. En remontant la strada Scolii, un long escalier couvert en bois permet de grimper jusqu'à l'église de la Colline (Biserica din Deal), de style gothique. A une trentaine de kilomètres de la ville, on ne manquera pas l'église de Biertan, classée par l'Unesco, une des plus belles églises fortifiées de Roumanie.
Timisoara Quatrième ville du pays, Timisoara est une cité universitaire et culturelle, dotée de nombreux parcs et jardins. Berceau de la révolution de 1989, la ville est fière de disposer du niveau de vie le plus élevé du pays et d'une forte influence occidentale. Il est vrai que Timisoara, qui fut longtemps placée sous la domination des Habsbourg, dégage une atmosphère sympathique. Avec son architecture baroque très bariolée, ses fontaines et ses cafés, son style de vie décontracté et ses nombreux restaurants, elle fait songer à une "petite Vienne" de l'Europe centrale. Ses principaux points d'intérêt sont la fabuleuse cathédrale orthodoxe, le musée d'Art religieux et le musée du Banat, la place Unirii et la place Libertatii.
Les arts et la culture La légende de Dracula est inspirée par le personnage historique du prince Vlad IV (1430-1477), voïvode de Valachie, qui mena une lutte acharnée contre les Turcs. Sa férocité et sa cruauté légendaires lui valurent le surnom de "Tepes" c'est à dire l'empaleur, une technique qu'il utilisait à loisir pour punir ses ennemis et ses sujets insoumis. Dracula désigne en fait un titre d'appartenance à l'ordre de chevalerie du Dragon, titre qui lui fut transmis par son père. Malgré son aspect diabolique, Vlad Dracula inspire un grand respect en Roumanie, car il est considéré comme l'initiateur originel d'une nation qui ne s'appelait pas encore la Roumanie. Plus tard, Ceausescu s'identifiera à la nation toute entière, en entretenant son image de défenseur de l'indépendance roumaine face au grand frère soviétique, montant Dracula en héros national (ce qu'il fut d'une certaine manière). La légende veut que le corps de Dracula soit enterré au monastère de Snagov, près de Bucarest, lieu où les visiteurs pourront débuter leur itinéraire.
Les monuments • Les monastères de Bucovine Au départ de Suceava, un circuit en boucle de trois à cinq jours permet de visiter les principaux monastères de la région : Dragomirna, Voronet, Humor, Arbore, Sucevita, Moldovita, Putna. Les ensembles monastiques, nichés dans des vallées aux paysages bucoliques, abritent des églises décorées de magnifiques fresques bibliques. Elles avaient pour principal but de stimuler la foi et le patriotisme des paysans-guerriers dans la lutte contre l'envahisseur ottoman. Les monastères sont habités par des communautés de nones et de popes dont les fidèles viennent solliciter la bénédiction. La foule des pèlerins qui défile chaque jour témoigne d'une foi très vivace. Durant les années noires de la dictature, c'est à l'ombre des monastères orthodoxes que la Bucovine a préservé son identité. Aujourd'hui, c'est de nouveau autour des clochers que renaît l'âme du pays. Au pied des monastères, des villageoises proposent des tissages, des tapis, et des peints, réalisés pendant les longues veillées d'hiver.
Les châteaux de Dracula Le site le plus fameux est le château de Bran, situé dans les Carpates méridionales, au sud de Brasov. Bram Stoker, le père littéraire du vampire (1897), a dû être très impressionné à la vue du château juché en haut d'une colline, au fond d'une chaîne de montagnes, jadis sauvages. Il en a fait, comme chacun sait, un haut lieu de la littérature fantastique. Il est vrai que ce château médiéval a le profil de l'emploi : mystérieux, un brin lugubre... Sauf que le véritable château de Vlad Tepes, le prince qui inspira le personnage de Dracula, fut en réalité la citadelle de Poenari, dressée au sommet d'une montagne escarpée qui garde le passage entre la Valachie et la Transylvanie. Il est possible d'escalader la montagne jusqu'à la forteresse, mais le jeu n'en vaut pas la chandelle car seules quelques ruines subsistent
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