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TOXICOMANIE CHEZ LE JEUNE TUNISIEN. JMLB Bizerte : 28 – 29 MAI 2005 Dr LETAIEF Issam. INTRODUCTION. La toxicomanie est une réelle préoccupation à l’échelle mondiale La société Tunisienne n’est pas à l’abri de ce fléau. EPIDEMIOLOGIE MONDIALE.
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TOXICOMANIE CHEZ LE JEUNE TUNISIEN JMLB Bizerte : 28 – 29 MAI 2005 Dr LETAIEF Issam
INTRODUCTION • La toxicomanie est une réelle préoccupation à l’échelle mondiale • La société Tunisienne n’est pas à l’abri de ce fléau
EPIDEMIOLOGIE MONDIALE • Un homme sur quatre se drogue dans le monde. • Il existe actuellement des « narco-Etats ». • Le monde de la drogue est extrêmement complexe. • Intrication de plusieurs facteurs: financiers , juridiques , policiers , politiques et médicaux .
Epidémiologie • Pas de statistiques officielles publiées : plusieurs études en cours. • Les conduites de groupes ou de commodité : +++ • Les toxicomanies solitaires sont rares.
LES DROGUES UTILISÉS • Cannabis : joint +++; Hachich • Solvants volatiles : colles , (Toluène ,Acétone) : • faciles à se procurer. • les moins chers des drogues • très dangereux. • De plus en plus utilisés en particulier dans les milieux défavorisés.
Alcools : Ethanol et Méthanol : Intoxication aigue +++ (Mort ,coma, cécité ) • Médicaments : -Anticholinergiques ( Artane) -Anxiolytiques • Cocktails : médicaments + alcool : à la recherche d’un maximum d’effets.
ETUDE E. ZINE , M . ASKRI et all • 12 % des jeunes ont eu recours à des substances : tabac , alcool , cannabis , colle et médicaments. • La consommation de cannabis a été retrouvé chez 8.4 % des usagers . • La colle était retrouvé chez 9% . • Cannabis et la colle sont en nette progression .
« SUITE » • Les médicaments sont retrouvés chez 5.4 % : TRANXENE , ARTANE . • Pas d’usagers de drogue « dure ». • Cannabis : sexe MASCULIN • 6.3% : Consommation individuelle . • 11.3 % : consommation en groupe . • 50% des familles ont été confronté à un problème de toxicomanie soit dans leur entourage proche ou lointain.
PROBLEME DES SOLVANTS ORGANIQUES Etude du CAMU : profil épidémiologique des sniffeurs de la colle de la région de Tunis : • 38 cas : 36 M ; 2 F • 15 -18 ans : La tranche d’age la plus touchée avec une Moyenne de 16±6 ans. • 20/38 : Dernière année de base. • 100% des sniffeurs étaient en situation d’échec scolaire. • Colle à papier + colle à cuir.
PROBLEMES DES SOLVANTS ORGANIQUES « suite » • 49 % inhalent quotidiennement. • Dépendance : +++ recours à l’augmentation des doses : 6 à 8 tubes de colles. • CSE précaires et la situation conflictuelle familiale : +++
« SUITE » • Motifs de consultation : • 39% Hallucinations • 37% troubles de la marches. • Amaigrissement , Asthénie , Anorexie • Circonstances de découverte : • 55% Consultation spontanée • 18 % urgences • 18 % Médecin de 1ère ligne. • 3% Police :
LA FAMILLE D’UN TOXICOMANE FACE AU PROBLEME • Sources d'angoisse majeures des parents. • Les parents sont particulièrement désorientés. • Il ne faut pas dramatiser la situation.
QUE FAIRE Les parents peuvent être guidés par trois règles d'or : connaître, comprendre, agir • Connaître les drogues
Comprendre les causes - il est utile que les parents cherchent à comprendre le cheminement qui a conduit leur enfant à rencontrer la drogue. - il est fondamental de découvrir le rapport que l'adolescent entretient avec la drogue: • Les consommateurs occasionnels • Les « vrais » toxicomanes
Agir • Il n'y a pas de « recette toute faite » face à la toxicomanie • Un toxicomane ne peut pratiquement jamais sortir de la drogue s'il n'en éprouve pas lui-même l'énergique désir. • Seul le dialogue avec l'adolescent peut permettre d'évaluer la place que prend la drogue dans sa vie.
TRAITEMENT • le consommateur occasionnel : il suffit généralement de prendre conseil auprès de son médecin généraliste . • les toxicomanes « véritables »: L'aide du médecin peut être là aussi utile, mais le recours à un centre spécialisé est presque toujours indispensable.
Prise en charge en Tunisie : • Service d’Espoir : TEL : 72 640 310 Fax : 72 640 440 • RAZI • CAMU • Cliniques Privées
CONCLUSION • Problème fréquent . • Problème grave si on n’intervient pas. • Facile à résoudre lorsqu’il y a une bonne collaboration entre la famille et le médecin. • Prévention passe par une bonne éducation,une grande vigilance et un bon entretien avec les jeunes : personne n’est à l’abri …